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Bush promet d'utiliser "tout les outils" pour renverser Saddam HusseinCarl Desjardins, Mercredi, Juillet 10, 2002 - 13:18 (Varia)
Associated Press
Le président américain George W. Bush a promis lundi d'"utiliser tous les outils à (sa) disposition" pour réussir à renverser le raïs irakien Saddam Hussein. WASHINGTON (AP) - Le président américain George W. Bush a promis lundi d'"utiliser tous les outils à (sa) disposition" pour réussir à renverser le raïs irakien Saddam Hussein. Se décrivant lui-même comme un homme patient, M. Bush a assuré lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche qu'il restait persuadé que "le monde sera plus sûr, plus pacifique s'il y avait un changement de régime" en Irak. Il a qualifié de spéculations les rumeurs sur d'éventuels préparatifs à une intervention militaire américaine en Irak et a conseillé à son administration de ne pas rentrer dans le jeu de la presse sur ce point. Mais, a-t-il ajouté, les Etats-Unis n'en souhaitent pas moins un changement de régime "et nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour y parvenir". Il a qualifié d'hypothétique la perspective qu'il agisse au cours de son premier mandat. Un peu plus tôt dans la journée, les Etats-Unis avaient de nouveau exigé de l'Irak qu'il "dise toute la vérité" sur son programme présumé d'armes de destruction massive et ont par ailleurs confirmé qu'ils discutaient avec les gouvernements de la région de la menace que Bagdad poserait à ses voisins et au monde. "C'est une préoccupation majeure", avait indiqué Richard Boucher, le porte-parole du Département d'Etat qui s'est refusé à "spéculer" sur une éventuelle intervention militaire américaine en Irak. Le fait que l'administration américaine est envisagé la possibilité d'attaquer l'Irak pour provoquer la chute de Saddam Hussein, avec la coopération d'autres gouvernements arabes, n'est plus remis en cause. Si le président et ses conseillers nient que cette opération militaire soit au programme, ils ne nient pas qu'elle est préparée par ses divers acteurs. Richard Boucher avait une nouvelle fois accusé Bagdad de n'avoir su saisir sa chance de "dire toute la vérité au monde" et d'ouvrir ses sites suspects aux inspecteurs de l'ONU. La semaine dernière, les Nations unies ne sont pas parvenues à convaincre l'Irak de permettre le retour de ses inspecteurs après une interruption de trois ans et demi. Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a expliqué que les ambassadeurs irakiens devaient consulter les autorités de Bagdad et qu'aucune date n'a été fixée pour de nouvelles discussions. "Il y a eu du mouvement, mais visiblement pas assez," avait-il déclaré vendredi. Ce refus ne peut que nourrir des suspicions sur les vrais intentions du régime de Saddam Hussein, selon M. Boucher. "L'Irak représente une menace pour la sécurité régionale, pour les pays de la région, tout comme n'importe quel autre, et leur développement d'armes de destruction massive continue de menacer tout le monde dans la région, tout comme le reste du monde", avait-il ajouté. Le Département d'Etat sera par ailleurs l'hôte d'une nouvelle réunion de quelques groupes d'opposants irakiens déterminés à renverser Saddam Hussein. Une autre réunion devrait être organisée prochainement à Londres. AP |
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