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UFP: Pour un vaste chantier de logements sociauxtartosuc, Mardi, Juillet 2, 2002 - 09:59
Alain Marcoux
Communiqué de presse Pour communication immédiate Union des forces progressiste : un autre Québec est possible Québec, le 1 juillet 2002 L'angoisse que vivent des milliers de familles québécoises qui n'ont pas encore trouvé un toît à se mettre sur la tête constitue l'aspect le plus visible, le plus révoltant de la crise du logement qui touche les ménages locataires du Québec. Cette situation complètement révoltante est le fruit de la politique du tout au marché menée au cours des dernières années par les gouvernements du Québec et d'Ottawa. « Il est temps que le Québec se dote d'une véritable politique du logement où la réalisation du droit à un logement ne soit pas laissée aux aléas du marché privé. La situation actuelle démontre bien que le marché privé n'est pas en mesure de répondre au besoin de logement de l'ensemble des ménages locataires» a déclaré Pierre Dostie, porte-parole de l¹Union des forces progressistes (UFP) qui a participé aujourd"hui à un sit-in de sans logis à Québec. Une crise annoncée La crise du logement que traversent plusieurs villes du Québec n'est pas arrivée du jour au lendemain. Les comités logement et les associations de locataires faisaient état, depuis plusieurs années, du Dossier Noir du logement au Québec. « Il fallait avoir des oeillères pour ne pas avoir vu venir la crise. La situation nécessitait depuis longtemps des investissements massifs dans la construction de logements sociaux. Le gouvernement péquiste avait d'autres priorités, soit celle du paiement de la dette. Les investissements annoncés par le gouvernement Landry à l'automne 2001 sont insuffisants et sont venus trop tard pour permettre de faire face à la pénurie de logements pour les familles à faible et moyen revenus. Il est urgent de lancer un grand chantier de logements sociaux d'au moins 8000 logements par an comme le demande le FRAPRU», selon Pierre Dostie. Le contexte de pénurie de logements favorise la discrimination par les propriétaires de logements envers les ménages locataires à faible revenu. Les groupes de défense des droits des locataires demandent depuis longtemps une loi pour freiner la discrimination. Encore une fois, le gouvernement péquiste a préféré ne pas intervenir malgré les milliers de signatures recueillies par le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) en faveur d'un encadrement juridique de la recherche d'un logement. Une loi antidiscrimination est nécessaire et urgente. Un logement pour tous à prix abordable Les solutions avancée la semaine dernière par le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Mario Dumont, et par la ministre Pauline Marois, diffèrent à peine. Les deux visent à laisser plus d'espace au libre marché dans le domaine du logement. Déréglementer les hausses de loyer n'est pas une solution à la crise du logement. « Seule une politique de contrôle des coûts de loyer associée à un important plan de construction de logements sociaux de type HLM et coopératif pourrait répondre au besoin de l'ensemble des ménages locataires du Québec », a conclu Pierre Dostie. - 30 -
Union des Forces Progressistes
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