Commentaires suite aux élections partielles au Québec du 17 juin 2002 où l'ADQ à remporté 3 sièges à l'assemblée nationale.

Montréal, le 18 juin 2002

La nausée du 18 juin

Ils ont gagné. Totalement ignorant de leur programme politique, - 81% de ceux qui comptaient voter pour l’ADQ une semaine avant les élections ne pouvaient nommer un seul élément de leur programme – mes concitoyens envoient à Québec trois zoufs digne de l’époque Duplessis, le cigare en moins. « On ne peut plus prendre soin de tout le monde » a déjà dit monsieur Dumont. Il parlait des vieux, des malades, des pauvres. Des exclus. Privatisations, santé à deux vitesses, éducation à vitesses multiples, changements aux lois du travail pour affaiblir encore plus les travailleurs, mes crétins de concitoyens, analphabètes politiques et heureux de l’être, (il fallait les entendre à la radio, rigolant de leurs propre ignorance) doivent être contents. Ils ont voté pour le changement. Après s’être fait enculés avec de la broche, on va essayer les clous. Pourquoi pas? Mégot 1er, René L. lui-même à dit un jour qu’on était « quelque chose comme un grand peuple ». Plus rigolo encore, Bozo les culottes, Raymond Lévesque, voulait retirer le droit de vote aux immigrants sous prétexte qu’ils ne connaissaient pas la situation politique québécoise. Se pourrait-il que, après des décennies de Festival Juste Pourrir, on soit devenu quelques chose comme un grand peuple de guignol ?

Martin Richard