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Les droits des enfants : la préoccupation première de la Child Rights CoalitionColette Lelievre, Vendredi, Mai 10, 2002 - 07:10
Colette Lelièvre Cybersolidaire
La Session extraordinaire consacrée aux enfants devrait se terminer avec un document d'action concernant les enfants pour les 10 prochaines années. Les paragraphes portant sur les droits en santé sexuelle et reproductive, l'aide humanitaire en cas de conflit armé et la peine de mort, de même que la mention de la Convention internationale relative aux droits des enfants en tant que standard international, sont toujours en négociation. La Coalition et ses membres travaillent activement à faire valoir ses points de vue auprès des délégations gouvernementales et des médias de masse afin d'inclure dans le document une vision progressiste de la société. La Child Rights Caucus est un groupe informel de plus de 100 organisations non gouvernementales de partout dans le monde. Ses membres défendent les droits des enfants au niveau de la santé, de l'éducation, du travail et contre les abus sous toutes ses formes. La Coalition se sent concernée au plus haut point par les négociations portant sur le document final qui résultera de la Session. Elle suit de très près leur évolution. Beaucoup reste à faire. La majeure partie du texte est acceptée par tous les pays, mais plusieurs parties du document sont encore en suspens. Les paragraphes portant sur les droits en santé sexuelle et reproductive, l'aide humanitaire en cas de conflit armé et la peine de mort, de même que la mention de la Convention internationale relative aux droits des enfants en tant que standard international, sont toujours en négociation. La Coalition et ses membres travaillent activement à faire valoir ses points de vue auprès des délégations gouvernementales et des médias de masse. Compte tenu de l'évolution des négociations, elle évalue qu'il y a trois alternatives possibles : 1. D'ici le 8 mai, les délégations tentent de terminer toutes les négociations et adoptent le document par consensus. Pour arriver à ce résultat, tous les paragraphes litigieux seraient soustraits du document. Ce processus permettrait à tous les pays de sauver la face en leur donnant la possibilité d'affirmer qu'ils ont les besoins des enfants à coeur. 2. Les négociations se poursuivent jusqu'à la dernière journée de la Session, le 10 mai, et un vote est demandé pour chaque enjeu litigieux. Habituellement, les Nations Unies privilégient le consensus parce qu'un tel scénario impliquerait que plusieurs pays seraient publiquement associés au rejet de certains paragraphes. 3. La Session se terminerait sans que le document final soit adopté. Comme pour la conférence de Durban sur le racisme, le document serait terminé avec plusieurs jours de retard. Hors des feux de la rampe, les sujets litigieux seraient négociés à la pièce. Moins soumis à la pression, il est difficile de savoir ce qui resterait des droits sur la santé sexuelle et reproductive ou encore de la mention de la Convention relative aux droits des enfants en tant que standard international. Ce scénario réjouirait peu les organisations non gouvernementales. La Coalition a encore beaucoup de pain sur la planche. Par tous les moyens, elle tente d'intéresser la population aux droits des enfants. Saura-t-elle trouver les arguments nécessaires pour convaincre les gouvernements de travailler ensemble afin que les droits des filles et des garçons soient encadrés par un document encourageant les pays à agir afin que les enfants puissent se développer pleinement et de façon égalitaire, sans discriminations?
Site du Child Rights Caucus
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