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CONGO-BRAZZAVILLE : Nouveau génocideCarl Desjardins, Samedi, Avril 6, 2002 - 01:22
Jean-Claude Mayima-Mbemba
COMMUNIQUE DE PRESSE : Nouveau génocide au Congo-Brazzaville COMMUNIQUE DE PRESSE : NOUVEAU GENOCIDE AU CONGO-BRAZZAVILLE L'Opposition congolaise en exil a appris avec stupéfaction les nouveaux soubresauts en cours au Congo-Brazzaville. A cet effet, elle fait remarquer : 1) - En 1997, alors que tous les regards étaient tournés vers le Kosovo, et à la veille des élections législatives en France, Paris avait demandé à M. Sassou Nguesso d'opérer son coup d'Etat, avant tout changement d'équipe gouvernementale, le cas échéant. Ce qui fut fait. 2)- Aujourd'hui, alors que tous les regards sont tournés vers le Proche-Orient, et à la veille d'autres échéances électorales présidentielles en France, et curieusement sept ans encore, M. Sassou Nguesso organise à nouveau un nouveau pogrom, avant tout changement d'équipe gouvernementale en France, le cas échéant. La similitude et la concordance des événements sont plus que trop frappantes. Ces deux éléments devraient faire réfléchir les analystes avisés de la politique africaine de l'Etat français. 3) - L'Union Européenne a octroyé au régime de Brazzaville des millions d'Euro officiellement pour la réinsertion des ex-miliciens. Et très récemment la Suède. Toutes ces sommes d'argent ont disparu dans la nature, à moins que ce fut et que ce soit là un prétexte officieux pour financer les différentes élections écoulées et à venir organisées par le régime de la Françafrique au Congo-Brazzaville. Mais, pendant ce temps, depuis 1997, les salaires des Congolais sont payés tous les mois par les exilés, les fonds de l'Etat servant à amasser les armes et engraisser les troupes étrangères et autres milliers de mercenaires toujours présents sur le territoire national, en dépit de la résolution 867 du 29 octobre 1997 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans sa logique de marxiste-léniniste impénitent et de sa politique de la terre brûlée, M. Sassou Nguesso est obligé de se fabriquer des prétextes qui lui permettront d'achever son œuvre d'extermination ethnique commencée un 17 décembre 1998 (date officielle). A ce sujet, l'Opposition congolaise en exil craint qu'il ne soit appliqué aux responsables du Conseil National de la Résistance (CNR) le plan d'élimination physique appliqué à M. Savimbi et compagnons en Angola. Dès lors, l'on ne sera nullement surpris d'apprendre que le Révérend Pasteur Ntumi, président du CNR, reconverti à l'agriculture depuis l'accord du 31 décembre 1999 auquel il s'en tient, a été assassiné, car les dossiers du Congo-Brazzaville et de l'Angola sont intrinsèquement liés (CF. Rapport Ong Witness : http://www.witness.org), d'autant que les troupes angolaises et autres mercenaires, en dépit de la résolution 867 du 29 octobre 1997 de l'ONU, sont toujours présents au Congo-Brazzaville. En conséquence, l'Opposition congolaise en exil, rejetant toutes les allégations du régime de l'indignité nationale en place à Brazzaville, rend responsables M. Sassou Nguesso et ceux qui l'ont aidé à revenir à la tête du pays, de tout nouveau drame humain pouvant y survenir, parce que quelque part nombreux sont ceux qui, comme les vampires, ont très peur de la nouvelle donne et des changements susceptibles de subvenir en France, pays épicentre de la tragédie congolaise. Enfin, l'Opposition congolaise voudrait faire noter que l'assassinat du Révérend Pasteur Ntumi et compagnons ne résoudra en rien, ni le problème du Congo-Brazzaville en général, ni celui de la sauvegarde du baril de pétrole en particulier, en dehors d'un véritable dialogue national sans exclusive, seule voie de salut et de paix pour tous. Strasbourg, le 4 avril 2002 Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA Vous pouvez aussi communiquer avec lui par courriel: voxh...@club-internet.fr - Publié sur France Indymedia |
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