Les milieux mafieux cubains de Miami opèrent en toute impunité, aux vues et aux sues de la communauté cubaine de Floride et ce, financés par l'administration américaine qui a promis, avec l'arrivée de Bush, d'augmenter substantiellement L'aide aux organisations anti-castristes. Au moment de la croisade anti-terroriste des É-U, il est évident de voir comment il s'agit d'une politique de deux poids deux mesures. Financer et appuyer des actions terroristes élaborées à Miami et dirigées contre Cuba, voilà une facette de la politique américaine envers l'Ile depuis plus de 40 ans d'embargo.

Au même moment que le gouvernement des É-U poursuit sa croisade contre le terrorisme, en terrorisant les populations afganes et en promettant de nouvelles guerres à d'autres pays, l'oncle Sam, par une politique de deux poids deux mesures, tolère et encourage sur son sol les groupes terroristes cubains. Ainsi, les mafieux de Miami sont toujours actifs et continuent de semer la terreur en toute impunité, financés par la Maison Blanche et la puissante FNCA(Fondation nationale cubano américaine).

Ces anti-castristes enragés comptent dans leurs rangs des dizaines de terroristes avec à leur tête le champion des champions; Orlando Bosch. Ce dernier, qui circule librement où bon lui semble à l'intérieur de l'Empire a, à son actif une feuille de route très impressionnante dont le meilleur coup est sans doute l'explosion en plein vol d'un avion de Cubana aviacion en 1976, au-dessus de la Barbade entrainant dans la mort ses 73 occupants. Accomplis en toute liberté, en autant que ce soit Cuba qui soit visé, ces actes terroristes perpétrés pendant les 40 ans d'embargo US auraient de quoi faire rougir Ben Laden, par ses diverses facettes, tout autant répugnantes les unes que les autres. Assassinats de membres du corps diplomatique, introduction de virus causant la mort autant chez les animaux que chez les humains, sabotage industriel, saccage de plantations, ensemencement de larves d'insectes, poses de bombes dans les hôtels, enlèvement de responsables cubains, multiples tentatives d'assassinats de dirigeants, y compris Fidel Castro, etc...

Dernièrement, la radio haineuse de Miami, appellée effrontément radio Marti, du nom du héros national cubain, contrôlée par la mafia locale, émettait vers la Havane une fausse rumeur. Cette dépêche affirmait que l'ambassade mexicaine accorderait l'asile à tous(tes) ceux et celles qui désireraient quitter le pays. C'est alors qu'un groupe de délinquants anti-sociaux envahirent avec fracas, à l'aide d'un autobus volé, le terrain de la diplomatie mexicaine. Ce coup monté par les anti-castristes sur place et leur satellite à Miami, voulait mettre dans l'embarras le gouvernement mexicain qui a toujours entretenu de bonnes relations avec Cuba. Le gouvernement américain,lui, supporteur de ces actions de provocation, votaient dans les années 60 une loi discriminatoire appellée "adjustment law" dans le but d'inciter les cubains à la désobéissance civile tout en encourageant les crapules de toutes espèces à monnayer la vie de milliers de citoyens poussés à l'exil par tant de privations causées par ce blocus US immoral et inhumain. Cette loi d'ajustement accorde aux réfugiés clandestins, cubains exclusivement,la citoyenneté américaine et un emploi avec logis garantie pour 2 ans. Les passeurs eux, réclament entre $1000 et $1500us par individu, qui pour la plupart du temps invoquent des raisons strictement économique pour vouloir quitter l'Ile. Les autorités américaines sont doublement responsables du risque énorme que prennent ces gens en s'aventurant dans des embarcations douteuses à la merci de charognards qui ne veulent que leur argent, les bureaux d'immigrations américains n'accordant des visas qu'au compte-gouttes.

Ironie du sort, 5 cubains ont été condamné dernièrement pour avoir infiltré ces organisations terroristes afin de déjouer des actions dirigées contre leur pays. Ils ont écopé de peines allant de 15 ans jusqu'à la prison à perpétuité. Les terroristes, eux, continuent leur plan, en ayant bénéficié de la partialité des tribunaux vendus de Miami.

Comment peut-on croire Bush quand il prétend lutter contre le terrorisme alors qu'il promet un appui financier encore plus soutenu à ces exilés qui n'ont jamais digéré que la révolution cubaine mette fin aux bordels que leur famille entretenait. Quelle crédibilité accorder à ce gouvernement qui finance et encourage égalementle terrorisme d'Israël à l'égard du peuple palestinien?