Jeudi le 14 mars 2002, dans le cadre de Journée Internationale contre la privatisation, l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante occupe les bureaux de Communications Québec. Par ce geste, nous désirons exprimer notre refus radical de l'orientation marchande actuellement prescrite à l'Éducation par les impératifs du néolibéralisme, au plus grand mépris des valeurs démocratiques.

JOURNÉE NATIONALE D’OCCUPATION
DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE
CONTRE LA PRIVATISATION

L’action d’aujourd’hui est inscrite dans une période de forte dénonciation des valeurs dominantes. En effet, un peu partout à travers le monde (France, Italie, Angleterre, Argentine, Brésil, Honduras, Chili etc.), des actions ont été appelées pour qu’ensemble, nous marquions notre opposition au processus de privatisation en vigueur dans de nombreux pays.

L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) revendique aujourd’hui l’arrêt immédiat de la colonisation du Réseau de l’éducation par l’entreprise privée. Depuis trop d’années déjà, les buts et objectifs de la formation scolaire ont été révisés pour répondre aux nouvelles exigences du système. La logique marchande étant bien enracinée dans les aspirations des dirigeant-e-s, l’éducation est contrainte de se redéfinir selon des critères d’efficience et de rentabilité. Pour rassurer une guilde d’investisseurs toujours plus acharnée, des conditions extrêmes sont imposées aux divers secteurs de l’activité humaine.

En Éducation, autant la structure du réseau que le contenu académique ont été déterminés par des impératifs financiers. Ce sont entre autres par les “contrats de performance