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Les Aventures du (non)café étudiant multifacultaire au Félix-Antoine-Savard, local 140-Zvieuxcmaq, Mercredi, Février 27, 2002 - 12:00
Comité de revalorisation de l'initiative étudiante (crie_ulaval@yahoo.
Historique du café multifacultaire au pavillion Félix-Antoine-Savard et combat contre la multinationale Sodexho-Marriot. Les Aventures du (non)café étudiant multifacultaire au Félix-Antoine-Savard, local 140-Z Voici un historique des actions, conséquences et résultats pour monter un café étudiant au Félix-Antoine-Savard par l’Association de Premier Cycle en Psychologie (et collaborateurs). Écrit par Richard L. Goupil, Coord. Affaire Externes (rgou...@iquebec.com) - On raconte que vers 1985 (ah, les années 80…), il y avait autrefois un café étudiant au Félix-Antoine-Savard. Un jour, Sodexho-Marriott arriva et ouvrit une sorte de comptoir dans le pavillon. En conséquence, le café étudiant ne fut plus rentable et l’Association le ferma, car semble-t-il que c’était passablement broche-à-foin (puisqu’ils l’ont fermé, le droit acquis est mort pour toujours). Comme le comptoir Blitz de ce pavillon n’était pas très payant, Sodexho le ferma un peu plus tard et mit des distributrices à la place. - L’idée de réouvrir un café étudiant existait depuis un certain temps déjà quand j’ai joint l’Association vers avril 1999. Plus ou moins à chaque année, une des trois Associations du pavillon (Philosophie, Théologie & Sc. des Religions, Psychologie) avait l’idée mais rien ne se concrétisait jamais, parce que : - En 2000, l’Association de Psychologie a encore une fois l’idée d’ouvrir un café étudiant dans le but de «stimuler le sentiment d’appartenance parce que le 140-Z tout seul, c’est minable». Deux exécutants sont mandatés pour explorer les possibilités, puis une de ces 2 personnes s’en chargea plus spécifiquement (la Coord. Affaires Socio-Culturelles). Un contact est créé avec 2 exécutants de Philosophie, mais Théologie (& Sc. Rel.) est trop dans son monde et ne répond pas à l’appel (mais ce n’est pas très grave). Après discussion, il y a volonté de : - Suite à des démarches administratives du Coord. Affaires Externes (rencontres avec le Vice-Rectorat aux Affaires Académiques et Étudiantes, i.e. super Pierre Boutin), nous découvrons qu’il est impossible d’ouvrir un café étudiant à cause du contrat d’exclusivité ULaval-Sodexho (contrairement à ce qui a été dit dans le dernier Procès-Verbal du CRIÉ – que ce soit bien clair : Sodexho a le campus au complet, qu’il y ait ou non service, et des fois «service» = distributrices). La seule manière d’ouvrir quelque chose serait de demander à Sodexho d’ouvrir un comptoir au Félix-Antoine-Savard. Ceci serait évidemment indésirable pour nous (les étudiants), «parce que c’est Sodexho» (vous connaissez tous les arguments implicites). Cela tombe bien, puisque suite à un échec dans la Tour des Sciences de l’Éducation pour une initiative semblable il y a de cela quelques années, Sodexho ne voudrait pas investir dans un autre projet similaire non plus. - Science politique, Lettres et Sciences sociales commencent à travailler plus activement sur le dossier en hiver 2001. Il y a des rencontres préliminaires avec certaines Associations et Cafés et première lecture du contrat, mais le projet est ensuite plus ou moins sur la glace. - Puisqu’on ne peut pas ouvrir de café étudiant en tant qu’entreprise comme telle, on commence à se demander si on ne pourrait pas avoir une machine à café tout court à la place. Ces machines ne sont pas soumises au contrat d’exclusivité Sodexho-ULaval, mais il faut toutefois en faire la demande en tant qu’activité de financement au Vice-Rectorat aux Affaires Académiques et Étudiantes. La demande serait ensuite étudiée par le comité paritaire. - Vue la complexité de la chose, des dialogues sont entrepris avec Philosophie pour monter la machine à café qui se trouve au 1er sous-sol jusqu’au 140-Z, histoire de créer le sentiment d’appartenance un minimum et de ne pas tout perdre de notre projet. Il n’est plus question d’un café étudiant ou d’une gestion commune (la machine appartient déjà et depuis longtemps à Philosophie). L’idée pose problème parce qu’il n’y a pas, architecturalement parlant, la possibilité de le faire (i.e. pas de prises d’eau) et Psychologie n’a pas envie (ne les moyens) de payer pour les rénovations du Félix-Antoine-Savard. - Les gens des 2 Associations qui travaillent sur le projet sont essoufflés, visiblement découragés et ne voient pas de progrès. Psychologie s’écoeure et décide de redécorer le local 140-Z quand même, entièrement à ses frais. Des investissements substantiels sont apportés dans le but de rehausser l’esthétisme et le confort du lieu (divans, lampes, rideaux, peinture). - 2001 : la Coordonnatrice actuelle reprend le flambeau à partir de ce qui a déjà été fait. Elle décide de revoir le contenu de la demande élaborée l’année passée et fait de multiples tentatives : Ce que le VRAAE répondit : 1. « Cela ressemble pas mal à un café étudiant ou à quelque chose pourrait le devenir subtilement avec le temps, ce qui brimerait Sodexho en vertu du contrat d’exclusivité donc : non. » 3.« Non, car une activité de financement ponctuelle est, par définition, ponctuelle. »(en d’autres mots : « le comité paritaire va s’en rendre compte et refuser »)(en complément : « si cette activité touche le secteur alimentaire, il faudrait demander à Sodexho, et… (chantons-le tous en choeur) cela les brimerait en vertu du contrat d’exclusivité avec l’ULaval, donc ils ne voudront pas. ») On est rendus là. En somme, l’ULaval est bouchée et toute l’argumentation revient ultimement au contrat d’exclusivité avec Sodexho. Si on veut avoir une possibilité d’initiative étudiante qui se tient, il faut donc éliminer le contrat d’exclusivité. Même en essayant toutes sortes de moyens détournés, nous n’avons rien trouvé qui soit possible et l’administration est vraiment catégorique. Si vous avez des questions ou commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec nous. |
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