Les soins de santé ne commencent pas lorsque l'on arrive à l'hôpital. Ils commencent dès le plus jeune âge. Encourager le sport comme mode de vie n'est pas un hobby, cela fait partie des soins de santé ; une agriculture produisant des produits sains pour nous et notre environnement n'est pas une dépense inutile, mais bien un investissement dans les soins de santé ; éduquer et faciliter l'accès à une alimentation de qualité fait aussi partie des soins de santé. Alors pourquoi le gouvernement Landry ne s'engage-t-il pas dans cette voie ?

Cette semaine, Bernard Landry a fait connaître la composition de son nouveau cabinet ministériel, où on y dénombrera un nombre record de ministres, secrétaires d'état et sous-ministres.

Les chroniqueurs analysent ce remaniement comme un dispositif électoral. Une preuve supplémentaire que le gouvernement n'a aucune vue à long terme et ne se soucie que de jeter de la poudre aux yeux pour arriver dans la moins mauvaise posture aux élections générales à venir.

Comment peut-on parler de l'importance de la santé lorsqu'on change constamment de ministre dans ce domaine difficile qui demande une vision à long terme ?

Quel est l'intérêt de discuter de la privatisation ou non des soins de santé, quand le problème n'est pas seulement de savoir qui va payer, mais aussi pourquoi c'est rendu si cher.

LA PRÉVENTION
Les soins de santé ne commencent pas lorsque l'on arrive à l'hôpital. Ils commencent dès le plus jeune âge. Encourager le sport comme mode de vie n'est pas un hobby, cela fait partie des soins de santé ; une agriculture produisant des produits sains pour nous et notre environnement n'est pas une dépense inutile, mais bien un investissement dans les soins de santé ; éduquer et faciliter l'accès à une alimentation de qualité fait aussi partie des soins de santé. Alors pourquoi le gouvernement Landry ne s'engage-t-il pas dans cette voie ?

Réponse : parce que ce n'est pas électoralement payant!

Quand on veut être élu, on fait beaucoup de fla-fla pour donner l'impression que l'on agit, tout de suite, sans se préoccuper des effets à terme de ses politiques, car plus tard sera trop tard pour être réélu.

C'est ainsi que la prévention et l'investissement à long terme ne font à peu près pas partie de la mentalité des politiciens actuels.

LES POMPIERS
Ils serait bon de laisser aux pompiers le soin d'éteindre les feux et que les politiciens redeviennent des visionnaires et des gestionnaires. Mais cela demande un courage que bien peu ont. Ce dernier remaniement est la preuve qu'au P.Q, on a pas encore compris cela, ou qu'on ne veut pas le voir. On en est à une mentalité consistant à vouloir garder le pouvoir à tout prix.

À quelques mois d'élections prochaines, quel est le sens de changer de ministre à la santé et à l'éducation ? À moins que la vérité soit dans le fait que ces gens ne sont là que pour la galerie ? Une chose est sûre, ils n'auront jamais le temps de faire quoique ce soit de significatif, sauf de se promener à travers la province « pour être à l'écoute des gens », c'est-à-dire les flatter dans le sens du poil .

Malheureusement, cela aurait dû être entrepris il y a 7 ans, pas maintenant. Ça ne fait aujourd'hui que sonner faux. On comprend le cynisme des gens face aux politiciens quand on voit ce remaniement à l'ancienne mode. Espérons que le futur politique que nous proposons saura venir à bout de ces mentalités politiques dépassées.