OTTAWA (IMC) - 17 nov. - La résidence privée d'un journaliste fut fouillée par la police municipale d'Ottawa hier, un jour avant la rencontre du G-20 et du FMI dans la capitale canadienne cette fin de semaine.

En prévision du G-20, la police d'Ottawa perquisitionne la résidence d'un journaliste indépendant

OTTAWA (IMC) - 17 nov. - La résidence privée d'un journaliste fut fouillée par la police municipale d'Ottawa hier, un jour avant la rencontre du G-20 et du FMI dans la capitale canadienne cette fin de semaine.

Le journaliste, qui doit héberger une demie-douzaine de manifestantEs et de reporters indépendantEs pour les rencontres des 16, 17 et 18 novembre, fut questionné par quatre officiers en civil tard jeudi soir.

"Nous ne sommes ici que pour nous assurer que tout reste pacifique", a dit un enquêteur senior qui s'est seulement identifié comme Sergent Johnson du Service de police d'Ottawa, a déclaré le journaliste, Derek Reid.

Après avoir entendu frapper à sa porte, Reid fut salué par les officiers, qui lui ont montré une badge de la police d'Ottawa et, sont entrés dans son appartement du centre ville. Les officiers ont dit à Reid qu'ils voulaient lui poser quelques questions, après que plusieurs manifestantEs qu'il devait héberger aient été refuser à la frontière canadienne. Au moins 5 000 manifestantEs sont attendus à Ottawa pour manifester contre le G-20 et le FMI en fin de semaine.

L'officier de police a demandé à Reid ce qu'il savait des actions de protestation organisées dans la ville. Reid a répondu qu'il fournissait simplement un hébergement durant les rencontres du G-20. Il fut ensuite questionné sur une rencontre qui a eu lieu dans son appartement pour discuté la couverture médiatique indépendante de cette réunion de haut niveau.

"Tandis qu'un des officiers posait plus de questions, les trois autres fouillaient l'appartement", a déclaré Reid. Il croit que les officiers cherchaient de l'information sur des activités anarchistes potentielles à Ottawa. La police a quitté rapidement l'appartement et aucune arrestation n'a été faite.

"Tout ce que je sais est ce qui a été rendu public", a dit Reid à la police, après quoi il leur a donner l'adresse internet d'un site de média indépendant qui doit couvrir les rencontres du G-20 et les manifestations.

Quand Reid a demandé à un des officiers si les journalistes indépendantEs allaient être cibléEs durant les manifestations, l'officier a répondu : "Nous les laisserons tranquilles s'ils ne sont pas violents."

Au Sommet des Amériques sur la ZLÉA à Québec en avril dernier, des membres de diverses forces policières canadiennes qui confrontaient les manifestantEs auraient lancé des gaz lacrymogènes dans les bureaux temporaires du Centre des médias alternatifs de Québec (CMAQ). Les journalistes présents ont dû barricader leurs locaux avec du linge pour éviter qu'ils ne soient complètement asphyxiés.

(... suit un bout sur l'expérience des descentes violentes contre Indymedia à Gènes).

Toutefois, les officiers de police d'Ottawa à l'appartement de Reid lui ont dit qu'ils n'avaient pas entendu parler de ces événements, incluant les raids de Québec.

Un des officiers a ensuite demandé à Reid combien de manifestantEs étaient attenduEs dans son appartement, à quoi il a répondu "trois ou quatre".

Après plus de questions, l'officier a demandé : "Invites-tu toujours des étrangers dans ta maison?"

(... suit un bout sur des manifestantEs américainEs qui ont été refuséEs au Canada et sur la nature des réunions du G20 et du FMI)

Indymedia a ensuite tenté de contacter la GRC pour avoir plus d'information sur ces événements mais nos appels téléphoniques n'ont pas été retournés.

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Pour plus d'information, svp contactez : Ontario Independent Media Centre (IMC Ottawa)

143 Seraphin-Marion, 2nd Floor
between Waller and Cumberland St.
(near MacKenzie Bridge)
Ottawa, ON

Tel.: 613-562-5800
ext. 1271

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Traduction, Nicolas Phébus pour A-Infos