src="http://www.cmaq.net/data/principal/mediaupload/2093_mumia.jpg" alt="Mumia Abu-Jamal" align="right" border="0" hspace="4" width="168" height="228">

18 août 2001- Le journaliste noir américain Mumia Abu-Jamal plaide une nouvelle fois son innocence et l’iniquité du procès à l’issue duquel il a été condamné à mort en 1982. Devant la juridiction d’appel, ses avocats défendent la requête de 300 pages qu’ils ont déposée justifiant sa libération. Depuis vendredi, plusieurs manifestations de solidarité se sont tenues dans le monde, dont à Los Angeles, Paris et Philadelphie, où plus de mille personnes se sont réunies. Samedi à Québec, une trentaine de personnes ont protesté devant le consulat américain.



[Une manifestion le 7 septembre]

[Dernières nouvelles]

[Texte de Mumia Abu-Jamal sur Gênes]

Adapté d'un communiqué du Parti de la démocratie socialiste, conseil régional de Québec

Le journaliste noir américain Mumia Abu-Jamal plaidera une nouvelle fois son innocence et l’iniquité du procès à l’issue duquel il a été condamné à mort en 1982. Devant la juridiction d’appel, ses avocats défendront la requête de 300 pages qu’ils ont déposée justifiant sa libération.

Quelques semaines après le premier congrès mondial de Strasbourg contre la peine de mort, au cours duquel le cas de Mumia Abu-Jamal a été largement évoqué, cette comparution publique est l’occasion de placer la justice américaine sous haute surveillance internationale.

Le même jour des manifestations se dérouleront dans le monde entier.

Une remise en contexte

En 1982, Mumia Abu Jamal a été "jugé" responsable du meurtre d'un policier blanc et condamné à mort à l'issue d'un procès truqué : intimidations policières contre les témoins, interdiction d'assurer sa propre défense, sélection du jury selon des critères racistes, juge appartenant au même syndicat d'extrême droite que le policier décédé... Depuis, tous les témoins à charge ont révélé qu'ils avaient menti et les preuves de son innocence n'ont cessé de s'accumuler.

Mumia Abu Jamal, journaliste et militant noir américain, surnommé "la voix des sans voix", clame son innocence depuis dix-huit ans dans le couloir de la mort. Ancien responsable à l'information du Parti des Panthères Noires à Philadelphie, dénonciateur inlassable du racisme institutionnel et des violences policières contre les opprimés, Mumia Abu Jamal est victime d'une machination du FBI dans le cadre de son programme clandestin visant à éliminer toute dissidence aux Etats-Unis.

Aujourd'hui, la mobilisation et la pression internationales ont permis d'obtenir un nouveau sursis de l'exécution initialement prévue le 2 décembre.

La solidarité doit encore s'amplifier pour obtenir la révision du procès et pour sauver Mumia Abu Jamal. On doit continuer à se battre aussi pour abolir la peine de mort partout où elle sévit, et en particulier aux Etats-Unis.