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Non au travail des enfants La CSN prend part à la campagne internationalevieuxcmaq, Jeudi, Juin 7, 2001 - 11:00
Confédération des syndicats nationaux (jean-pierre.larche@csn.qc.ca)
(Montréal, le jeudi 7 juin 2001) La Confédération des syndicats nationaux (CSN) participera activement à la campagne intersyndicale mondiale « Stop ! le travail des enfants », notamment en faisant circuler une pétition en ce sens dans l’ensemble de ses syndicats. La centrale poursuit ainsi sa lutte pour une mondialisation juste et équitable. C’est la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) qui chapeaute cette campagne pour l’éradication du travail des enfants à laquelle sont rattachées quatre revendications principales. La confédération demande à tous les gouvernements de ratifier et d’appliquer les conventions 138 et 182 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur le travail des enfants. Ces conventions établissent l’âge minimum légal de travail et visent à éradiquer les pires formes d’exploitation dont les enfants sont victimes dans certaines régions du monde. Près de 250 millions d’enfants travaillent dans le monde. Environ 125 millions d’entre eux n’ont jamais mis les pieds à l’école. Ils travaillent principalement dans les secteurs manufacturier, du commerce de gros et détail, des restaurants et hôtels, dans les services domestiques et autres services personnels. La CISL réclame de plus du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qu’ils mettent en place des programmes résolument orientés vers une amélioration et une consolidation des régimes d’éducation des pays pauvres et qu’ils mettent fin à ceux qui mettent à mal les budgets voués à l’éducation dans ces pays. Pour permettre une éducation minimale à toutes et tous, on estime que des investissements de 8 milliards de dollars américains par an sont nécessaires. Cette somme représente un peu plus de un pour cent des dépenses militaires dans le monde. La plus importante organisation syndicale internationale revendique également des employeurs qu’ils cessent d’embaucher des enfants et que ceux qui travaillent actuellement puissent être réhabilités et puissent sortir du monde du travail pour retourner sur les bancs d’école. Pour y parvenir, la CISL croit que les employeurs, gouvernements et institutions internationales doivent travailler à fournir des emplois décents aux adultes des pays pauvres. La pauvreté des familles explique en grande partie que les enfants n’aient d’autres choix que de travailler pour survivre. Au 21e siècle, des centaines de millions de travailleuses et travailleurs ne gagnent pas encore suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins et voient leurs droits syndicaux et du travail les plus élémentaires constamment bafoués. Le Canada doit assumer un leadership « Comment peut-on envisager de créer une si ambitieuse zone de libre-échange et affirmer haut et fort que c’est pour le bien des populations, comme le fait le ministre du Commerce international, Pierre Pettigrew, alors que dans les faits, les partenaires rechignent à s’attaquer à une problématique aussi préoccupante pour l’avenir des peuples des Amériques ? », s’interroge le président de la CSN, Marc Laviolette. Rappelons que la CSN est la seule organisation syndicale québécoise directement affiliée à la CISL. La CISL représente 156 millions de travailleuses et travailleurs et compte 221 organisations affiliées dans 148 pays des cinq continents. La CSN représente quelque 264 000 travailleuses et travailleurs, principalement au Québec et travaille activement à l’élaboration d’une solidarité internationale entre les organisations progressistes. Elle a notamment pris part à l’organisation et au déroulement de la Marche mondiale des femmes et du deuxième Sommet des peuples des Amériques. -30- Pour information :
Site internet de la Confédération des syndicats nationaux
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