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Libérez les boucs émissairesvieuxcmaq, Vendredi, Avril 27, 2001 - 11:00
Hélène Vallières (hevall@hotmail.com)
Communiqué sur le refus de la Cours de Québec de remettre en liberté Jaggi Singh et sur la criminalisation de l'action politique. Communiqué de presse ? pour diffusion immédiate La criminalisation de l?action politique ne réussira pas à faire plier le mouvement. Libérez les boucs émissaires Québec 26 avril 2001-- Les autorités nous démontrent aujourd?hui que les droits fondamentaux, en théorie garanties par la Charte des Droits et Libertés, ont été largement bafoués dans le cadre des événements entourant le Sommet des Amériques. " Le Ministère de la Sécurité Publique savait pertinemment qu?il y aurait environ 400 arrestations, ils ont même vidé une prison à cet effet, s?indigne Ian Renaud-Lauzé, il nous semble aussi que les autorités avaient prévu de violer les droits des gens arrêtés afin de les maintenir en prison le plus longtemps possible ". Les détenus ont rapporté des violations flagrantes de leurs droits à voir un juge dans un délais de 24h, à voir leur avocat sans délai puisque certain étaient détenus pendant 12 heures dans une autobus. " On ne compte même plus les irrégularités dans les procédures juridiques concernant les manifestants, déclare Hélène Vallières, les droits des manifestants sont été systématiquement violés et l?ampleur de ces violations est une première dans l?histoire du Canada depuis octobre 1970 ". Un militant montréalais, Jaggi Singh, vient de se voir refuser se remise en libération sur la base de chefs d?accusation qui ne peuvent être confirmés à ce moment-ci par l?enquêteur du service de police de la Ville de Québec. Jaggi n?a jamais commis de crimes autres que celui de manifester et de faire des discours politiques, car il semble qu?aujourd?hui ces choses soient devenus des crimes passibles d?emprisonnement. L?enquêteur des services policiers, lors de son témoignage en cours hier, a accusé Jaggi d?avoir été en possession de la catapulte qui a lancé des toutous en peluche et d?avoir " donné des commandements violents " alors que celui-ci s?adressait aux résidents avec un porte-voix pour expliquer le sens de la manifestation 20 avril dernier. Bien que cet enquêteur n?ait pu confirmer ces informations, et qu?il ne semble pas y avoir de preuve suffisant pour lier Jaggi à cette catapulte. Conçu de façon à ce qu?elle ne puisse que tirer des toutous, Jaggi n?a jamais eu de lien quelconque avec la conception et l?utilisation de cette catapulte comme est venu l?affirmer Judy Rebick. Cette situation nous rappelle les manifestations de Washington et de Philadelphie qui au cours de la dernière année ont visé elles aussi des institutions de la mondialisation des marchés. " Les arrestations effectuées lors de ces manifestations étaient faites sur la base de charges graves complètement démesurées, déclare Ian Renaud-Lauzé, et heureusement 95% de ces chefs d?accusation sont tombés en cours faute de preuve suffisante, ce qui porte à croire que les autres 5% ne sont pas plus fondés ". Il semble que l?on répète cette même stratégie dans le cas des arrêtés de Québec, ce qui aux yeux de l?opinion publique, criminalise l?activité politique. À Québec, au cours des derniers jours, l?on a tenté par tous les moyens d?étouffer et de bâillonner la dissidence politique. On tente aujourd?hui d?en faire un acte criminel et d?emprisonner des militants sous des chefs d?accusation absurdes. Convergence des Luttes Anti-Capitalistes (CASA) Pour plus d?information : Hélène Vallières 265-7873
Pour connaître les actions de solidarité avec les prisonniers politique du Sommet, consulter le site de la CLAC
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