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La mondialisation : un concept fourre-toutvieuxcmaq, Vendredi, Avril 20, 2001 - 11:00 (Analyses)
Richard Fecteau (rfecto@hotmail.com)
Le but de ce court texte est de présenter une vision de la mondialisation, un phénomène qui n'est certes pas nouveau mais qui a pris une toute nouvelle forme depuis quelques décennies. Dans une série d'articles, nous traiterons de plusieurs enjeux liés à la mondialisation. La mondialisation est un concept repris à toutes les sauces et sur le compte duquel sont véhiculées toutes sortes d'idées préconçues; personne ne s'entend sur une seule définition. Le but de ce court texte est de présenter une vision d'un phénomène qui n'est certes pas nouveau mais qui a pris une toute nouvelle forme depuis quelques décennies. Dans une série d'articles, nous traiterons de plusieurs enjeux liés à la mondialisation. Nous nous attacherons aujourd'hui à définir ce concept de manière plus réduite en portant notre regard sur la mondialisation des marchés. De manière générale, la mondialisation serait un mouvement de plus en plus rapide d'accroissement de la dépendance entre les différentes régions du monde. Elle serait la conséquence des progrès techniques en matière de transport et de télécommunication mais aussi de la prise de conscience que la planète est plus petite et que tout y change de plus en plus vite.Cette vision présente la mondialisation comme un concept neutre qui a ses bons et ses mauvais côtés et qui inclut tous les aspects de la société: économie, politique, environnement, santé, éducation, etc. D'autres acteurs, au contraire, présentent une vision plus restreinte et définissent le concept sous un angle économique. La définition de Percy Barnevik, président du groupe industriel ABB, entre dans cette optique : " Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d'investir où il veut, le temps qu'il veut, pour produire ce qu'il veut, en s'approvisionnant et en vendant où il veut, ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales." La mondialisation serait plutôt un phénomène essentiellement économique. Bien qu'elle comporte de nombreux impacts sur la société, cette tendance peut être comprise comme la disparition de tous les obstacles au commerce et à l'investissement et ne vise qu'un but : faciliter les échanges de biens et de services. C'est de cette mondialisation dont nous parlerons à plus soif au cours des mois à venir : cette forme particulière d'intégration sera le thème des débats soulevés par le Sommet des Amériques et le libre-échange. Les critiques apportées à la mondialisation des marchés Quelles sont les conséquences de la mondialisation ? La série d'articles qui suivra visera à soulever un débat sur cette question et à présenter les critiques apportées à la mondialisation des marchés mais aussi certaines alternatives jugées possibles et nécessaires. Plusieurs thèmes seront abordés lors des prochains mois. Quel est l'impact de la mondialisation sur la société, l'économie, la culture, la démocratie, l'environnement ? Quelle marge de manœuvre nous laisse la mondialisation pour régler les nouveaux problèmes de nos sociétés, pour lutter contre l'exclusion d'une partie croissante de la population ? La Coalition de l'Université Laval sur l'Intégration des Amériques (CULIA) vous invite à participer à ce débat et à vous faire votre propre opinion sur ces questions de la plus haute importance. De nombreuses conférences seront mises sur pied, de même qu'un colloque (La ZLÉA : un outil au profit de qui, du 16 au 18 février). N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus. Richard Fecteau |
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