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UN DES 3 DU G-20 PRISONNIER À ORSAINVILLEvieuxcmaq, Lundi, Avril 9, 2001 - 11:00
morris bubuv (mbubuv@yahoo.com)
MONTRÉAL, 5 avril 2001. Stéphane Blais, qui avait été arrêté lors de la manif du 23 octobre 2000 contre la réunion du G-20, est actuellement détenu au centre de détention de Québec, mieux connu sous le nom de prison d'Orsainville. Stéphane a été arrêté la semaine passée en vertu d'un mandat d'arrestation émis en raison de son absence lors de l'enquête préliminaire, qui s'est ouverte le 20 février dernier, pour Stéphane est détenu à Orsainville en rapport avec un dossier en Beauce (qui n'est pas lié à aucune activité politique) et sera transféré au centre de détention Rivières-des-Prairies, à Montréal, dans le courant de la semaine prochaine. Son moral est bon, même si les autorités carcérales lui refusent le droit de recevoir une alimentation végétarienne. Même si ses geôliers lui ont confisqué du courrier qu'il vient de recevoir aujourd'hui sous le prétexte qu'il s'agissait d'articles de journaux photocopiés. Stéphane va tenter de contester cette confiscation arbitraire avec les moyens du bord... L'enquête préliminaire des 3 du G-20 se poursuivra à 9h30 le 30 avril prochain à la salle 3.12 au Palais de justice de Montréal sous la présidence du juge Legault. Il n'est pas exclu Rappelons que Stéphane Blais fait partie d'un groupe de trois personnes accusées, aux côtés de Kevin Spilanne et de Daniel Carrière, qui avaient été détenus pendant 16 journées en ctobre/novembre derniers suite à leur arrestation durant la première manif contre la réunion du G-20. Les trois sont toujours soumis à des conditions de remise en liberté tout à fait draconniennes: interdiction de participer à des manifestations, couvre-feu, etc. Le reste de la quarantaine d'autres personnes arrêtées en rapport avec cet événement sont accusées devant la Cour municipale de Montréal, sous divers chefs de "participation à une émeute", "méfaits", etc. Les trois accusés ci-haut mentionnés sont séparés d'avec le reste du groupe d'arrêtés en raison de la gravité des charges portées contre eux, à savoir: "voies de fait contre un agent", "voies de fait contre agent avec lésion", en plus des autres charges-bidons habituelles. Si les chefs d'accusation sont sérieux, il ne faut pas oublier que la poursuite reproche uniquement aux trois du G-20 d'avoir lancé des projectiles sur des policiers anti-émeute. Un flic-assassin est l'accusateur contre Blais Soulignons enfin que le policier-plaignant dans le dossier de Stéphane Blais est l'agent Dominique Chartier, auteur de la mort d'Yvon Lafrance le 3 janvier 1989. Chartier a abattu L'ex-policier Gaetan Rivest, qui avait fait l'enquête sur cet homicide pour le compte de la Sûreté du Québec, a admis publiquement plusieurs années plus tard, qu'il avait trafiqué Rappelons aussi que Chartier était le partenaire de patrouille de l'agent Michel Garneau le jour même où ce dernier a abattu mortellement Martin Suazo, le 31 mai 1995. Suazo, qui était un suspect dans un vol de bermudas, n'était pas armé et ne résistait pas à son arrestation au moment où Garneau lui a tiré une balle dans la tête. Chartier a été pendant longtemps un ardent adepte du harcèlement des jeunes de la rue au centre-ville de Montréal lorsqu'il besognait au sein du tristement célèbre poste 33. Chartier Inutile de vous dire que Chartier n'a jamais passé une seule minute de sa pitoyable existence derrière les barreaux d'une cellule... FACE AUX FLICS-ASSASSINS CHOUCHOUTÉS PAR UNE JUSTICE CORROMPUE, NOTRE MEILLEURE ARME EST CELLE DE LA SOLIDARITÉ! ENSEMBLE, NOUS AURONS LE DESSUS!! |
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