ÉNONCÉ DE PRINCIPE

Le mouvement Agora contre la violence vise à susciter un débat. Concrètement, c’est par la distribution d’une pétition, un énoncé de principe, que nous voulons atteindre notre objectif. Nous voulons qu’un débat soit suscité sur la dette morale que l’Occident a accumulée envers les pays des trois-quarts du monde et demandons aux représentants du peuple de débattre de la situation dans l’enceinte parlementaire.

Le problème est bien sûr d’envergure mondiale et c’est pourquoi nous faisons tout d’abord appel à nos propres parlementaires, mais toute personne intéressée est invitée à signer, voire à prendre le relais dans un autre pays occidental.

Il ne s’agit pas de pointer du doigt, mais bien d’inviter les responsables politiques à changer et il nous fera plaisir d’accepter cette volonté de changement s’ils sont sincères et déterminés. De toute façon, nous sommes tous coupables de violence économique, que ce soit activement par la prise de décision, ou passivement, par le fait de profiter des bienfaits d’une aisance matérielle non-pleinement méritée.

Tous ceux qui veulent signer la pétition le font donc en leur nom propre, renoncent à une partie de ces bienfaits et demandent aux représentants juridiques du peuple de cesser de faire de la violence économique en leurs noms. Ils reconnaissent une dette morale envers les populations concernées et demandent de remettre – non de donner – ce qui a été pris, ce dont ils ont hérité en terme de richesses matérielles et ce qu’ils continuent de prendre quotidiennement du fait de leur consommation. Nous sommes coupables, reconnaissons nos torts, et dans un geste de paix et de solidarité, voulons payer nos dettes.

Le principe de la pétition et la condition pour ceux qui veulent y participer activement - que ce soit par la distribution ou par l'organisation d'activités connexes - est la non-violence active.

Notre mouvement ne se veut pas idéologiquement aligné, et nous faisons appel à la population, non seulement aux étudiants de l’Université Laval ou d’ailleurs.
C’est pourquoi il se veut ouvert à toute forme de participation ou de collaboration, tant avec des nationaux ou non-nationaux, qu’avec des organisations nationales ou non, dans la seule mesure où toute activité visant à solliciter ou à informer soit subordonnée au principe de non-violence active.

DÉROULEMENT DU PROJET

Le projet se déroulera en trois grandes étapes, la première étant celle qui vise à s’assurer d’une assise à l’Université Laval. L’idée est simple : après avoir obtenu un nombre suffisant de signatures à l’Université, utiliser les structures associatives post-secondaires, communautaires, sociales et tiers-mondistes de Québec et éventuellement de Montréal pour diffuser la pétition. C’est la deuxième phase du projet. Dans la troisième, nous ferons appel aux organisations comme Amnistie Internationale, Collège Frontière et Oxfam pour diffuser la pétition à l’échelle nationale.

Le projet pourrait avoir un effet " boule de neige " jusque chez nos voisins du sud, voire ailleurs en Occident, et c’est là l’objectif – d’où la formulation " exportable " de l’énoncé de la pétition au recto et au verso . Le Canada, de par sa position plus neutre dans l’histoire coloniale et néo-coloniale et du fait qu’il soit un grand pays avec un niveau de vie très élevé, pourrait servir l’exemple en ce début de troisième millénaire. Pour ce faire, nous entendons profiter du Sommet des Amériques pour diffuser un message qui n’appelle pas à une révolution drastique, mais plutôt à une orientation nettement plus humaine des ressources matérielles à l’intérieur même du système libéral prédominant à l’échelle mondiale.

DOCUMENTS ANNEXÉS

- Exemplaire de la pétition (le recto suivi du verso).
- Suggestion temporaire sur les modalités d’attributions du 1% du P.I.B. en aide au développement.

Ce pays a promis il y a plusieurs années de consacrer 0.7 % de son P.I.B. au développement international,
Dans un contexte mondial où l’interdépendance entre les peuples s’accroît de jour en jour et dans un contexte national de surplus budgétaire.

Nous acceptons de remettre aux pays des trois-quarts du monde 1 % de notre P.I.B. et demandons aux représentants du peuple de faire voter une loi à cet effet,

NOM ADRESSE SIGNATURES

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ÉNONCÉ DE PRINCIPE

Le mouvement Agora contre la violence vise à susciter un débat. Concrètement, c’est par la distribution d’une pétition, un énoncé de principe, que nous voulons atteindre notre objectif. Nous voulons qu’un débat soit suscité sur la dette morale que l’Occident a accumulée envers les pays des trois-quarts du monde et demandons aux représentants du peuple de débattre de la situation dans l’enceinte parlementaire.

Le principe de la pétition et la condition pour ceux qui veulent y participer activement - que ce soit par la distribution ou par l'organisation d'activités connexes - est la non-violence active.

DES QUESTIONS… AUX RÉPONSES

- Ce pays? Le tien, si tu as profité des richesses d'un pays matériellement développé.
- Il y a plusieurs années? En 1970, dans une résolution adoptée à l'O.N.U.
- P.I.B.? Production Intérieure Brute; toute la richesse produite annuellement dans un pays.
- Remettre? Payer notre dette historique envers ces pays colonisés politiquement puis, maintenant économiquement.
- Pays des trois-quarts du monde? Les trois-quarts de la population mondiale, les pays en voie de développement.
- Représentants du peuple? Les personnes juridiquement responsables, les parlementaires.

- Aide au développement en % du PIB au Canada, extrait "L'État du monde 2001" :
En 1985 : 0.48; en 1998 : 0.34; en 1999 : 0.29.

- Pourquoi "nom" et "adresse" au singulier et "signatures" au pluriel? Parce qu'on doit arrêter de penser en termes de "nous" et de "vous"; s'il y a plusieurs personnes qui signent, il n'y a plus qu'un seul nom, l'humanité, et qu'une seule adresse, le monde.
Suggestion temporaire sur la gestion du 1 % attribué en aide au développement

Principes:
- le désintéressement
- la coopération intégrale
- le respect de l'écologie

I. La source de revenus (reste à déterminer)
- Fiscalité : taxe universelle, taxe sur la valeur ajoutée, impôt progressif, etc.
- Transfert du budget de la défense (très bas au Canada : 1.1% du P.I.B.)
- Autres

II. Modalités d'attribution

A. Remboursement de dettes (0.5 %)

1. Désintéressement absolu (0.25 %)
- pays les plus endettés en terme de pourcentage du P.I.B. (0.125 %)
- pays aux P.I.B. les plus bas (0.125 %)

2. Désintéressement relatif (0.25 %)
- mêmes principes que dans le point A. 1.
- endettement envers la fédération canadienne
- endettement envers des institutions financières canadiennes

B. Coopération (0.5 %)

principes:
- délimitation des grandes aires culturelles mondiales
- distribution selon un critère de population

1. Mouvement 1/4 ý 3/4 (0.25 %)

a) Projets de développement matériel dans les pays du 3/4 du monde (0.125 %)
b) Formation culturelle et éducative des nationaux dans des pays du 3/4 du monde (0.125 %)
ex: échanges, bourses d'étude, stages de formation, etc.

2. Mouvement 3/4 ý 1/4 (0.25 %)

a) Projets culturels et éducatifs dans la fédération canadienne (0.125 %)
ex: accueil d'artistes, d'intellectuels universitaires ou non, etc.
b) Formation matérielle dans la fédération canadienne (0.125 %)
ex: bourses d'études, stage de formation
AGORA CONTRE LA VIOLENCE

Coordonnées:

Agora contre la violence
390 chemin St-Louis, apt. 30
Québec (Qc)
G1S 1B6

Courriel: Agor...@yahoo.com