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Les Lanternes oubliées ou Allégorie d’une planète en quête de lumière.vieuxcmaq, Lundi, Mars 12, 2001 - 12:00
Michaël Pineault (straybulletprod@hotmail.com)
Du 8 au 10 mars le théâtre Périscope à Québec était l’hôte de la pièce Les Lanterne oubliées ou Allégorie d’une planète en quête de lumière. Les Lanternes oubliées ou Allégorie d’une planète en quête de lumière. (CMAQ) Québec, 11 mars 2001 À la suite de vingt années d’expérience dans le milieu théâtral, l’auteure, metteure en scène et directrice artistique Angèle Séguin nous offre aujourd’hui un regard privilégié sur des réalités de notre monde, oubliées, négligées, écartées. Du 8 au 10 mars le théâtre Périscope était l’hôte de la pièce Les Lanterne oubliées ou Allégorie d’une planète en quête de lumière. Madame Séguin voulait, en créant cette pièce, rejoindre deux mondes. Faire découvrir les arts aux gens de la rue et faire découvrir la rue aux gens des arts. En collaboration avec plusieurs organismes humanitaires, nous assistons ici a une fusion sans pareil, où naît un nouveau monde. Un monde solidaire. Notons qu’à chaque représentation le personnel figurant est renouvelé. Ce sont des jeunes et des moins jeunes qui, par l’intermédiaire des organismes participants, ont la chance d’interpréter les rôles de figuration. Ce qui leur permet, eux aussi, de s’ouvrir à un nouveau monde. Lorsqu’elle a terminé d’écrire sa pièce il y a quelques années, Madame Séguin se sentait prête à la mettre sur pied. Mais la recherche d’une troupe de théâtre désirant s’impliquer au niveau social, fut plutôt difficile, elle fonda alors sa propre compagnie théâtrale. « Le Théâtre des petites lanternes est un nouvel espace pour développer un théâtre dont les visées artistiques d’intervention et de recherche sont liées à des préoccupations sociales, humanistes et spirituelles [...] ». Une mise en scène sobre et efficace. Des comédiens beaux et francs et une démarche issue d’un questionnement, personnel et social, nous entraînent inévitablement vers un voyage intérieur par la porte des émotions. Musiques et chants nous tiennent le coeur à flot pendant de longs instants et une dose d’humour bien sympathique, nous le remet en place après les remous. La pièce est un regard surtout local, parfois mondial, sur l’exclusion sous toutes ses formes. Elle nous amène à nous questionner sur l’avenir d’une planète et d’un peuple en souffrance, mais aussi sur les moyens à notre disposition pour y remédier. Pendant l’espace de quelques heures, les rêves les plus utopistes semblaient réalisables. Au beau milieu de la vie, sous tous ces âges, toutes ces couleurs et tous ces langages, naissait enfin un refuge d’espoir et retentissait un cri, un appel à la solidarité. Merci Angèle. Malheureusement, les représentations sont maintenant terminées pour ce qui est de Québec, peut-être les reverrons-nous parmi nous au mois d’avril. Pour les gens de Québec ainsi que ceux de l’extérieur le dossier est à suivre dans la section calendrier. Michaël Pineault |
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