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Prague-Montréal, non au terrorisme capitalistevieuxcmaq, Mercredi, Octobre 11, 2000 - 11:00
Gabriel D. (gabriel@reveillez-vous.f2s.com)
Compte-rendu de l'action de solidarité avec les manifestantEs emprisonnéEs à Prague tenue devant le consulat tchèque à Montréal, le dimanche 8 octobre. "Répression partout, justice nulle part" Voilà quelques uns des slogans qu'une trentaine de manifestantes et de manifestants ont scandé dimanche le 8 octobre dans les rues de Montréal. La manif avait été convoquée par le Comité de soutien aux prisonniers et prisonnières politiques de Prague, le Comité S26-Montréal, le collectif Zone libre d'éducation alternative (CZLÉA) et Alternative libertaire Québec. La manifestation s'est rendue devant l'édifice où est situé le consultat tchèque dans un quartier riche de Montréal. En quelques minutes, une vingtaine d'autos de police sont arrivées et le double de policiers anti-émeute. Les forces policières ont voulu intimider les manifestantEs en les encerclant mais ces dernierEs ont continué d'occuper la rue en criant des slogans et en partageant les dernières informations sur les exactions commises envers les prisonniers et les prisonnières politiques de Prague. Les manifestantEs ont réclamé la libération immédiate des manifestantEs détenuEs par la police Tchèque, l'annulation des poursuites judiciaires et des interdictions de territoires, l'arrêt immédiat des persécutions policières contre les militantEs, Tchèques et les étrangerEs encore présentEs à Prague, la suspension des policierEs auteurEs de ces exactions, ainsi que de ceux et celles connuEs pour leur opinion raciste ou xénophobe. L'attitude des forces policières de Montréal et des environs durant cette manifestation, et à de nombreuses autres occasions ces dernières années, témoigne de leur volonté de réprimer toute dissidence politique. Le déploiement des forces policières vise à intimider les hommes et les femmes qui s'organisent collectivement pour contester l'injustice et la violence du système. Difficile aussi de ne pas noter le "silence des médias" face aux brutalités survenues dans les prisons de Prague et face à la répression politique en général. Dans nos chères démocraties libérales commerciales, le droit de manifester et la liberté d'expression peuvent s'exercer tant qu'ils ne questionnent pas et ne menacent pas l'ordre et le pouvoir qui acculent la majorité de la planète à la misère et à la souffrance. À Prague, au Québec et ailleurs, on entend le même refrain qui dépeint les militantEs radicaux comme des "violents", des "casseurs", des "menaces à l'ordre public", autant de délires qui aident à justifier la répression policière, le contrôle des mouvements sociaux et l'opportunisme des adeptes du dialogue avec le pouvoir. Ne soyons pas dupes, la chasse aux sorcières est ouverte en vue du Sommet des Amériques d'avril 2001 à Québec. Les détenteurs du pouvoir politique et économique qui promouvoient la ZLEA (Zone de libre-exploitation des Amériques) ont tout à perdre d'une radicalisation des mouvements sociaux. par le Comité de soutien aux prisonniers et prisonnières politiques de Prague, Montréal.
Prague Indymedia
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