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Lutte et solidarité internationale avec le prolétariat grecAnonyme, Jeudi, Mars 22, 2012 - 09:14 (Analyses | Economy | Politiques & classes sociales | Poverty | Repression | Resistance & Activism | Solidarite internationale | Syndicats/Unions - Travail/Labor) Les prolétaires de Grèce nous donnent l’exemple en s’unissant de plus en plus largement malgré le nationalisme et le corporatisme des syndicats, en rejetant les politiciens et en s’attaquant à toute la machine de l’État bourgeois comme lorsqu’ils ont assiégé le parlement qui approuvait les mesures demandées par les capitalistes européens. Les capitalistes sont responsables de cette crise et veulent faire de la Grèce un exemple. Ce n’est pas à la classe ouvrière à payer. Un seul mot d’ordre, rejoindre les prolétaires grecs par la grève générale. Les Communistes Internationalistes Klasbatalo Lutte et solidarité internationale avec le prolétariat grec Il y a actuellement une crise du capitalisme, crise qui sera plus profonde qu’en 1929. Cette crise a été réglée de façon immonde par une guerre mondiale. Charest, Harper et ceux et celles qui se préparent à les remplacer lors des shows électoraux appliquent et appliqueront les mêmes politiques d’austérité que la bourgeoisie des autres pays. Les mêmes attaques se répètent partout : hausse des prix de l’énergie, attaque contre les régimes de retraite, hausse des frais de scolarité, nouvelles taxes, coupures dans le secteur public et fermetures massives d’usine. MABE Canada, Merch, Johnson&Johnson, Electrolux, Rocktenn, Shell, Papiers White Birch, Aveos et Caterpillar en Ontario ne représentent qu’une partie des fermetures. Notons le rôle infâme des syndicats qui sabotent tout élargissement de la lutte ou de grève générale contre les fermetures en cherchant des acheteurs, en participant à des comités de reclassement sans aucune perspective d’emploi, en demandant un don d’une heure de salaire comme appui. Parallèlement les mesures répressives de l’État bourgeois augmentent : loi C-10 du fédéral, suspension du droit de grève à Air Canada, escouade GAMMA d’espionnage de militants, attaque violente de manifestations par la police sans compter la répression permanente contre des personnes en marge de la société qui va des agressions physiques jusqu’aux meurtres. Faut-il laisser la place aux organisations qui veulent prolonger la vie du capitalisme? Faut-il leur faire confiance quand elles demandent à l’État bourgeois de mieux répartir la richesse parce qu’elles ne veulent pas faire disparaître le capitalisme comme la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et les syndicats. N’oublions pas que ce sont les syndicats qui ont appuyé le péquiste Bouchard avec la loi sur le déficit zéro qui a permis aux gouvernements tant péquistes que libéraux de justifier leur coupure. Faut-il simplement les laisser organiser de grèvettes d’une journée qui ne sont que des défouloirs ne menant à rien? La classe ouvrière résiste mais de façon dispersée alors que les bourgeoisies marchent ensemble. Prolétaires, chômeurs, chômeuses, étudiants et étudiantes, retraités, nous devons cesser de suivre nos faux amis des organisations syndicales et les politiciens comme ceux de QS qui veulent réformer le capitalisme. Il faut prendre le contrôle des luttes à leur place. Sinon ils détourneront nos luttes vers le cirque parlementaire ou la négociation de notre exploitation. Des manifestations et surtout une grève générale c'est ce qu'il faut faire en élargissant les luttes au plus grand nombre en prenant exemple sur nos frères et sœurs, les prolétaires grecs. Les prolétaires de Grèce nous donnent l’exemple en s’unissant de plus en plus largement malgré le nationalisme et le corporatisme des syndicats, en rejetant les politiciens et en s’attaquant à toute la machine de l’État bourgeois comme lorsqu’ils ont assiégé le parlement qui approuvait les mesures demandées par les capitalistes européens. Les capitalistes sont responsables de cette crise et veulent faire de la Grèce un exemple. Ce n’est pas à la classe ouvrière à payer. Un seul mot d’ordre, rejoindre les prolétaires grecs par la grève générale. Soit les bourgeoisies, leurs États et leurs politiciens réussissent à nous faire payer et ils gagneront et nous exploiteront davantage, soit nous nous organisons nous-mêmes en assemblées, en comités de grève et de lutte, solidairement avec les prolétaires du monde entier pour en finir avec le capitalisme. Les Communistes Internationalistes Klasbatalo Le 22 mars 2012 |
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