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Profilons les profileurs !Anonyme, Dimanche, Mars 11, 2012 - 08:48 2012-03-29 08:00 le JEUDI 29 MARS à 8 heure du matin Rendez-vous face au bureaux du SCRS, au stationnement coin Peel et St-Antoine, Montréal (Métro Bonaventure) www.facebook.com/#!/events/247328748694346/ Espion-nes, professionnel-les de l'interrogatoire et de la filature : nous avons besoin de vos talents pour « ficher » des individus louches qui menacent la sécurité de nos communautés. Après avoir minutieusement étudié la déclaration rendue publique par 70 organisations sociales affichant leur position de non collaboration avec le Service canadien de renseignement de sécurité [1], les analystes du Réseau de la Commission Populaire ont identifié une menace réelle pour nos communautés : les agents du SCRS. Grâce aux témoignages de leurs victimes, nous avons pu documenter les tactiques de ces agents menaçants et sommes maintenant prêts à leur appliquer la même recette : visites surprise sur les lieux de travail, harcèlement et interrogatoires intimidants. Le 29 mars, nous accueillerons les agents secrets aux portes de leur bunker avec nos caméras, nos questions et nos airs inquisiteurs. Nous vous invitons à vous joindre à nous lors de ce rassemblement pour faire subir au SCRS ce que ces agents font subir à nos communautés. NON AU PROFILAGE, NON AU HARCÈLEMENT ET À L'INTIMIDATION! Pour ficher les profileurs, vous aurez besoin de : [1] Pour consulter le communiqué de presse, la déclaration et les organisations qui l'endossent www.commissionpopulaire.org/fr/csis/ ** Nous acceptons toujours les appuis des organisations qui veulent se ** Téléchargez « Connaissez vos droits face au SCRS » :::À propos de la campagne de NON COLLABORATION AVEC LE SCRS::: Depuis des décennies, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), l’agence canadienne d’espionnage, a effectué du profilage contre les communautés et les mouvements sociaux et les a soumis à la surveillance, au harcèlement, aux menaces et autres abus. Le SCRS est l’agence gouvernementale mandatée pour interdire les immigrantEs du Canada sur la base de soi-disant raisons sécuritaires, entamer le processus des «certificats de sécurité», filtrer les employéEs gouvernementaux et inscrire les organisations et les individus sur des listes noires. Il partage régulièrement de l’information personnelle de Canadiens et de Canadiennes de façon régulière avec des agences d’espionnage étrangères. Dans le cadre de son travail, le SCRS s'appuie sur la culpabilité par association et le profilage; il considère suspectes certaines opinions politique et religieuses, ainsi que des communautés entières. Il surveille des communautés autochtones, des groupes de personnes migrantes, des mosquées et des organisations politiques. Le SCRS a été fortement impliqué dans des cas de renvoi vers la torture mais est sorti indemne de ces scandales et de nombreux autres – tels que la falsification de preuves et l’infiltration de syndicats –, grâce à la protection que lui accorde son large mandat, le secret et l’absence d’imputabilité. Au cours de la dernière décennie, le budget du SCRS a augmenté de 140%, atteignant les 430 millions de dollar en 2009. En 2010, le SCRS employait près de 3000 personnes. Avec un gouvernement Harper majoritaire et des attitudes de droite favorisant l’accroissement de la surveillance et de l’exclusion au Canada, les problèmes liés au SCRS vont fort probablement s’amplifier. Le Réseau de la Commission populaire voit le SCRS comme un porte-étendard de la tendance politique actuelle et un puissant outil utilisé par l’État pour mettre en application des politiques racistes et répressives. Depuis 2009, notre projet Surveillance du SCRS a fait la promotion de la non collaboration avec le SCRS. ----------------- twitter.com/#!/peepcomm
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