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Avis aux anarchistes de Montréal - Notice to Montreal anarchists: AEELI (librairie l’Insoumise)Sacha Desautels, Mercredi, Novembre 16, 2011 - 19:32 Voir aussi : Réplique de Bernard Cooper à l'avis de motion proposant son expulsion de l'AEELI Assemblée de purge de l’AEELI Le 23 novembre prochain à 18h30 au local du DIRA (2035 St-Laurent) se tiendra l’assemblée de l’AEELI, l’OBNL qui est propriétaire de la librairie l’Insoumise et du bâtiment qui l’abrite. La présente est pour vous aviser qu’il s’y tiendra, si la tendance se maintient, un débat sur l’expulsion de Bernard Cooper, le principal artisan de la petite révolution qu’à connu l’organisation en 2004 et qui a conduit à la création de la nouvelle librairie l’Insoumise. An AEELI Purge Assembly On November 23, 6:30 p.m. at the DIRA (2035 St-Laurent) the AEELI --the non-profit organization that owns the Insoumise bookstore and building-- will hold an assembly. This is to inform you that there will be a debate, if the trend continues, on the expulsion of Bernard Cooper, the principal architect of the little revolution that took place in the organization in 2004 that led the creation of the new Insoumise bookstore. English follows Des événements qui se sont déroulés depuis le début de l’année dans l’organisation ont soulevé des doutes sur les intentions officiellement déclarées par les partisan-ne-s de l’expulsion. Ce qui me trouble grandement c’est le précédent exceptionnel qui risque de se concrétiser le 23 novembre, car il semblerait qu’à l’heure actuelle une majorité des membres soit favorable à une expulsion précédée par une parodie de justice. Pourtant, lors des changements survenus en 2004, les membres avaient procédés à l’expulsion de Moishe Dolman et ses collaborateurs en deux temps : le dépôt des accusations et des preuves puis une nouvelle assemblée pour déterminer le verdict. Ce qui avait permit aux accusés de préparer leur défense. Ils furent accusés d’une multitude de maux sans commune mesure avec ce dont est actuellement accusé Bernard Cooper. Lors de l’assemblée du 19 octobre, un avis de motion accusatoire, mais sans preuve, fut déposé contre Bernard Cooper. En réponse, l’accusé proposa des critères qui permettraient de justifier une expulsion. Ce qui fut rejeté à la majorité. Comment accepter qu’un membre d’une organisation qui se dit libertaire puisse être mis au banc des accusés sans avoir la possibilité de se défendre dans un procès dont on ne connaît pas les preuves? Comment expliquer ce changement drastique de mode de gestion des conflits pour un membre dont on reconnaît d’ailleurs l’apport considérable au projet? En regard des autres événements survenus depuis le début de l’année, nous assistons peut-être à une application tordue de la mission et des règles de l’organisation qui étaient sensé garantir une gestion transparente et imputable. Ce projet -le bâtiment et la librairie-- n'est pas une simple «propriété anarchiste» appartenant à certains anarchistes. Cette ressource, ce bien anarchiste, «est redevable au milieu libertaire, elle lui appartient essentiellement» (Mission de L'AEELI). Devant l’apparente indifférence, voir l’hostilité latente, que manifeste de nombreux-ses membres du milieu libertaire pour ce projet, doit-on s’étonner que l’AEELI puisse connaître une dérive vers un mode de gestion opaque et expéditif, aussi caractérisé par la prédominance d’un fonctionnement informel et affinitaire? En somme, le retour à la situation d’avant 2004. Si je vous avise aujourd’hui de mes inquiétudes, c’est pour que l’histoire retienne que cet avertissement a été lancé, c’est pour agir en accord avec ma conscience et pouvoir me dire plus tard que j’ai fait quelque chose. Moi qui ait investit mes principaux efforts militants dans ce projet au cours de sept dernières années et qui assiste impuissant au traitement qu’on risque d’infliger à un des mes pairs qui, comme moi, s’est autant investit sinon plus, je ne peux me taire. Pour connaître en détail ce qui me permet d’avancer un tel constat, vous pouvez vous présenter à l’assemblée du 23 novembre, car les assemblées de l’AEELI sont ouvertes aux libertaires, ou me faire parvenir votre intérêt par courriel (fizi...@gmail.com). Vous connaîtrez alors le contenu du texte critique que je compte déposer à ce moment. Salutation libertaire
Notice to Montreal anarchists On November 23, 6:30 p.m. at the DIRA (2035 St-Laurent) the AEELI --the non-profit organization that owns the Insoumise bookstore and building-- will hold an assembly. This is to inform you that there will be a debate, if the trend continues, on the expulsion of Bernard Cooper, the principal architect of the little revolution that took place in the organization in 2004 that led the creation of the new Insoumise bookstore. Since the beginning of the year, events have occurred that raise doubts about the official intentions declared by partisans of the expulsion. What troubles me greatly is the exceptional precedent that risks happening on the 23rd of November, because it seems that at present, a majority of members is in favour of a expulsion, preceded by a parody of justice. Even though in 2004, when we undertook important changes, members had carried out the expulsion of Moishe Dolman and his collaborators in the proper stages: Accusations and evidence was tabled and adopted at one meeting, and they were allowed to prepare their defence, and to have a hearing. In a subsequent assembly, a verdict was then determined. They were accused of numerous failings and evils well out of proportion to what is being reproached of Bernard Cooper. At an assembly on October 19th, an accusation-laden motion devoid of evidence was tabled against Bernard Cooper. In response the accused proposed criteria which would permit justifying an expulsion. This was rejected by the majority. How can one accept that a member of an organization professing to be libertarian be put in the dock and accused without possibility of defending himself in a trial where no evidence is offered? How does one explain this drastic change in conflict management for a member also recognized for his significant contribution to the project? Considering other incidents having happened since the beginning of the year, we are maybe witnessing a twisted application of the Mission and bylaws of the organization which were supposed to provide transparent and accountable administration. This project --the building and bookstore-- is not merely an "anarchist property" belonging to some anarchists. This anarchist resource "is answerable to the anarchist milieu; it essentially …belongs to this milieu" (Mission Statement of the AEELI). Given the apparent indifference, even latent hostility shown by many members of the libertarian milieu for this project, is it any wonder that the AEELI may go adrift (une dérive) towards opaque and expeditious management characterized by the predominance of informal in-group functioning? In short, the return to the situation before 2004. If I notify you today of my grave concerns, it is so that history retains that this warning was issued, it is to act according with my conscience, and so I can tell myself one day that I did something. I who have invested my main activist efforts in this project over the last seven years, and who now must powerlessly witness the treatment that may be imposed on one of my peers who, like me, has put in so much work, if not more. I can't remain quiet. For a detailed understanding of what leads me to come to such a conclusion, you can attend the meeting of November 23, since AEELI meetings are open to anarchists, or you can send an email to fizi...@gmail.com You will then learn about the critical text that I intend to table at that time. Libertarian greetings,
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