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Où en est la résistance ici ? Alors qu’au «BC», la guerre a été déclarée contre les projets dévastateurs miniers et...Anonyme, Mardi, Novembre 15, 2011 - 22:31 (Analyses | Aboriginal Nations | Ecologie | Economy | Globalisation | Imperialism | Politiques & classes sociales | Resistance & Activism) Texte sur la résistance écologiste et autochtone au soi-disant « Québec » ainsi que dans la soi-disant « Colombie-Britannique » suivi de la traduction d’une déclaration de la Seconde assemblée indigène contre le minage et les pipelines qui avait lieu dans un territoire Salish appelé « Vancouver » par les forces d’occupation. Pendant qu’ici, au soi-disant «Québec», le Plan Nord est en cours et s’accentuera dans le prochain futur ainsi que tout plein de projets de «développement» minier, gazier, pétrolier, nucléaire… qui continueront la destruction de l’écosystème de la partie de la planète que nous habitons, la résistance se fait attendre ou se pacifie perpétuellement. La contestation se restreint aussi trop souvent à demander au gouvernement de soutirer des redevances de cette destruction environnementale, à être incluEs dans le processus de cet écocide, de cette guerre contre la vie, ou encore à diminuer les impacts tout en les assumant. Il y a ici et là des gens qui luttent, mais il n’y pas de mouvement d’opposition massif qui ait la volonté de mettre un terme à cette catastrophe planifiée. La plupart des groupes et individuEs veulent l’aménager et non la rendre impossible. Les QuébécoisEs continuent de croire en l’État du «Québec», à son « développement » et à ses bienfaits potentiels alors que la corruption systémique d’un système qui carbure au profit n’a jamais été aussi évident. L’État du Québec est un État colonial, capitaliste, patriarcal, écocidaire… qui sert les intérêts du capitalisme, les administre à droite comme à gauche, même si plus rarement à gauche. L’État du Québec comme les autres est expansionniste, c’est dire qu’il sert l’expansion de la catastrophe appréhendée. Pour arrêter ce «développement», il va falloir mettre un terme au colonialisme, au patriarcat, au capitalisme, aux États..., à toutes ces oppressions traversales qui sont les rouages d’une machine infernale de domination, d’exploitation, de destruction et de répression. Comme l’indique le film End:Civ (à endciv.com, disponible avec sous-titres français) que je vous suggère fortement de visionner : Resist or Die !!! Si vous ne voulez pas voir le territoire réduit en abîmes industriels et votre vie avec lui, il va vous falloir vous opposer globalement et non seulement essayer de soutirer votre part du profit et du pouvoir. Aucun réformisme ne sauvera la vie, ses habitats, la biodiversité, notre existence à l’intérieur de celle-ci. Le système au complet est à détruire. Pour ce faire, il va falloir arrêter de collaborer avec les autorités qui en sont responsables et les confronter. Si vous le faites vraiment, ces autorités tenteront de vous écraser comme elles le font avec toute personne qui se radicalise. Elles lâcheront leurs flics et leurs armées sur vous comme elles l’ont fait ici exemplairement contre les Mohawks et leurs alliéEs en 1990 et bien d’autres fois. Il va falloir riposter. C’est la guerre. C’est pourquoi votre pacification est liée intrinsèquement à leur pouvoir, en est une condition. La résistance dans ces conditions ne peut être qu’armée d’esprit, de corps et autrement. Pendant qu’ici les gens massivement collaborent d’une façon ou d’une autre, en soi-disant «Colombie-Britannique», la résistance autochtone et leurs alliéEs s’organisent pour bloquer tout le processus de « développement » minier et pétrolier. Dernièrement à «Vancouver», territoire occupé des Salish de la Côte, une assemblée avait lieu pour réaffirmer leur volonté d’empêcher tout ce «développement». Cette Seconde assemblée indigène contre le minage et les pipelines (Second Indigenous Assembly Against Mining and Pipelines) a promis dans une déclaration que les projets de «développement» du gouvernement colonial du BC dirigé par Christy Clark allaient échouer. C’est un exemple que nous devrions suivre. Depuis déjà longtemps, plusieurs communautés autochtones en «Colombie-Britannique» ont dit qu’elles étaient prêtes à tout pour bloquer ces projets qui perpétueront l’écocide-génocide que subissent la terre et ses peuples. Ces communautés nous inspirent fortement. Cette assemblée est une réponse unifiée contre Canadian Aboriginal Mining Cette Seconde assemblée indigène contre le minage et les pipelines avait lieu du vendredi 4 novembre au lundi 7 novembre 2011 en territoire Salish appelé «Vancouver» par les forces d’occupation. Cette assemblée réunissait des membres de communautés de base affectées : Saliammon, Secwepemc, Wet’suwet’en, St’at’imc, Je traduis ici une partie de leur déclaration : « Les plans de Christy Clark et du gouvernement du BC, pour forcer le développement du minage et des pipelines sur des territoires indigènes non cédés, vont échouer. Nous nous opposons à ces plans et nous confronterons les États provincial et fédéral qui violent constamment nos droits et nos titres aborigènes. Le gouvernement du BC espère aussi signer dix accords sans traités pour assurer la sécurité économique des corporations. Mais le gouvernement de Clark n’a pas le droit de poursuivre son agenda économique sans consentement préalable, libre et informé et nous – gens des communautés indigènes de base – conservons notre juridiction et nos titres aborigènes sur nos territoires de manière inhérente, légalement, politiquement, économiquement, spirituellement et culturellement. Les promoteurs de ce colloque exclusif “Meeting Minds, Making Mines” donnent la fausse impression que le minage a le support large des peuples indigènes. Mais ils ne sont qu’un petit groupe de personnes indigènes bénéficiant des développements industriels. Le très petit peu de profits et d’emplois qui sont promis par les corporations et les gouvernements ne valent absolument pas l’impact dévastateur sur notre eau, nos saumons, nos réseaux alimentaires, nos sites culturels, nos habitats traditionnels, nos enfants et les futures générations. Les peuples indigènes sont affectés disproportionnellement par le développement industriel avec des taux très élevés de déchets dans nos communautés, de pollution, de maladies comme de pauvreté systémique qui se crée à travers l’empiètement sur nos territoires et la destruction de ceux-ci. Pour cette raison, nous rejetons les intérêts de profit à court terme qui motivent les développements miniers et de pipelines qui pénétrent par infraction sur nos territoires indigènes non cédés. Nous sommes les Peuples indigènes unifiés contre le minage et les pipelines ! » Pour un exemple de leur détermination, vous pouvez lire cet article Pacific Trails Pipeline and Taseko Mines kicked out of native land. à http://vancouver.mediacoop.ca/fr/story/pacific-trails-pipeline-and-taseko-mines-kicked-out-native-land/8995
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