Multimedia
Audio
Video
Photo

Révoltes sociales en Israël : “Moubarak, Assad, Netanyahou : tous pareils !”

Anonyme, Jeudi, Août 25, 2011 - 02:48

Amos-WR - Courant Communiste International

Luttes sociales et révoltes en Israël...

En Israël, depuis la mi-juillet, des centaines de milliers de gens gagnent régulièrement les rues pour manifester contre la hausse vertigineuse du coût de la vie, contre l'impossibilité croissante pour la population de se loger et contre le démantèlement de l'Etat-providence. Les manifestants réclament la “justice” sociale, mais beaucoup parlent aussi de “révolution”. Ils ne font pas mystère du fait qu'ils ont été inspirés par la vague de révolte qui a secoué le monde arabe et qui s'étend maintenant à l'Espagne et à la Grèce. La Premier ministre d'Israël, Netanyahou, dont la politique effrontément droitière semblait avoir rallié un soutien populaire, est soudain comparé à des dictateurs comme en Egypte ( Moubarak, aujourd'hui en procès pour avoir fait tirer sur les manifestants) et en Syrie (Assad ordonnant actuellement encore d'atroces massacres contre une partie croissante de la population exaspérée par son régime).

Comme dans les mouvements dans le monde arabe et en Europe, des manifestations et des campements poussent aujourd'hui dans de nombreuses villes en Israël, mais à Tel Aviv en particulier semblent avoir surgi de nulle part : des messages sur Facebook, quelques personnes installent des tentes dans des parcs... et à partir de là il y a eu entre 50 000 et 150 000 personnes rassemblées (avec plus de 200 000 le samedi 6 août et plus de 300 000 le 13 août ! ) et peut être 3 ou 4 fois plus se sont mobilisés dans l'ensemble du pays, des jeunes pour la majorité d'entre eux.

Comme dans les autres pays, les manifestants se sont fréquemment affrontés à la police. Comme dans les autres pays, les partis politiques officiels et les syndicats n'ont pas joué un rôle de premier plan dans le mouvement, même s'ils étaient certainement présents. Les gens impliqués dans le mouvement sont souvent associés au courant de la démocratie réelle et même à l'anarchisme. Un animateur interrogé sur le réseau RT News a demandé si les manifestations avaient été inspirées par les événements dans les pays arabes. Il a répondu : “Ce qui s'est passé sur la place Tahrir a eu beaucoup d'influence. Cela garde beaucoup d'influence, bien sûr. C'est quand les gens comprennent qu'ils ont le pouvoir, qu'ils peuvent s'organiser eux-mêmes, ils n'ont plus besoin d'un gouvernement pour leur dire ce qu'ils doivent faire, ils peuvent commence à dire aux gouvernements ce qu'ils veulent.” Ces points de vue, même s'ils n'expriment que l'opinion d'une minorité consciente, reflètent certainement un sentiment beaucoup plus général à l'égard de l'ensemble du système politique bourgeois, que ce soit sous sa forme dictatoriale ou démocratique.

Comme ses homologues d'ailleurs, ce mouvement est historique dans sa signification, comme l'a mentionné un journaliste israélien, Noam Sheizaf : “Contrairement à la Syrie ou à la Libye, où les dictateurs massacrent leur propre peuples par centaines, ce n'a jamais été le talon de fer qui a maintenu l'ordre social en Israël, pour autant qu'il s'agissse de la communauté juive. C'est l'endoctrinement qui l'a fait- l'idéologie dominante, pour utiliser le terme préféré par les théoriciens critiques. Et c'est cet ordre culturel (ou idéologique) qui s'est retrouvé balayé dans ce tourbillon de protestations. Pour la première fois, une grande partie de la classe moyenne juive-il est trop tôt pour évaluer l'ampleur que cette masse représente- ont reconnu que le problème n'était pas vis-à-vis d'autres Israéliens, ni avec les Arabes, ou avec tel ou tel politicien qu'il était mais avec l'ordre social tout entier, avec le système dans son ensemble. En ce sens, c'est un événement inédit dans l'histoire d'Israël.

C'est pourquoi cette contestation a un potentiel tellement énorme. C'est aussi la raison pour laquelle nous ne devrions pas en attendre de retombées politiques immédiates, je ne pense pas que nous allons voir tomber le gouvernement prochainement mais dans ses conséquences à long terme, de façon sous-jacente, c'est ce qui est sûr de se produire.” (cf. l'article “La réelle importance du mouvement des tentes”[1])

Ceux qui minimisent l'importance de ces événements

Et pourtant, il y a ceux qui ne sont que trop heureux de minimiser le sens de ces événements. La presse officielle dans sa très grande majorité les a complètement ignorés. Il y a un fort contingent de correspondants de la presse étrangère à Jérusalem - entre 800 et 1000 personnes (la deuxième en taille après ceux basés à Washington qui n'a commencé à manifester un certain intérêt envers lui que plusieurs semaines après que le mouvement ait démarré. Vous deviez chercher longtemps et avec persévérance pour le voir mentionné dans des journaux dits “progressistes” comme The Guardian ou Socialist Worker au Royaume-Uni.

Une autre tactique pour les minimiser est de les cataloguer comme représentatifs du mouvement des classes moyennes. Il est vrai que, comme pour tous les autres mouvements, nous considérons une révolte sociale très large qui peut exprimer le mécontentement de beaucoup de couches différentes de la société, allant des petits entrepreneurs jusqu'aux ouvriers à la chaîne, qui sont toutes touchées par la crise économique mondiale, par l'écart grandissant entre les riches et les pauvres, et, dans un pays comme Israël par l'aggravation des conditions de vie à cause des exigences insatiables de l'économie de guerre. Mais le terme de “classe moyenne” est devenu un synonyme de paresseux, un terme “fourre-tout” pour parler de quelqu'un qui a reçu une certaine éducation ou bénéficie d'un travail et, en Israël comme en Afrique du Nord, en Espagne ou en Grèce, un nombre croissant de jeunes gens instruits sont poussé dans les rangs du prolétariat, travaillant dans des emplois précaires mal rémunérés et peu qualifiés où l'on peut embaucher n'importe qui ; en tous cas, des secteurs plus “classiques” de la classe ouvrière ont été également impliqués dans les manifestations : le secteur public, les ouvriers dans l'industrie, les fractions les plus pauvres des chômeurs, certains d'entre eux étant des immigrés non-Juifs venus d'Afrique et d'autres pays du tiers-monde.

Il y a eu aussi une grève générale de 24 heures que la fédération syndicale Histradut a lancée pour tenter de faire face au mécontentement de ses propres adhérents.

Mais les plus grands détracteurs du mouvement sont ceux d'extrême-gauche. Comme l'a rapporté l'un des posts sur libcom [2] :“J'ai eu une grosse dispute avec une animatrice du SWP dans ma section syndicale dont l'argument était qu'il n'y avait pas de classe ouvrière en Israël. Je lui ai alors demandé qui conduisait les bus, qui construisait des routes, qui s'occupait des enfants dans les crèches et les écoles, etc. et elle juste esquivé la question et embrayé sur le sionisme et l'occupation des territoires palestiniens.”

Le même fil sur le web contenait également un lien vers un blog de gauche[3] qui a présenté une version plus sophistiquée de cet argument : “Certes, toutes les couches de la société israélienne, des syndicats aux systèmes d'éducation, les forces armées et les partis politiques dominants, sont impliqués dans un système d'apartheid. Cela était vrai dès la création, dans les formes très embryonnaires de l'Etat israélien construit dans la période du protectorat britannique. Israël est une société de colons et cela a des conséquences énormes pour le développement de la conscience de classe. Tant qu'il se développe sous le renforcement des avant-postes coloniaux, aussi longtemps que les gens sont amenés à identifier leurs intérêts avec l'expansion d'un peuplement par la colonisation, il y peu de chances de pouvoir développer une classe ouvrière révolutionnaire, une force sociale indépendante. Non seulement, il s'agit d'une société de colons et de colonisés mais ce régime est aussi soutenu par les ressources matérielles de l'impérialisme américain.”

L'idée que la classe ouvrière israélienne serait un cas particulier conduit de nombreux gauchistes à soutenir que le mouvement de protestation ne devrait pas être pris en charge ou ne devrait être soutenu que s'il prenait d'abord position sur la question palestinienne : “ Les manifestations sociales sont deux fois plus importantes depuis les années 1970 et devraient se traduire dans des politiques de réformes ou même de remaniement gouvernemental. Mais jusqu'à ce que les réformes portent sur toutes les questions au coeur de la situation d'oppression et de discrimination envers les logements, jusqu'à ce que les changements politiques mettent les Palestiniens sur un pied d'égalité avec les Israéliens, jusqu'a ce que les avis d'expulsion des terres ne soient plus traitées arbitrairement, les programmes de réforme sont vains et les manifestations sont inutiles”, le mouvement de protestation unilatérale “libérale” d'Israël n'est pas un mouvement digne de le rejoindre, ni même de le soutenir”, Sami Kishawi[4] sur le blog “Seize minutes pour la Palestine”.

En Espagne, parmi les participants au mouvement du 15-mai, des débats similaires se sont déroulés, par exemple autour d'une proposition selon laquelle “les manifestants israéliens ne devraient être soutenus que “s'ils prennent position, en tant que mouvement, sur la question palestinienne, en dénonçant clairement et l'ouvertement l'occupation des territoires, le blocus autour de Gaza et [en appelant à] la fin des colonisations” (sur le même fil, dans libcom.)

Une réponse est en train d'être donnée dans la pratique par le mouvement en Israël à ces arguments gauchistes. D’abord, le problème se déroule dans les rues israéliennes et il est dèjà difficile de faire une division entre les Juifs, les Arabes et les autres. Quelques exemples : à Jaffa, des dizaines de manifestants arabes comme juifs portaient des pancartes écrites à la fois en Hébreu et en Arabe où on pouvait lire “Les Arabes et les Juifs veulent un logement au prix abordable” et “Jaffa ne veut pas d'offres de logements réservées aux riches.”

Des militants arabes unt installé un campement dans le centre de Taibeh et des centaines de personnes le visitent chaque nuit. “ Ceci est une protestation sociale consécutive à la détresse profonde dans la communauté arabe. Tous les Arabes souffrent du coût de la vie et de la pénurie de logements” comme l'a dit l'un des organisateurs, le docteur Zoheir. Un certain nombre de jeunes Druzes ont dressé des tentes à l'extérieur des villages de Yarka et de Julis, en Galilée Occidentale. “Nous essayons d'attirer tout le monde dans les tentes pour nous joindre la manifestation” a déclaré Wadji Khatar, l'un des initiateurs de la protestation. Un campement rassemblant Juifs et Palestiniens a été mis en place dans la ville d'Akko, ainsi que dans Jérusalem-Est où il y a eu des manifestations de Juifs et d'Arabes pour protester contre l'expulsion de ces derniers, partant du quartier de Cheikh Jarrah. A Tel-Aviv, des contacts ont été établis avec les résidents de camps de réfugiés dans les territoires occupés, qui ont visité à leur tour les villages de tentes et ont engagé des discussions avec les manifestants.[5]

Dans le Parc Levinsky, au Sud de Tel-Aviv le lundi 1er août, où le deuxième plus grand village de tentes a résisté pendant près d'une semaine, plus d'une centaine d'immigrés et de réfugiés africains se sont réunis[6] pour débattre des protestations contre les conditions de vie actuelles à travers le pays.

Il n'y a aucune raison d'accepter l'austérité

De nombreux manifestants ont exprimé leur frustration face à la manière dont la rengaine incessante sur la “sécurité” et sur la menace du terrorisme est utilisée pour faire accepter la misère économique et sociale croissante. Certains ont ouvertement mis en garde contre le danger que le gouvernement pourrait provoquer des affrontements militaires ou même une nouvelle guerre pour restaurer “l'union nationale” et diviser le mouvement de protestation.[7] Comme cela se produit, le gouvernement Netanyahou semble se tenir en retrait pour le moment, pris de cours et essayant de recourir à toutes sortes d'expédients pour prendre la température du mouvement. Il n'en demeure pas moins qu'il y a effectivement une prise de conscience croissante que la situation militaire et la situation sociale sont très étroitement liées.

Comme toujours, la situation matérielle de la classe ouvrière est la clé du développement de la conscience et le mouvement social actuel accélère grandement la possibilité d'appréhender le situation militaire d'un point de vue de classe. Le prolétariat israélien, souvent décrit par l'aile gauche du capital comme “une caste de privilégiés vivant en dehors de la misère des Palestiniens”, paie effectivement très cher la note de “l'effort du guerre” dans sa chair, en termes de dommages psychiques comme à travers une paupérisation matérielle. Un exemple très précis lié à l'un des principaux enjeux du mouvement social en cours, c'est la question du logement : le gouvernement verse des sommes exorbitantes pour aider à établir des colonies dans les territoires occupés plutôt que d'augmenter le parc des logements dans le reste d'Israël.

L'importance du mouvement actuel en Israël, avec toutes ses confusions et hésitations, c'est qu'il a très clairement confirmé l'existence de l'exploitation de classe et de la lutte de classe au sein de l'apparent monolithisme national de l'Etat d'Israël. La défense des conditions de vie de la classe ouvrière se heurtera inévitablement aux sacrifices exigés par la guerre et par conséquent toutes les questions politiques concrètes posées par la guerre devront être soulevées, débattues et clarifiées : les lois discriminatoires en Israël et dans les territoires occupés, la brutalité de l'occupation, la conscription et jusqu'à l'idéologie du sionisme et du faux idéal de l'Etat juif. Certes, ces questions sont difficiles et les réponses peuvent diviser comme il y a eu une forte tentation d'éviter de les poser directement. Mais la politique a un chemin pour s'immiscer dans tous les conflits sociaux. Un exemple en a été donné par le conflit croissant entre les manifestants et des représentants de l'extrême droite “kahaniste” qui veulent expulser les Arabes d'Israël comme avec des colons “fondamentalistes” qui voient les manifestants comme des traîtres à la nation.

Mais ce ne serait pas une avancée si le mouvement qui a rejeté ces idéologies de droite adoptait les positions de l'aile gauche du capital : le soutien au nationalisme palestinien, une solution pour créer deux Etats ou un “Etat laïque et démocratique”. L'actuelle vague de révoltes contre l'austérité capitaliste ouvre la porte à une toute autre solution : la solidarité de tous les exploités face à toutes les divisions religieuses ou nationales ; la lutte de classes dans tous les pays dans le but de faire la révolution dans le monde entier qui sera la négation des frontières nationales et l'abolition des Etats. Il y a un an ou deux, une telle perspective aurait semblé totalement utopique à la plupart des gens . Aujourd'hui, un nombre croissant de personnes voit la révolution mondiale comme une alternative réaliste à l'ordre du monde capitaliste en train de s'effondrer.

Amos-WR - Courant Communiste International


 

[1] http://972mag.com/the-essence-of-the-tent-protest-2128-7201/

[2] http://libcom.org/forums/news/israelis-take-streets-protesting-rising-pr...

[3] http://leninology.blogspot.com/2011/08/few-observations-on-israel-protes...

[4] http://smpalestine.com/author/samikishawi/

[5] Une des Israéliennes qui a pris part à ces discussions décrit ainsi les effets positifs (voir par exemple l'interview de Stav Shafir sur RT News) que celles-ci ont eu sur le développement de la conscience et de la solidarité : “Nos hôtesses, certaines religieusement voilées, écoutent attentivement l'histoire des jeunes juifs de la classe moyenne qui n'ont pas d'endroit pour vivre, pour étudier et pour travailler. Les tentes sont si nombreuses et si petites. Elles hochaient la tête de surprise, exprimant leur sympathie et peut être même un certain plaisir à mesure que s'exprimaient de nouvelles possibilités de solidarité. Une femme à la langue bien pendue a lancé un slogan auquel aucun d'entre nous n'avait jamais pensé : “Hada Muchayem Lajiyin Israelliyn !”- “Un camp de réfugiés pour les Israéliens !”, s'est-elle exclamée.

Nous avons ri de cette petite blague. C'est sûr, nous n'avons pas du tout les mêmes conditions de vie- ou peut-être juste un petit quelque chose, après tout. Les jeunes de Rotschild (puisse Allah les aider et qu'ils récoltent les fruits de leur contestation !) sont censés pouvoir se lever à l'heure qu'ils veulent et peuvent réintégrer à tout moment la grisaille de la vie à laquelle ils étaient habitués avant de s'installer dans la chaleur caniculaire du boulevard central. Cependant, ils sont condamnés à se trouver tout au bout de la chaîne israélienne d'obtention de logements- sans propriété, sans terre et sans toit qui soit à eux. Certaines des femmes qui étaient avec nous ce soir-là, pleines de curiosité et de passion pour se divertir-ont vécu dans la “réalité” des camps de réfugiés la plus grande partie de leur existence. Certaines sont nées dedans, d'autres se sont mariées et ont déménagé de leurs maisons en ruines en partageant pendant de nombreuses années le sort des nombreuses familles entassées dans des tentes de fortune à la périphérie des villes et des villages de Cisjordanie.

Les “camps de réfugiés” des habitants en colère d'Israël s'éveillent ces jours-ci dans tout le pays et sortent d'une fausse conscience qui les a amenés jusqu’à cette rencontre délicate de l'été 2011. Il ne s'agit pas d'une étape facile, mais cela vaut la peine de faire l'effort d'aller jusqu'au bout du chemin, jusqu'à la racine de nos problèmes. Ceux d'entre nous qui ont eu le privilège le week-end dernier de danser, de chanter, de se tenir bras dessus bras dessous sur un toit de Tel-Aviv avec nos amies des villages et des camps de réfugiés des territoires occupés, ne consentiront jamais à abandonner avec des gens que nous considérions autrefois comme des ennemis. Il suffit de penser combien de bons appartements pourraient être construits avec les sommes gaspillées au cours de décennies entières pour renforcer l'idée stupide selon laquelle tous les non-Juifs constitueraient “un danger pour notre démographie.”

[6] http://mondoweiss.net/2011/08/will-israels-tent-protesters-awaken-to-the...

[7] http://www.youtube.com/watch?v=6i6JKSGEs8Y&feature=player_embedded#at=31

CCI
www.internationalism.org


Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.