Ils nous emmerdent. Le nationalisme québécois.

Nationalisme

Ils ne verront jamais leur « Pays en devenir » devenir un pays. Ils mourront sans vivre ce rêve qui les a nourrit une bonne partie de leur vie. Donc ils capotent. Ils vivent dans un monde parallèle. Ils voient des choses que le reste du peuple ne voit pas. Leur idéologie, comme toute idéologie, les aveugles. Cécité totale. Fuite en avant. Ils ont eu le pouvoir pendant au moins 16 ans et RIEN. Toujours pas de pays. Ils ont débuté à gauche, ils finissent à la Chambre de commerce. Ils ont blâmé les commandites, la multiplication des drapeaux rouges, les campagnes de publicité, la vendeuse d’Eaton (elle est à la retraite depuis longtemps mais toujours aussi inquiétante), il y a aussi ce mystère entourant la ville de Québec…

Est-on encore parti pour un autre freak show nationaliste-schizophrénique-disjoncté des neurones? On dirait bien.

Serait-il possible que ces gens aient le courage de proposer enfin, clairement, leur vision à la population en se réunissant, dans un premier temps, en un seul gros parti (il en existe présentement un, en passant) et, dans un second temps, lors de la prochaine élection provinciale, de mettre cartes sur table et de dire au peuple la chose suivante : « Si vous votez pour le Parti Québécois, vous votez automatiquement pour la séparation d’avec le reste du Canada et pour l’indépendance du Québec. Si nous sommes élus, nous entreprendrons immédiatement les procédures pour devenir un pays indépendant. Avec un référendum final dans 3 mois». Oui je sais, la syntaxe n’est pas fameuse, mais parfois, rien ne remplace le langage de l’homme de la rue.

Mais ils n’auront pas ce courage. Ils vont nous emmerder avec leurs discours sans fin, leurs textes de 503 pages dignes de l’ère du vide, leurs allégories, leurs délires patriotiques, le bleu du drapeau et Céline et le Cirque du soleil et bla bla bla. Fuck, l’automne ne va pas être triste, il va être mortel.

Martin Richard
Montréal,
22 août 2011