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Vigile hebdomadaire en soutien aux prisonniers en grève de la faimCMAQ via Mic, Jeudi, Juillet 21, 2011 - 18:48 2011-07-22 12:00 2011-07-22 13:30 Quand: De midi à 13h30, chaque vendredi à partir du 8 juillet et jusqu'à la fin de la grève Où: au Consulat des États-Unis au 1155 rue St-Alexandre (métro Place des Arts) Depuis le 1er juillet, des prisonniers dans l'unité d'isolement à long terme de la prison de Pelican Bay et d'autres prisons en Californie ont entamé une grève de la faim indéfinie pour tenter d'obtenir de modestes améliorations dans leurs conditions. Ces hommes sont détenus dans leurs cellules, seuls, entre 22h et demie et 24 heures par jour, on leur sert de la nourriture malsaine, ils sont punis collectivement pour les actions d'individus et on leur refuse régulièrement (et sans raison) l'accès à des programmes et à des agréments qui sont considérés standards dans des établissements semblables dans d'autres États et au niveau fédéral. Il a été démontré que l'isolement a des effets très graves sur la santé physique et psychologique même après une courte période de temps. Plusieurs des prisonniers californiens ont passé des décennies à endurer de telles conditions. Pour une dénonciation sans fondement et forcée d'un autre détenu ou pour le caprice d'un officiel de la prison, les prisonniers sont condamnés à cette vie d'enfer. Une fois en isolement, la seule manière d'en sortir est de dénoncer d'autres prisonniers, qui seront à leur tour placés en isolement. Cela crée un cercle vicieux d'accusations incertaines et souvent fausses obtenues sous la torture. En réponse à ces conditions, de nombreux hommes détenus à Pelican Bay et dans d'autres prisons se sont unis et se sont engagés à mettre leur vie en jeu. Comme James Crowford et Mutop DuGuya de Pelican Bay expliquent: «Personne ne veut mourir. Mais dans le système actuel qui équivaut à de la torture intense, quel choix avons-nous? Si nous devons mourir, ce sera sur nos propres termes.» Les revendications des prisonniers sont modestes: 1. Éliminez les punitions collectives. Les États-Unis comptent présentement plus de 2 300 000 prisonniers et d'après certaines études près de 100 000 d'entre eux sont en isolement. Entre temps, ici au Canada, les autochtones et les personnes de couleur sont détenus en plus grande proportion que leur nombre et ces tendances ne vont aller qu'en empirant vu le nouveau projet de loi sur le crime du gouvernement. En 2005 et 2012, le budget du Service correctionnel du Canada (SCC) aura doublé, alors que plusieurs nouvelles prisons sont construites pour suivre l'augmentation massive du nombre de prisonniers. À la recherche des «meilleurs» moyens pour maintenir de plus en plus de gens derrière les barreaux, des responsables du SCC ont visité des prisons «supermax» aux États-Unis semblables à celle de Pelican Bay. Le Canada suit les politiques de crime et châtiment du pays qui a le plus haut taux d'incarcération au monde. Soutenir la lutte des prisonniers torturés aux États-Unis c'est soutenir la lutte contre les tentatives du gouvernement canadien d'implanter et de développer des politiques semblables ici! À partir du 8 juillet et pour la durée de la grève de la faim, il y aura des vigiles hebdomadaires au consulat des États-Unis, au 1155 rue St-Alexandre, chaque vendredi à midi. Amenez des pancartes et du bruit! D'autres activités seront organisées à Montréal. Pour plus d'information: Comité d’appui avec la grève de la faim / Hungerstrike Support Committee www.contrelesprisons.blogspot.com Téléphone: 514 570-6256 Courriel: montrealcontreprisons (at) gmail.com
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