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Montréal, le 3 juillet

Dimanche après-midi dans la région de Montréal des manifs ont été réalisées en solidarité avec les prisonniers de Pelican Bay en grève de la faim et avec les prisonniers partout.

Un groupe d'environ 30 personnes est apparu au complexe pénitentiaire à Laval comprenant du Centre Fédéral de Formation, l'Établissement Montée St-François et de l'Établissement Leclerc et aussi le Centre Canadien de Prévention de l'Immigration qui détient les immigrants qui sont en attente d'expulsion et est opéré comme s'il s'agissait d'un centre pénitentiaire à sécurité maximale.

Bien que les screws ont tenté de bloquer la voie avec leurs véhicules et de noyer le chant de slogans avec leurs sirènes, le groupe de camarades a réussi à ce faufiler avec leurs bannières jusqu'à la barrière criant des slogans de solidarité comme «NOTRE PASSION POUR LA LIBERTÉ EST PLUS FORTE QUE LEURS PRISONS» et evec des tirs de feux d'artifice. Sur les bannières déployées on pouvait lire: «POUR UN MONDE SANS PATRONS, NI FLICS, NI PRISONS Ⓐ» «DE CALIFORNIE AU QUÉBEC APPUYONS LES PRISONNIERS EN LUTTE» et une troisième avec une boîte postale à laquelle les prisonniers pourraient écrire. Le groupe a ensuite été en mesure de continuer d'amener leur solidarité à toutes les sections du complexe.

Un groupe est plus tard apparu au Centre de Détention Bordeau avec des chants, des bannières, des flares et des feux d'artifice. Ensuite, ils ont défilé dans le quartier environnant distribuant des tracts et des chants et ont finalement atteint le Centre de Détention Tanguay pour femmes. À ce point les porcs étaient arrivés, mais les gens ont été capables d'atteindre les clôtures et d'avoir un contact visuel avec un groupe de femmes détenues dans la cour de la prison et pendant que le groupe de camarades criait des slogans, se jetant contre la clôture, l'escaladant et la secouant les femmes ont répondu en criant leur joie pour la solidarité.

Avec la présence de porcs en croissance, le groupe s'est ensuite redirigé à travers le quartier environnant tout en scandant «FLICS, PORCS, ASSASSINS», prenant la rue, distribuant des tracts avec une forte présence de voitures de police du SPVM suivant derrière et à plusieurs reprises les exhortant de quitter la rue à laquelle les camarades ont répondu en scandant encore plus fort. Tout le monde a été capable de revenir à un bus qui les a amener au centre-ville après un peu d'harcellement par le SPVM avant de partir et ensuite d'être suivi par une de leur voiture jusqu'à ce que le groupe s'est dispersés en arrivant à une station de métro.

Voici le texte du tract:

PRISONNIERS EN CALIFORNIE EN GRÈVE DE LA FAIM D'UNE DURÉE INDÉTERMINÉE!

Ce premier juillet, des douzaines de prisonniers dans des unités d’isolement long terme (USLs)commencèrent une grève de la faim d’une durée indéterminée.

Ces hommes sont dans leurs cellules, de 22 à 24 heures par jour. La plupart d'entre eux sont là apr avoir été catalogués comme un membre actif d'une gang, le plus souvent grâce à des renseignements sans fondements (ex.: cataloguer des groupes culturels ou d'épanouissement personnel en tant que gang). L'isolement a été associé avec certitude à une détérioration psychologique, mais plusieurs prisonniers vivent dans les ULS depuis déjà des décennies. La seule façon de sortir de cette lente torture est de devenir un délateur; c'est à dire en donnant de l’information au sujet d’autres prisonniers, une situation provoquant à coup sûr de fausses accusations.

Ces prisonniers se font servir des aliments insalubres et malsains, punir en collectivité pour des actions qu'ils ont commis individuellement et se voient refusés régulièrement – et sans raison – l’accès aux programmes et installations considérés de base, tel que des programmes d’épanouissement personnel et d’éducation, un appel téléphonique par semaine et des vêtements chauds. Répliquant contre ces conditions ces prisonniers se sont unis et engagés à mettre leur vie en jeu.

Les revendications des prisonniers sont les suivantes:

1. L’élimination des peines de groupe.
2. L’abolition des politiques de délation et la modification du critère relié au statut de gang actif/inactif.
3. La conformité aux recommandations faites par la commission des États-Unis sur la sécurité et la violence en prison (2006) par rapport à la fin de l’isolement cellulaire à long terme.
4. Fournir des aliments adéquats.
5. Accroître et fournir des programmes constructifs et des privilèges pour les détenus enfermés dans les ULS pour une durée indéterminée.

Les États-Unis ont maintenant plus de 2 000 000 de prisonniers et prisonnières, près de 100 000 d’entre eux et elles sont en isolement. Au même moment, le gouvernement du Canada se prépare pour une montée fulgurante du nombre de prisonniers et prisonnières à la suite de nouvelles lois et de nouveaux projets de loi (par exemple, le « projet de loi omnibus sur le crime »).

Soutenir le combat des détenus résidant dans des ULS aux États-Unis veut aussi dire combattre les tentatives d’exécution et d’accroissement de ces politiques ici, de la part de gouvernement canadien!

PIQUETAGE AU CONSULAT DES ÉTATS-UNIS! (8 juillet, 15 juillet, etc.)
Midi à 13 h 30, 1155 rue St-Alexandre Chaque vendredi à midi tant et aussi longtemps que la grève continue!

MANIFESTATION EN SOLIDARITÉ LE 16 JUILLET!
Samedi 16 juillet à 13 h au carré Dorchester (métro Peel) : dénonçons les entrepreneurs de prisons à Montréal

COMITÉ DE SOUTIEN DE LA GRÈVE DE LA FAIM
contrelesprisons.blogspot.com