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«Ensemble nous pourrons manger, divisés nous resterons affamés»Mac de Montréal, Lundi, Avril 18, 2011 - 15:38 2011-05-05 19:00 2011-05-05 21:00 6839A, rue Drolet LA LUTTE DES CHÔMEURS AVANT LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE: Au cours de la Grande Dépression, les chômeurs de Toronto ont affronté les forces policières et les autorités, alors qu’ils luttaient pour de meilleures conditions de vie et le droit de s’assembler dans les parcs publics. Ils dénonçaient notamment leurs conditions d’existence et la surpopulation au sein des refuges de la ville. Les sans-travail exigeaient l’abolition des auberges et l’attribution d’aide en espèces pour l’accès au logis. Dans les banlieues, les organisations ouvrières militantes repoussaient les huissiers et protégeaient les familles de chômeurs contre les évictions. Les mêmes organisations occupaient les bureaux de secours direct, gardant souvent les administrateurs en otage pendant de longues heures, jusqu’à ce que leurs demandes de hausses de prestations soient respectées. Souvent, les bénéficiaires de secours direct refusaient le travail qui leur était proposé et faisaient la grève pour attirer l’attention sur leurs conditions de vie. Ils revendiquaient un secours direct accru ainsi que des versements en argent plutôt que des coupons alimentaires. Des délégations de chômeurs issues des organisations ouvrières se rendaient, avec plusieurs supporters, aux conseils municipaux afin d’obtenir des politiciens des emplois ou de meilleurs versements. Souvent, les chômeurs se faisaient violemment expulser de ces locaux par les autorités locales, qui refusaient de recevoir leurs délégations. Les organisateurs de ces associations militantes se faisaient régulièrement arrêter, parfois durant des raids nocturnes, par les autorités décidées à écraser leur mouvement. Malgré le fait que les combats des chômeurs de Toronto et ses banlieues, comme ceux de leurs camarades du Québec, ont jeté les bases aux réformes majeures acquises au cours des années 1940 comme l’assurance-chômage, l’assurance santé et la construction de logements sociaux, leur histoire reste méconnue. Bien que l’information sur le sort des pauvres de cette période soit abondante, il est difficile de trouver des documents concernant le mouvement ouvrier militant. Au cours des cinq dernières années, Gaétan Héroux, un militant impliqué avec la Coalition ontarienne contre la pauvreté (OCAP), a recherché de tels documents et sources. Nous vous invitons à passer une soirée en sa compagnie, à partager son savoir et discuter du radicalisme militant des chômeurs d’avant-guerre et des leçons qu’on peut en tirer aujourd’hui. Une invitation du MAC de Montréal.
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