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Les femmes et le Black BlocAnonyme, Lundi, Avril 18, 2011 - 07:16 Tiré du magazine when women attack! Traduction française trouvée dans la Mauvaise Herbe En tant qu’anarchiste, je suis pour confronter l’oppression directement et physiquement, peu importe ou et quand elle se présente. Je ne suis pas intéressée a jouer un rôle symbolique ou passif. Je refuse la prétention fausse d’une possibilité de dialogue avec le pouvoir (speaking truth to power). Je refuse le rôle d’activiste ou n’importe quel autre acte aliénant ou mondain pour apaiser ma culpabilité. Je désire attaquer efficacement et sans excuse l’élite dirigeante chaque fois que l’opportunité se présente et je veux créer un espace pour qu’une telle opportunité émerge ou elle n’existe pas déjà. Je veux voir des multinationales, les sweatshops, les stations de police, les basses militaires et les édifices du gouvernement brûlés entièrement. Je veux détruire ce qui me détruire ce qui me détruit, détruire ce qui aspire a détruire toute la vie sur cette planète et je refuse de jouer le rôle de diplomate ou d’accepter tout compromis autre que ma libération totale. Après avoir lu ce que je viens d’écrire, plusieurs croiront que je suis un homme. Alors qu’ils mange de la marde(fuck them!!) et si vous êtes l’un ou l’une de ces personnes, alors aller vous faire foutre a votre tour(fuck you!!!). Je suis une femme et je suis vraiment tannée de cette mentalité ou seuls les hommes peuvent être agressifs, ou seuls les hommes sont poussés a exprimer leur rage physiquement et passionnément et que la violence est une caractéristique purement masculine et repoussante. Je rencontre constamment des gens qui s’affirment anarchiste, mais qui sont plutôt des activiste pacifiste progressistes qui considère le Black Block(ou toute autre force qui attaque directement les patrons) macho, souvent en pensant que le Black Block n’attire que des hommes blancs, punk et privilégiés. Peut-être que ça les attire, mais ça attire aussi une variété des femme et de gens de couleurs qui sont ou ne sont pas des punks. Il y a peut-être un trou-du-cul macho de temps a autre qui est intéressé ou qui fait partie d’un Black Block, mais c’est une question d’individus et non un problème avec le Bloc en soi, ni une question de genre ou de sexe. On dirait que les gens qui partage cette mentalité ont l’impression que les femmes sont fondamentalement passives, diplomates ou seulement intéressées a prendre soin de leur communauté et que nous sommes aliénées de toute émotion humaine exprimée violemment. Tout ça c’est de la bull shit!!!!!!! C’est juste un autre exemple de sexisme déguisé en féminisme. Je suis en colère et pour de bonne raisons. Quand je pense a ce que le patriarcat ma fait, a ce qu’il a fait a toute les femmes, a la terre et même aux hommes. Se faire regarder comme victime potentielle par ceux qui sont clairement mes ennemis est suffisant; être perçue comme tel par ceux qui se disent mes camarade est totalement inacceptable. Pour être clair, cette forme de lutte est inspirée, par beaucoup plus qu’une rage monochromatique, même si elle s’avère justifiée. Le désir d’attaquer tout système de contrôle ne peut pas être soutenu que par une rage passionnée, peu importe la puissance de l’émotion, ni par le courage de se mettre volontairement en danger. Si cela étais le cas, nous serions tous crevés en quelque mois et il serait facile d’être récupéré pas ceux qui désirent gérer le mécontentement a l’intérieur d’un étroit formant idéologique. Le désir urgent de lutter est plutôt nourri par un champ complexe d’émotions et par une compréhension profonde de l’origine des problèmes auxquels nous sommes confrontés et de ce qui a besoin de changer. Décidément, il y a un besoin pressant de prendre soin les uns des autres, mais ce désir vient de chacun d’entres nous et non seulement des femmes. La vie est un jeu extatique entre la création et la destruction. Nous devons créer des relations et des communautés chaleureuses en même temps que nous devons détruire ce empêche notre libération et reconnaître que ceci n’est ni macho, ni patriarcal. Ce qui est actuellement patriarcal, et également lâche, est l’idée que nous avons besoin de réprimer nos émotions et nos instincts et de rationaliser et de théoriser notre fuite en dehors de cette catastrophe total dans la quelle nous nous retrouvons. Ne pas être a l’affût de nos émotions et de nos instincts est une des raisons majeure pour laquelle nous sommes dans la situation actuelle et c’est exactement ce que les patriarches nous ont exhorté de faire depuis les débuts du patriarcat. La civilisation a toujours dit que les femme sont plus émotive, plus rationnel et plus proche de la nature que les hommes qui sont rationnels, logiques et plus proches du ciel. Définitivement, ceci est un problème. Nous avons tous la capacité de reconnaître également nos émotions, notre raison et nous avons un besoin pressant de porter attention et de respecter les émotions et les instincts que nous avons oubliés. Et non, je ne suis pas en train de surcompenser(overcompensate) ou de jouer un rôle masculin pour me rebeller contre mon rôle prescrit de femme. Je n’agis pas comme un homme parce que je n’aime pas ce que ça implique d »être une femme dans cette culture. J’exprime ce qui est une qualité essentiellement humaine -le désir de liberté- de la facon la plus direct possible et cela n’a rien a voir avec le sexe, a part que le fait d’être une femme rend tout cela plus urgent. J’agis en fonction de mes propres désirs et ces désirs ne seront dictés par personne. |
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