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Le ministre Jason Kenney ne dit pas la vérité sur l’expulsion de Dany Villanuevalacrap, Jeudi, Avril 7, 2011 - 18:57 Le Comité de soutien à Dany Villanueva tient à réagir aux propos tenus par le ministre de l’immigration Jason Kenney, qui a déclaré aujourd’hui à un journaliste de Rue Frontenac que ce ne sont pas les politiciens qui décident qui sont ceux et celle qui peuvent rester au Canada. *** « Ce n'est pas à nous, les politiciens, de décider qui doit rester au Canada et qui doit être renvoyé aux frontières », a déclaré le ministre Kenney à un journaliste de Rue Frontenac, aujourd’hui. Le ministre Kenney ne dit pas la vérité. Quiconque connait le moindrement la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés sait pertinemment bien que les politiciens jouent un rôle clé dans la mécanique des procédures de déportation et d’interdiction de territoire de ceux et celles qui ne jouissent pas de la citoyenneté canadienne. Ainsi, l’article 44(1) de cette loi prévoit qu’un agent de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) peut rédiger un rapport lorsqu’il estime qu’un résident permanent doit faire l’objet d’une interdiction de territoire. Le rapport de l’ASFC est ensuite transmis au ministre de la Sécurité publique, qui lui doit décider s’il défère ou non le dossier à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR). La vérité est que Dany Villanueva ne ferait pas face à une menace de déportation aujourd’hui n’eut été de la décision d’un politicien conservateur, en l’occurrence le ministre de la Sécurité publique et député de Provencher, monsieur Vic Toews, de déférer son dossier devant la CISR, en janvier 2010. Monsieur Kenney, pourquoi ne dites-vous pas la vérité à la population ? Depuis le début, les sympathisants à la cause de la famille Villanueva se posent de sérieuses questions sur les motivations qui sont à l’origine de la décision du ministre conservateur de déférer le dossier de Dany Villanueva devant la CISR. En effet, le rapport que l’ASFC est fondée sur une condamnation pour le vol d’une chaine au cou prononcée contre Dany Villanueva en avril 2006. En octobre 2007, cette condamnation a fait l’objet d’un rapport de l’ASFC en vertu de l’article 44(1) de la loi. Or, le ministre de la Sécurité publique de l’époque n’avait pas donné suite à ce rapport. Monsieur Kenney, pourquoi votre gouvernement ne voyait-il pas de problème à ce que Dany Villanueva demeure au Canada en 2007 ? Pourquoi votre gouvernement a-t-il attendu après que Dany Villanueva perde son petit Fredy, en août 2008, pour demander à la CISR d’entreprendre des procédures de déportation et d’interdiction de territoire à son égard ? Je crois que nous sommes en droit d’obtenir des réponses à ces questions, à plus forte raison que nous sommes en période électorale où les conservateurs sollicitent l’appui de la population canadienne. |
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