Depuis la mi-décembre une vague de protestations submerge littéralement la Tunisie où, à travers le pays, la population exprime son mécontentement vis-à-vis du gouvernement de Zine el-Abidine Ben Ali, l’actuel président.

Les Partis Pirates d’au moins 31 pays [1] déplorent la violence des réactions des services d’ordre tunisiens à l’encontre de la population civile et dénoncent les arrestations et disparitions nombreuses de blogueurs, étudiants, artistes, militants et dissidents politiques en Tunisie.

Le 6 janvier 2011, le blogueur et militant Hamadi Kaloutcha et le rappeur « El Général », de son vrai nom Hamada Ben Aoun, ont été arrêtés et emmenés au commissariat afin d’y être interrogés. Plus tard dans la journée, Azyz Amami, Slim Amamou et Slah Eddine Kchouk, étudiants diplômés et membres du Parti Pirate tunisien ont également été arrêtés par la police. À ce jour, aucun mandat d’arrêt n’a été déposé à leur encontre et nous sommes sans nouvelles les concernant. Entre-temps les arrestations continuent.

Les Partis Pirates condamnent ces atteintes à la liberté d’expression, aux droits de l’homme et à la démocratie. Nous demandons avec force que les gouvernements européens agissent fermement vis-à-vis de la Tunisie et de ces récents évènements. Il est conseillé aux membres des partis d’éviter la Tunisie en attendant que la situation en matière de droits de l’Homme s’améliore.

[1] : Incluant, à l’heure de la publication, les Partis Pirates d’Allemagne, d’Argentine, d’Australie, d’Autriche, de Belgique, du Brésil, du Canada, de Catalogne, du Chili, de Chypre, de Croatie, du Danemark, des États-Unis, de France, de Finlande, d’Irlande, d’Italie, du Kazakhstan, du Luxembourg, du Maroc, de la Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, de la République Tchèque, du Royaume-Uni, de Russie, de Serbie, de Slovénie, de Suède, de Suisse, de Tunisie et d’Uruguay, ainsi que les Jeunes Pirates d’Allemagne.

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