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Le point sur les services d'avortement au QuébecAnonyme, Mercredi, Décembre 1, 2010 - 11:41
Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN)
L’Association canadienne pour la liberté de choix et la Fédération du Québec pour le planning des naissances dévoilent les résultats de la recherche « Le point sur les services d’avortement au Québec ». « Le mouvement féministe québécois s’est ardemment battu pour obtenir des services d’avortement accessibles et gratuits. Mais il n’en demeure pas moins que les Québécoises rencontrent encore beaucoup d’obstacles lorsqu’elles choisissent d’interrompre une grossesse » déplore Ainsley Jenicek, Chargée de projets à la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FPQN). « Nous avons été choquées de constater qu’il est encore difficile d’obtenir de l’information à propos de l’avortement au Québec » explique Patricia LaRue, Directrice générale de l’Association canadienne pour la liberté de choix (ACLC). « Dans les points de services d’avortement, l’information à propos des services disponibles est facilement accessible dans seulement 55% des cas. Plusieurs CLSC et centres hospitaliers n’offrant pas le service sont incapables de diriger les femmes vers les services appropriés, se permettant même quelque fois de passer des jugements de valeur sur l’avortement », dit-elle. Des appels anonymes à tous les CLSC et hôpitaux à travers le Québec ainsi que des entrevues avec les intervenantes en avortement ont permis d’établir un certain nombre de constats quant à l’organisation des services d’interruption volontaire de grossesse au Québec. « Nous avons constaté qu’encore aujourd’hui, les femmes peuvent parfois devoir attendre jusqu’à trois ou quatre semaines avant de terminer une grossesse. D’ailleurs, le coût de ce procédure demeure un obstacle pour les femmes sans carte d’assurance maladie et qui ne sont pas en mesure de payer, car plus de la moitié des établissements sont incapables de les aider financièrement » continue Mme Jenicek. « Un des obstacles à l’accès le plus sérieux est la présence de certains centres d’aide à la grossesse qui ne s’affichent pas comme étant opposés à l’avortement mais offrent de l’information trompeuse sur les conséquences de l’avortement » explique-t-elle. « Malgré ces obstacles, le Québec demeure la province canadienne où l’avortement est le plus accessible » conclut Mme Larue. « Les intervenantes en avortement à travers le Québec font preuve d’un très grand dévouement, travaillant plus qu’il ne leur est demandé pour offrir un service de qualité aux femmes qui en ont besoin ». « Le Point sur les services d’avortement au Québec » est disponible en ligne à :
Pour plus d'informations : Ainsley Jenicek |
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