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G20: Les conditions de libération des «présumés conspirateurs» contestées devant la Cour supérieure de l'OntarioCMAQ via Mic, Lundi, Novembre 15, 2010 - 19:27 Le défendant Jaggi Singh demandera que toutes ses conditions de libérations soient levées, y compris l'interdiction de manifester (15 novembre 2010, Toronto/Montréal) -- Le mercredi 17 novembre prochain, 10h, à la Cour supérieure de l'Ontario (361 avenue University à Toronto), Jaggi Singh contestera les conditions draconiennes sous lesquelles il a été relâché de prison il y a presque quatre mois. Jaggi Singh est l'une des personnes accusées de «complot» dans le cadre du sommet du G20 à Toronto en juin dernier. Jaggi Singh est un organisateur communautaire actif dans la Convergence des luttes anti-capitalistes (CLAC) ainsi que dans le collectif Personne n'est illégal-Montréal. Avec l'appui de son avocat Peter Rosenthal, M. Singh cherche à faire lever toutes ses conditions de libération. Ces conditions drastiques comprennent notamment l'assignation à résidence, la non-association avec plusieurs individus et groupes, l'interdiction de posséder un passeport ou de faire usage d'un téléphone cellulaire, et plusieurs autres. D'autres co-accusés font face à des conditions de couvre-feu et d'assignation à résidence encore plus contraignantes. Selon Blandine Juchs du Comité Légal de la Convergence des luttes anti-capitalistes (CLAC), "ces conditions révèlent la nature très politique des accusations auxquelles font face les manifestants et manifestantes contre le G20." Les conditions de libérations incluent également une interdiction de participer, d'organiser ou de se trouver sur les lieux de « toute manifestation publique ». Cette condition a été utilisée pour ré-arrêter le co-accusé Alex Hundert, simplement parce qu'il avait pris la parole durant un panel organisé dans une université. Alex demeure en détention. La requête de Jaggi devant la Cour est appuyée par plusieurs témoins et par plusieurs affidavits. La requête est également appuyée par un affidavit exhaustif rédigé par l'historien Bryan Palmer, spécialiste de l'histoire des mouvements sociaux et syndicaux et détenteur de la Chaire de recherche du Canada à l'Université Trent. L'organisme PEN Canada1 interviendra également en faveur de la levée de l'interdiction de manifester. Ainsi, selon PEN, « empêcher un individu de participer à une manifestation publique n'est en rien utile pour assurer la sécurité de même un seul Canadien ». À suivre: www.twitter.com/JaggiMontreal |
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