(Dans cet article, Cécile Gladel explique que le Québec a toujours été une société de droite admiratrice du modèle promu par le monde capitaliste de la finance et des affaires dans laquelle la gauche s’est toujours retrouvée marginalisée comme un peu partout en Occident d’ailleurs.)

Vraiment bâillonnée la droite?

Depuis quelques temps, la droite se regroupe. Nouveau mouvement, nouveau parti. Mais a-t-on vraiment besoin de nouvelles voix à droite? N’est-ce pas à gauche que la diversité et la visibilité sont moindres?

Aujourd’hui le Réseau liberté Québec tient son premier événement. Ian Sénécal en parle abondamment sur le blogue des Analystes. Et je parle pas du projet de nouveau parti politique de François Legault et Joseph Facal.

David Desjardins explique la montée de la droite aux enfants. Il souligne que la droite répond à la peur répandue par des Fox ou des Sylvain Bouchard.

Il donne d’ailleurs l’exemple de l’entreprise privée prônée par la droite qui ne fonctionne pas vraiment. « L’expérience, elle, nous montre que l’entreprise privée n’a pas de quoi pavoiser. Des exemples ? Il y en a mille, mais prenons-en un tout simple : la téléphonie cellulaire. Une poignée de compagnies offrent des services au Canada, pourtant, les coûts sont parmi les plus élevés au monde. Où sont donc les bénéfices d’un marché ouvert et de la concurrence ? »

Patrick Gauthier sur Rue Frontenac donne des exemples sur le fait que la droite est loin d’être silencieuse et qu’elle est présente partout. « Je l’entends toutes les fois que les riches de ce monde réclament la privatisation des profits et la socialisation des dépenses.»

D’ailleurs la droite a toujours été au pouvoir. La droite a deux partis forts au Québec : le parti libéral et le parti québécois. Même chose au niveau fédéral. Le NPD et Québec solidaire n’ont jamais été proches d’accéder au pouvoir.