|
[G20 - Vidéo] Agents provocateurs de la police tentent infiltrer une marche pacifique à MontréalCMAQ via Mic, Samedi, Juillet 3, 2010 - 13:42 Des agents provocateurs de la police tentent d'infiltrer une marche pacifique et pro-familiale à Montréal ; le député Amir Khadir dénonce les tromperies du SPVM Montréal, le 3 juillet 2010 – Un homme arrêté mardi dernier à Montréal lors d'une marche contre la répression policière autour du sommet du G-20 affirme qu'il fut agressé par des policiers en civil alors qu'il tentait de les filmer. Alors que plus de 1000 montréalaises et montréalais, incluant de nombreux parents avec leurs enfants, dénonçaient le traitement abusif des manifestantes et des manifestants à Toronto, la police de Montréal a visiblement tenté d'introduire des agents provocateurs dans le cortège. Ceux-ci furent une première fois repérés alors qu'ils tentaient de se joindre à la marche sur la rue Sherbrooke, mais ils en furent empêchés par la vigilance des organisatrices et organisteurs. Deux extraits vidéos du groupe sont disponible sur le site Internet Youtube: « C'étaient de gros gars qui avaient l'air de voyous. En fait, ils ressemblaient beaucoup aux agents provocateurs qui ont été filmés tenant des roches lors des protestations contre le Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP) à Montebello au Québec en août 2007 », raconte Scott Weinstein, qui décide de s'approcher à bicyclette et de les filmer lorsqu'on l'informe de leur présence. Au moment où il les rattrape, les provocateurs marchaient un bloc à l'est de la manifestation, sur la rue St-Dominique, parallèlement à la fin du cortège où se tenait la majorité des familles avec enfants. « La police n'a pas à jouer à ces jeux d'intimidation et de menace, surtout lorsque autant d'enfants sont présents », poursuit Weinstein, un professionel de la santé et une photographe. « Leur stratégie est absolument inacceptable.» Le groupe a rapidement encerclé Weinstein, il fut empoigné et on tenta de lui retirer sa caméra. Il ne se laissa pas faire. Il fut traîné sur le trottoir, soumis aux coups de genou jusqu'à ce qu'il ne puisse plus tenir sa caméra. « Je savais qu'ils voulaient effacer les preuves, d'autant plus que je ne me suis pas caché en les filmant. J'ai fait attention de ne pas les frapper et de plutôt me protéger en position foétale en appelant à l'aide.» Janet Cleveland, une psychologue, quittait la marche pour retourner à la maison lorsqu'elle a entendu des cris. « J'ai vu 5 ou 6 gars solides habillés en noir, formant un cercle autour de quelqu'un, lui tenant les mains derrière le dos et écrasant sa figure sur le trottoir alors qu'il criait au secours. J'ai eu peur – ma première réaction a été de penser que c'était des skinheads qui battaient quelqu'un. Il n'y avait pas moyen de voir la différence. Mais ils m'ont dit qu'ils étaient de la police et que je devais m'éloigner.» Cleveland est demeurée sur place alors que Weinstein était poussé vers une voiture de police et est ensuite allée alerter le député provincial Amir Khadir, qui participait aussi à la marche. M. Khadir, député de Québec solidaire, est intervenu auprès du service de police de Montréal immédiatement après l'arrestation pour déplorer son caractère arbitraire, abusif et illégal. « Les citoyens du Québec s'attendent à ce que la police respecte les droits démocratiques des gens qui manifestent. La dissidence et l'opposition sont non seulement permises dans ce pays, mais doivent être protégées et célébrées. Je suis particulièrement fier de ceux qui manifestent pacifiquement comme Scott pour dénoncer les abus et la violence de la répression policière à Toronto. C'est inadmissible de voir le SPVM utiliser les mêmes tromperies qui ont conduit au dérapage des services de sécurité à Toronto, » a-t-il declaré. Trois rapports du Comité de déontologie policière ont affirmé en avril 2010 que filmer la police est légal. Weinstein fut relâché le même soir, mais fait face à des accusations fabriquées d'assaut avec une arme. Selon un porte-parole de la police, c'est la bicyclette de Weinstein qui est considérée comme une arme. Cependant, comme le prouvent les événements, la réelle “arme” de Weinstein était sa caméra: lorsque la police la lui a rendu, toutes les images et les vidéos avaient été effacés. Heureusement pour lui, un témoin a saisi l'incident sur sa caméra et l'a posté sur le site Youtube. M. Weinstein tente présentement de joindre cette personne. Pour plus d'information, contacter: - Scott Weinstein (514) 289 9989 Les décisions du Comité de déontologie policière sur le filmage de la http://jugements.qc.ca/php/decision.php?liste=45617947&doc=21265E5E3D3C4... http://jugements.qc.ca/php/decision.php?liste=45617947&doc=53DE6CB364020... http://jugements.qc.ca/php/decision.php?liste=45617956&doc=F63319E4EFDB8...
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|