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[G20, J24] Prendre la rue pour défendre les terres amérindiennes !xela_alex, Vendredi, Juin 25, 2010 - 12:46 (Reportage ind. / Ind. news report | Aboriginal Nations | Droits / Rights / Derecho | G8-G20 | Resistance & Activism)
Maxx Lennox, journaliste du Centre des Médias Alternatifs du G-20 àToronto
Plusieurs groupes des premières nations sont descendus dans la rue hier pour protester contre les politiques canadiennes colonisatrices et destructives. Certaines estimations chiffraient le nombre de manifestants à 1 000 personnes. «Nous ne sommes pas heureux avec le gouvernement Harper au pouvoir. Notre objectif en ce moment est de faire savoir aux médias internationaux et au peuple que la vie au Canada, en tant qu'amérindien, n'est vraiment pas facile.», a dit Harrison Friesen de l'organisation Red Power United. Les manifestants, les médias et la police se sont rassemblés en avant d'un bâtiment provincial, où plusieurs représentants de communautés des Premières Nations ont exposé les injustices commises sur leur territoire. Un des enjeux principaux est l'expansion continue du forage des sables bitumineux en Alberta et des conséquences directs que cela cause aux communautés amérindiennes. Lionel Lépine, de Fort Chipewyan en Alberta, décrit cela comme une forme d'assassinat à long terme. «Désormais, je ne laisserai plus le système violer et détruire notre Mère Terre,» a-t-il déclaré. La manifestation a débuté à midi et comprenait plusieurs bannières colorées de groupes différents, incluant Defenders of the Land, le Native Students Association et des membres du Toronto Council Fire Cultural Centre. En solidarité avec la cause ont pouvait apercevoir des membres de Education Workers for Native rights, No One is Illegal et CUPE Ontario et plusieurs autres groupes. «Les droits des autochtones sont des choses que les gens du Canada doivent reconnaître politiquement pour que sur le terrain nous puissions empêcher des atrocités comme le forage des sables bitumineux. Lorsque des développements comme ça arrivent sur nos territoires, nous devons être ceux qui décident si oui ou non cela peut se réaliser,» déclarait Art Manuel, un membre de Defenders of the Land. La manifestation pacifique était supervisé par des gardiens de sécurité habillé en rouge et portant le symbole de l'aigle sacré. Ils répétaient fréquemment à la foule d'activistes et de médias de respecter cet ancien symbole d'autorité. Une senteur de sauge brûlée et des airs de musique traditionnels autochtones ont rassemblé une foule de curieux autour de la marche des Premières Nations. Après la manifestation, une centaine de personnes se sont réunies au Urban Native Centre pour discuter des liens importants de solidarité entre les nations autochtones et leurs alliés. Des orateurs de partout de l'Île de la Tortue (Amérique du Nord) ont rappelé l'importance de l'unité entre les luttes démontré durant la manifestation. (Ce cinquième texte fait partie d'une longue liste d'articles que je traduirai, tiré du journal quotidien The Spoke du Centre des Médias Altenatifs du G-20 à Toronto. Vous retrouverez le texte original sur le site suivant)
Site internet du Centre des Médias Alternatifs du G-20 à Toronto
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