Ce à quoi ressemble l'intérieur du centre de détention du G-20 à Toronto !

C'est à l'intérieur d'un ancien studio de télévision que se trouve la prison utilisé contre les personnes qui seront arrêtées dans le cadre du sommet. Elle se situe dans un quartier ouvrier et industriel juste à l'est du Don Valley Parkway.

De l'extérieur, l'édifice ne ressemble en rien à une prison, seulement qu'à un bâtiment avec une entrée et une sortie. À l'intérieur, il y a trois secteurs principaux. Tout d'abord, il y a une pièce munie de plusieurs caméras qui vous identifie et vous prend en photo, on vous fouille ensuite et tout vos effets personnels seront mis dans un sac. On vous assignera un officier de police et le sergent de police vous parlera. Ensuite, si les policiers vous incarcérent au 2e étage c'est que vous serez relaché dans la même journée, contrairement au 3e étage où vous serez jugé par la cour municipale le lendemain.

Le second secteur de la prison est une pièce de 8 pieds carré où les policiers peuvent vous fouiller à nue.

Le troisième secteur de détention est une pièce très large avec des cellules de 16 par 8 pieds en avant et de plus petites dans le fond. Trois petits couloirs ont été construits avec des tôles de métal et de simples clôtures de fils métaliques. Deux pouces séparent le sol des murs de métal de 8 pieds.

Les salles d'interrogation sont à l'opposé des téléphones. Ces salles sont petites et munies seulement d'une table et de chaises. Si on vous y amène, les policiers vous demanderont tout plein d'informations sur vos déplacements, sur vos amis et sur vous-même. Ne leur dites rien sans la présence de votre avocat.

Après vous avoir questionné, les flics vous relâcheront si vous étiez au deuxième étage, ou bien ils vous remmettront en cellule dans le secteur #3 si vous on vous avait incarcéré au 3e étage. Si vous êtes remis en liberté, les cochons vont vous conduire à l'extérieur du bâtiment et vous diront de partir.

(Ce second texte fait partie d'une longue liste d'articles que je traduirai, tiré du journal quotidien The Spoke du Centre des Médias Altenatifs du G-20 à Toronto. Vous retrouverez le texte original sur le site suivant)