Appel à la mobilisation pour descendre dans la rue le 1er avril afin de signifier au gouvernement que les compressions, les tarifications et la privatisation ne sont pas la solution et qu'il y a d'autres alternatives !
- Ligue des droits et libertés, 31 mars 2010.
Appel à manifester contre un « budget injuste »
- Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, 31 mars 2010.
Nous devons faire reculer le gouvernement !
- Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (REPAC 03-12), 31 mars 2010.
Le budget Bachand fait le choix de briser nos solidarités.
Nos députés doivent voter contre !
- Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue, 31 mars 2010.
La solidarité assiégée : réaction au Budget Bachand
- Médecins québécois pour le régime public, 31 mars 2010.
Un budget régressif et inacceptable !
- Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, 30 mars 2010.
Un budget destructeur pour la classe moyenne et les services publics
« Le modèle québécois est clairement remis en question dans ce budget »
– Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), 30 mars 2010.
Message de la Ligue des droits et libertés
Appel à la mobilisation pour descendre dans la rue le 1er avril afin de signifier au gouvernement que les compressions, les tarifications et la privatisation ne sont pas la solution et qu'il y a d'autres alternatives !
Ce nouveau budget propose de nombreuses mesures allant à l’encontre des droits économiques, sociaux et culturels (DESC). Sortons nombreux pour manifester notre désapprobation aux élus.
Nous vous reproduisons plus bas quelques unes des nombreuses positions d’organisations et de mouvements sociaux du Québec, parues en réaction au budget. Vous pourrez y prendre connaissance de quelques unes des mesures dénoncées par différents acteurs de la société. Les réactions étant nombreuses, nous n’en avons reproduit cependant que quelques unes.
Communiqué du 31 mars de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics
Appel à manifester contre un « budget injuste »
Montréal, le 31 mars 2010 - La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics appelle toutes les personnes qui se sentent brimées par le budget Bachand à exprimer leur colère, en se joignant à une grande manifestation qui partira à 13h00, demain le 1er avril, du Square Phillips, à Montréal.
La Coalition, formée d’une centaine d’organismes communautaires, étudiants, syndicaux et féministes, considère le budget présenté le 30 mars comme « profondément injuste », parce qu’il épargne à peu près complètement les mieux nantis et les grandes entreprises pour plutôt refiler la facture de la lutte au déficit au reste de la population.
Selon la coalition, le budget sapera encore davantage la qualité des services publics, compromettra l’accès à la santé, à l’éducation et à l’électricité résidentielle, tout en réduisant la lutte contre la pauvreté à des miettes qui compenseront à peine les plus pauvres pour la kyrielle de tarifs et de taxes qui leur tomberont sur la tête.
Pour plus d’informations
Marie-Ève Rancourt, 514-258-0095
François Saillant, 514-919-2843
Communiqué du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (REPAC 03-12)
Nous devons faire reculer le gouvernement !
Québec, 31 mars 2010 – Le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (REPAC 03-12) joint sa voix aux nombreux organismes qui dénoncent haut et fort le budget déposé le 30 mars 2010 par le ministre Raymond Bachand. Le REPAC 03-12 appelle à la mobilisation massive pour refuser ce budget ultralibéral.
Dans son budget, le gouvernement Charest ne fait pas qu’alourdir le fardeau financier des personnes en situation de pauvreté, mais il s’attaque directement à l’ensemble de la classe moyenne. En plus d’appauvrir une majorité de la population du Québec, les mesures annoncées hier engagent toute la société sur la voix de la privatisation et du démantèlement de nos services publics.
Grâce à des mobilisations de longue haleine, le Québec s’est doté d’un filet social favorisant l’égalité des chances et le respect des droits sociaux. Le REPAC 03-12 appelle donc la population à se mobiliser dès maintenant afin de le conserver.
La voix de chacun et chacune d’entre nous compte, et nous avons le pouvoir de faire reculer le gouvernement, a déclaré Anne-Valérie Lemieux-Breton, coordonnatrice du REPAC 03-12.
[ ACTION DE QUÉBEC ] La population est attendue demain matin à 8h30 devant le Conseil du Trésor (875 Grande Allée Est) pour faire entendre sa colère et son refus d’un budget qui ne sert que les intérêts des plus riches.
Pour plus d’information :
Anne-Valérie Lemieux Breton ou Vania Wright-Larin au 418-523-4158
Communiqué du Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue
Le budget Bachand fait le choix de briser nos solidarités.
Nos députés doivent voter contre !
Rouyn-Noranda, mercredi 31 mars 2010 – Un budget est l’indicateur de la vision politique d’un gouvernement. Le premier budget Bachand fait le choix de briser les outils de solidarité et de redistribution de la richesse du peuple québécois. Pour le Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue, le fait de suivre les conseils d’économistes du chacun-pour-soi (du Comité sur l’économie et les finances publiques) ne pouvait que mener à ce résultat.
Qu’est-ce que les ménages à faible revenu gagnent avec ce budget ? Est-ce que la population du Témiscamingue verra son sort s’améliorer ? Est-ce les familles d’agriculteurs pourront respirer un peu mieux ? La réponse est non! La richesse va continuer à se concentrer dans les poches d’une pognée d’individus. Tous les autres devront vivre avec moins…
L’exemple de l’agriculture illustre les dommages que causera cette contre-révolution culturelle (parce qu’une révolution vient du bas et non d’en haut) du gouvernement libéral. À moyen terme, un cultivateur paiera 2% de plus pour ses achats (TVQ), il paiera 4 cents de plus par litre d’essence, il paiera une contribution santé de 200 $ par membre de sa famille et il verra sa facture d’électricité augmenter. Si jamais un de ses enfants désirait aller à l’université, il devra s’endetter davantage ou mettre un X sur son projet d’études. Et c’est le sort qui attend la très grande majorité des contribuables de notre région.
L’ensemble du budget n’aide pas à apprécier l’annonce de construction de 3000 logements sociaux (même si très en dessous des besoins) qui servent surtout de diluant aux choix conservateurs du gouvernement. Des alternatives étaient possibles. On aurait pu abaisser le plafond de certains abris fiscaux, ajouter un palier d’imposition pour les plus fortunés, taxer les produits de luxe ou augmenter de façon significative les redevances sur les ressources naturelles. Aucune de ces solutions n’a été retenue.
Considérant les charges supplémentaires sur le dos des contribuables les moins nantis et de la classe moyenne. Considérant la dégradation de nos services publics qui se poursuivra. Considérant l’absence de mesures fermes permettant d’aller chercher l’argent où il est. Le RÉPAT invite les députés qui représentent notre région au parlement du Québec à voter contre le budget Bachand.
Le Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue représente pratiquement l’ensemble des organismes communautaires de notre région. Ce sont plus de 140 organisations qui œuvrent, au jour le jour, à la transformation de notre société dans l’optique d’une plus grande justice sociale. Le RÉPAT est au service des intérêts de tous ces groupes et des populations qu’ils desservent.
Pour information : Philippe Marquis , Agent sociopolitique, 819-762-3114
La solidarité assiégée : réaction au Budget Bachand
Médecins québécois pour le régime public dénonce les mesures Bachand sur le financement des soins de santé : le fondement même de l’assurance-maladie est dorénavant remis en cause.
Au Québec, nous nous sommes battus pour obtenir, au début des années 1970, une assurance-maladie universelle et publique, comme la plupart des pays industrialisés où les soins sont dispensés, non pas en fonction du portefeuille, mais bien des besoins. Pourquoi ? Par solidarité sociale, parce que la très grande majorité des gens, même assez fortunés, ne peuvent assumer véritablement les coûts reliés aux soins de santé à un moment ou l’autre de leur vie. Il s’agissait de partager collectivement les risques associés à la maladie individuelle.
C’est cela, et bien d’autres choses, que ce nouveau budget remet essentiellement en question : le principe de « l’utilisateur-payeur » est contraire au système d’assurance-maladie universelle et à la solidarité dont elle s’inspire. Lire la suite »»»
Communiqué du 30 mars de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics
Un budget régressif et inacceptable !
QUÉBEC, le 30 mars - Le budget présenté aujourd'hui par le gouvernement Charest annonce des années sombres pour la classe moyenne et les moins nantis. En faisant la sourde oreille aux revendications des organisations de la société civile et en ne prêtant flanc qu'à son comité consultatif, le gouvernement a sonné le glas de la justice et de la solidarité sociale, faisant délibérément le choix d'ignorer les inégalités socio-économiques toujours plus grandissantes et refusant de s'attaquer à la pauvreté.
La Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics est scandalisée des mesures annoncées dans le budget 2010- 2011. L 'ensemble de ces mesures : Réduction de la croissance des dépenses de 4, 3 à 2,8 %, hausses de la TVQ, hausses de la taxe sur le carburant, indexation et augmentation de nombreux tarifs, introduction d'une contribution en santé, augmentation des tarifs d'Hydro-Québec appauvriront la classe moyenne et les moins nantis pour des choix politiques passés irresponsables.
À ces mesures, il faut ajouter l'augmentation des frais de scolarité dès 2012 et l'introduction d'une franchise en santé - un ticket modérateur - dont l'ampleur n'est pas révélée dans ce budget. C'est un flagrant manque de courage politique du gouvernement Charest que d'imposer de telles mesures qui constituent en fait un impôt déguisé, mais sans l'avantage progressif de cette mesure !
Le plan de retour à l'équilibre budgétaire sera doublement financé par la population puisqu'en plus d'assumer individuellement 31 % de l'effort, elle verra les services qui lui sont actuellement offerts également réduits ! C'est donc 82 % de l'effort qui sera absorbé par la population, alors que les entreprises ne fourniront qu'un maigre 7,1 %. Ce que le gouvernement nous dit : Payez plus pour moins de services !
La Coalition est sans aucun doute outrée de constater que les revendications qu'elle propose aient été complètement balayées de la main : Pas de nouveau palier d'imposition pour les particuliers et les entreprises, pas d'augmentation de l'impôt pour les particuliers à haut revenu, pas de réduction des abris fiscaux, pas de hausses des redevances sur les ressources naturelles, pas de hausse significative des contributions des entreprises financières, etc.
Le nouveau budget met clairement en place toute l'idéologie de la performance à tout prix, de l'auto-financement et de l'individualisme. Ultimement, c'est un sacre du principe de l'utilisateur-payeur qui portera très certainement atteinte aux droits déjà fragilisés d'une grande partie de la population. La Coalition tient à lancer un message clair au gouvernement : Elle se fera entendre le 1er avril dans la rue et cette action ne sera certainement pas la dernière.
Un budget destructeur pour la classe moyenne et les services publics
« Le modèle québécois est clairement remis en question dans ce budget »
– Michel Arsenault, président de la FTQ
Québec, mardi 30 mars 2010 – Par son virage marqué à droite et un budget dogmatique mettant nettement la table pour la prolifération du privé dans les services publics, le gouvernement Charest a choisi de faire payer par la classe moyenne la crise engendrée par les acteurs financiers et spéculateurs de tout acabit, estime la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
« On a beaucoup de mal à comprendre l’acharnement de ce gouvernement à ne mettre à contribution que les particuliers, par la hausse des tarifs et l’instauration d’une contribution individuelle pour le système de santé », a fait valoir le président de la FTQ, Michel Arsenault. « On demande aux particuliers de fournir 31 % de l’effort pour atteindre l’équilibre budgétaire et 7 % seulement aux entreprises. La balance, ce sont essentiellement les travailleurs et les travailleuses des secteurs public et parapublic qui l’assumeront ».
Ces derniers sont particulièrement touchés et la FTQ craint que la diminution de la croissance des dépenses de 3,2 % à 2,9 % puis à 2,2 % par la suite n’ait une incidence directe sur les négociations en cours. Déjà présente dans la fonction publique, l’introduction de la règle du remplacement d’un départ sur deux pour le personnel administratif de la santé et de l’éducation ouvre grande la porte à la sous-traitance et à une privatisation accrue. « J’ose espérer que cette mesure ne s’appliquera pas au personnel syndiqué parce qu’il n’y a plus de marge de manœuvre. »
« Par ailleurs, en sabrant dans la Commission de l’équité salariale et dans le Conseil consultatif sur le travail et la main-d’œuvre, par exemple, le gouvernement attaque de front les derniers lieux du paritarisme. La création de la Commission nationale sur la participation au marché du travail, qui exclut les représentants syndicaux, en est une manifestation criante. C’est le modèle québécois sous plusieurs de ses aspects que ce budget remet en question », a conclu le président de la FTQ.
Pour ce qui est du secteur de la forêt, qui est toujours en crise, le budget ne fait qu’annoncer la poursuite des mesures déjà engagées auxquelles on ajoute la maigre somme de 50,5 millions de dollars pour 2010-2011. « Compte tenu de l’ampleur des difficultés, c’est de beaucoup plus qu’ont besoin les travailleurs et les chômeurs de la forêt », a ajouté le secrétaire général de la FTQ, René Roy.
La FTQ trouve particulièrement scandaleux de voir les revenus tirés de la hausse des tarifs d’électricité s’en aller totalement dans le Fonds des générations : c’est autant d’argent qui ne pourra être utilisé comme investissement productif dans les services publics, les infrastructures, la formation professionnelle, bref pour bâtir le Québec de demain.
La FTQ est la plus grande centrale syndicale québécoise avec plus de un demi-million de membres.
Source : FTQ, Jean Laverdière, 514 893-7809
* * *
Dossier G20
Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an
Editorial Policy
, which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.