Manifestations de solidarité avec les opposant-e-s à la dictature
iranienne le 8 mars dans toute l’Allemagne
8 mars à Cologne
Pas d’affaires entre l’Allemagne et la dictature iranienne : "Deutz AG"
hors d’Iran ! Manif de clôture de la journée d’actions à Cologne : lundi 8
mars 18h, Kalker Hauptstraße/Ecke Hollweghstr. (Nähe Kalk Kapelle).
La RFA est un des plus importants partenaires commerciaux de la dictature
iranienne. Les deux tiers de l’industrie de la République islamique
"s’appuient sur des machines et des établissements d’origine allemande", a
constaté en février 2006 le président de "la chambre de commerce et
d’industrie germano-iranienne". Une de ces entreprises est "Deutz AG".
Elle livre à des installations particulières des "moteurs diésel de 4 à
440 KW". Ce qui est intéressant c’est à quoi ces moteurs sont destinés.
Des commandes et des affaires de cette sorte en Iran ne sont pas faits
pour les particuliers, mais pour les groupes d’entreprises appartenant aux
Pasdarans : les "Ghorb". Ainsi chaque affaire importante dans le secteur
industriel sera traitée avec une entreprise liée au régime. Il ne doit pas
en être de même avec les techniques d’armement : dans un pays où les
paramilitaires dirigent le pouvoir économique, il n’y a pas de commerce
"innocent" ou "neutre" avec les biens industriels. Puisque le capital
allemand est l’un des partenaires commerciaux les plus importants de la
dictature sexiste en Iran, notre lutte contre celui-ci et notre solidarité
pour la liberté et l’égalité des droits des femmes iraniennes combattantes
ont du poids.
Contre le fondamentalisme religieux, le sexisme et l’homophobie - A bas la
République islamique d’Iran !
Lundi 8 Mars à 17 heures, rassemblement à Gänseliesel.
Nous voulons avec ce texte, dans le cadre de la journée nationale
d’actions Antifa-Téhéran, mettre en oeuvre la solidarité avec les
iraniens-ennes qui manifestent lors de la journée internationale de lutte
des femmes le 8 mars 2010 et les soutenir dans leur résistance contre le
régime islamiste en Iran. Le désirs des libertés (civiles) et de
l’abolition du fondamentalisme religieux, qui tient les gens en laisse,
ainsi que des mécanismes d’oppression, etc, sont des revendications qui
montent de la société iranienne et sont de notre point de vue une partie
nécessaire sur le chemin de l’émancipation. Pourtant la question se pose
de savoir si ce processus de développement civil ne peut pas appuyer la
formation d’une société orientée dans le fond en faveur d’une émancipation
et des besoins des personnes. Alors les protestations en Iran pourraient
n’être qu’un début
A bas la République islamique d’Iran ! Soutenons les processus
d’émancipation des gens là-bas et partout !
Manifestation le lundi 8 mars, 17 heures, Hauptwache Frankfurt
Lors de la journée mondiale de la femme, des gens manifestent sur toute la
planète pour l’égalité des droits entre les sexes et contre l’oppression
sexiste - et nous voulons aussi utiliser le 8 mars dans ce sens.
Car, malgré plusieurs décennies de lutte pour l’égalité des droits, les
femmes, les homosexuels et les gens qui ne veulent pas se soumettre à une
identité de genre, sont toujours victimes de violences sexistes et de
diverses discriminations. En outre, les mouvements fondamentalistes
réactionnaires, qui aggravent encore considérablement de telles
discriminations et rejettent les acquisitions émancipatrices, sont
universellement en progression.
Un exemple central du danger pratique qui vient des comportements
fondamentalistes religieux est le régime autoritaire et antisémite en
Iran. Là les femmes sont contraintes par la loi de se voiler. Elles sont
de toutes façons subordonnées aux hommes en raison de soi-disant "lois
saintes" (la charia) ; l’adultère et l’homosexualité sont punis de mort
par pendaison ou lapidation. Contre l’opposition des travailleurs-euses et
des étudiants-tes, le régime procède aussi avec la brutalité la plus
disproportionnée : les viols, la torture et les exécutions sont quotidiens
dans les prisons iraniennes. C’est pourquoi nous voulons utiliser le 8
mars pour exprimer notre solidarité avec l’opposition iranienne qui, ces
derniers temps, a fait vaciller la dictature de l’apartheid des sexes.
La solidarité pratique doit signifier pour ici d’agir en particulier
contre les relations diplomatiques et économiques entre l’Iran et
l’Allemagne, qui soutiennent le régime fondamentaliste de là-bas. Les
migrant-e-s ont besoin d’un permis de séjour sans conditions ni délais. La
République islamique d’Iran doit être isolée universellement en raison de
l’apartheid sexuel qui y règne actuellement, comme autrefois le régime
raciste de l’apartheid en Afrique du sud.
Notre but est une société émancipée hors de toutes conditions de
domination comme le sexisme, le racisme, l’antisémitisme et le
fondamentalisme religieux. Cela signifie aussi que les religions n’ont le
droit - avec toute leur diversité - d’imprimer aucune empreinte sur la
société. Car elles ne sont et restent encore que la plus mauvaise
compensation idéologique pour une organisation humaine du monde, qui
serait possible et nécessaire depuis longtemps.
Contre tous les apartheid sexuel ! A bas le régime iranien !
Lundi 8 mars, 18 heures, Marktplatz (Place du Marché).
Contre la normalité de l’acceptation à l’égard du régime iranien !
Le 8 mars il y aura aussi une manif de solidarité avec l’Iran sur la place
du marché à 18h dans le cadre de la journée mondiale de lutte des femmes
et de la journée de solidatité avec l’Iran.
Nous nous réjouirions si vous participiez à cette manif et montriez ainsi
votre solidarité avec les protestations, qui se poursuivent sans
désemparer, de toute la jeunesse contre le régime des Mollah.
Lundi 8 mars, rassemblement avec le théâtre d’agit-prop de la gauche
antifasciste. 17 heures, Stubengasse (Karstadt Sport).
A l’occasion de la journée internationale de la femme nous voulons porter
dans les rues notre solidarité avec les luttes des gens en Iran contre le
régime. Depuis plus de trente ans, dans la soi-disant République islamique
d’Iran, chaque aspiration à plus de libertés individuelles est réprimée
dans le sang. A travers le système fondé avant tout sur la charia, il y a
un danger réel pour les femmes qui ne veulent plus être soumises
quotidiennement à la terreur de la vertu. De la même façon les minorités
religieuses comme les Bahai, les communistes, les homosexuels ou tous ceux
qui s’engagent pour une démocratisation de la société iranienne sont
confrontés à une répression toujours plus dure.
Contre cette situation inadmissible, une résistance existe depuis
l’instauration du régime. Depuis la fraude électorale évidente réalisée
par la clique islamiste dominante autour de l’Ayatolah Ali Chamenei et
Ahmadinedschad, des révoltes, parmi les plus fortes qui aient eu lieu
jusqu’à présent, se sont déclenchées contre le système détesté. Elles
persistent jusqu’à ce jour et ont contribué à une énorme déstabilisation
politique.
Encore plus loin - jusqu’à la chute !
Nous prenons le 8 mars et la journée d’actions "Antifa Téhéran" comme
occasion pour nous proclamer solidaires du mouvement des femmes iraniennes
en lutte ainsi que de toutes les autres forces qui s’investissent pour une
démocratisation du pays.
Rassemblement de solidarité. Lundi 8 mars – 16 heures – Rathausplatz
(Place de l’hôtel de ville).
Dans le cadre de la journée mondiale de la femme le 8 mars, nous appelons
à la solidarité avec l’opposition iranienne contre le régime islamiste. La
journée mondiale de la femme est née avant la première guerre mondiale
pour lutter pour l’égalité et le droit de vote pour les femmes. Cette idée
a été proposée pour la première fois par la socialiste Clara Zetkin lors
de la deuxième conférence de l’Internationale socialiste des femmes le 27
août 1910 à Copenhague. Nous voulons utiliser ce jour symbolique pour
dénoncer toute forme de discrimination sur des motifs de genre ou de
sexualité.
A l’occasion de ce jour, nous voulons focaliser notre protestation sur la
situation actuelle en Iran. Ainsi le régime iranien n’est rien d’autre
qu’une dictature islamiste qui reproduit quotidiennement, à travers le
fanatisme religieux, des situations de mépris humain. La vie sociale de la
femme en Iran est marquée par les dogmes religieux, lesquels sont toujours
maintenus de force par le gouvernement autoritaire. Mais là-bas aussi
l’image de la femme dans les rôles sociaux se délite. Le critère pour cela
est le Hijab. Le concept de Hijab signifie la conformité à l’habillement
imposé par la religion, laquelle est l’expression d’une vie pieuse,
vertueuse dans le quotidien fondamentaliste. Une femme qui satisfait à ces
conditions a la position sociale d’un Ba-Hijab. Un Bad-Hijab correspond au
contraire à une femme qui ne s’insère pas dans ces conditions. Pour
imposer ce statut, il suffit par exemple de ne pas porter le Hijab de
manière conforme. La position de la femme dépend de comment elle
s’accomode des choses imposées, des normes contrôlées par l’Etat et des
lois.
La femme occupe un rôle à part dans la théocratie iranienne autoproclamée,
dans laquelle la société toute entière est soumise au droit fondamental
islamique (Scharia), parce qu’elle subit des mesures autoritaires
spéciales, la coercition et l’oppression. Les révoltes actuelles en Iran
ne sont pas uniquement tournées contre le régime islamique, mais sont
aussi en partie l’expression d’un refus contre les rôles sexuels qui ont
cours.
Chaque forme de la critique de l’Etat, indépendamment du motif, est
poursuivie, comme chaque forme de foi qui ne satisfait pas aux prétentions
islamistes de l’Etat est discriminée. Chaque forme de manifestation de
libre opinion et des présentations d’une vie moderne, sécularisée et de la
société qui en découle est discriminée et poursuivie. Pour cela le régime
islamiste ne recule ni devant la torture, ni devant le meurtre.
Cette constatation est d’autant plus épouvantable que les Etats coopèrent
et négocient avec le régime iranien malgré ces circonstances de mépris
humain. Il est à souligner que cette coopération est fondée le plus
souvent par une apparence d’échange culturel et une soi-disant tolérance à
l’égard des autres cultures. L’oppression autoritaire et fascisante de la
société iranienne menée par le régime islamiste est ainsi facilement
ignorée. Un exemple particulier de cela est donné par le jumelage entre la
commune de Fribourg, laquelle se montre comme ouverte au monde et
tolérante, et la ville iranienne d’Isfahan, laquelle est vaincue par la
même forme étatique que dans le reste de l’Iran et l’oppression qui va
avec. Une ville qui s’exprime ouvertement contre toute utilisation de
l’énergie nucléaire reste la seule ville en RFA jumelée avec une ville
d’un Etat qui aspire évidemment à l’armement atomique.
Sans un commerce florissant avec l’étranger, le régime iranien aurait de
grandes difficultés à maintenir la stabilité politique intérieure. Ainsi
l’Allemagne, en tant que deuxième plus grand partenaire commercial
étranger de l’Iran, y a sa part. Par exemple, Mercedes livre des véhicules
aux milices iraniennes et à la police locale ; Siemens des
turbocompresseurs qui pourront être utilisés pour le programme de fusées.
Cela s’explique car les conditions politiques n’ont aucune importance pour
le Capital, aussi longtemps qu’elles ne dérangent pas la maximisation des
gains.
Solidarité avec l’opposition radicale en Iran et en exil ! A bas le régime
iranien !
HNS-info/Solidarité avec la lutte du peuple iranien
[ EDIT du 9 mars 2010 (Mic à titre de validation au CMAQ)
* Sans l'ombre d'un doute, ceci est un communiqué et non un reportage indép.
* Mis les titres en gras avec des lignes entre les communiqués.]
Dossier G20
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