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Erreur de tir - Comité des arbres de Ste-Foy / SilleryCMAQ via Mic, Mardi, Février 23, 2010 - 00:05 par Johanne Elsener, Réaction à l’article « La pénurie de terrains coûte cher » paru dans l’édition du 4 février 2010-02-05 Dans cet article, M. Huot, directeur du Service de l’évaluation de la Ville de Québec, impute la hausse des comptes de taxes à la hausse du prix des maisons elle-même causée par les défenseurs des boisés (et des grenouilles!). Je voudrais apporter deux corrections à cette logique arbitraire. Premièrement, la hausse des prix des maisons est un phénomène mondial et j’invite M. Huot à visiter d’autres grandes villes canadiennes. Il s’apercevrait que la même maison à Québec peut se vendre deux fois plus cher à Toronto et trois fois plus cher à Vancouver (bien que Toronto et Vancouver n’aient pas 2 à 3 fois plus de grenouilles par m2!). Deuxièmement, le compte de taxes n’est pas obligé d’augmenter parce que la valeur des propriétés augmente. Il suffirait d’ajuster à la baisse le taux de taxation. Il serait plus juste de dire que le compte de taxes augmente parce que la Ville de Québec l’a décidé ainsi. Quant à l’étalement urbain proposé par la Ville de Québec en sacrifiant sa ceinture verte, il ne ferait qu’augmenter les coûts d’investissement et de gestion de la Ville par l’installation de nouvelles infrastructures et le prolongement des routes. Si on consulte le Plan directeur d’aménagement et de développement de la Ville de Québec, on peut y lire que des immenses secteurs de la Ville sont à revitaliser et à densifier avant de s’attaquer à la ceinture verte et aux boisés urbains. En mettant en place des incitatifs (programme de crédit de taxes et/ou subventions, changement de zonage, règlementation, etc.) pour densifier les terrains de stationnement à ciel ouvert (en les rendant souterrains et en construisant au-dessus), les quartiers à revitaliser (Estimauville, St-Sauveur et Vanier), les terrains vagues, les terrains contaminés et les artères commerciales mal densifiées (les boulevards Charest, Hamel, Henri-Bourassa, Ste-Anne, de l’Ormière, Pierre-Bertrand, chemin Ste-Foy, 1ère avenue, etc.), on pourrait développer de façon durable, loger nos citoyens et faire vivre notre industrie de la construction. Pour y arriver, il faudrait un peu d’effort et une volonté politique. - Johanne Elsener [ VOIR AUSSI ] ACTION - Alerte à la déforestation de Québec La Ville de Québec entend éliminer plus de 200 hectares de forêt, soit l'équivalent d'environ 400 terrains de football (21 527 821 pieds carrés), avec le projet de règlement R.A.V.Q. 492. Le Collectif La ville que nous voulons invite les citoyen-ne-s de Québec à voir et diffuser ce message »» |
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