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Vient de paraître: Grèce: la révolte de décembre 2008 [Recueil de textes]Anonyme, Mardi, Janvier 12, 2010 - 07:56 40p A4 « Nous on travaille pour qu’ils mangent. IL Y EN A MARRE, eux avec leur ventre et nous avec notre faim. Où est l’égalité dont parle leur SOI-DISANT démocratie ? Le salaire de base de 600 euros ? C’est donc ça leur égalité, c’est ça l’égalité des chances ? C’EST LES 600 EUROS QUI LES BRÛLENT. Ça va être l’allume-feu qui fera flamber votre monde, bande de salauds ! » « Nous venger non seulement pour la mort de Alexis, mais aussi pour les milliers d’heures qu’on nous vole au travail, pour les milliers de moments où l’on a senti l’humiliation au bureau du directeur, les milliers de moments où l’on a retenu notre colère devant un CONNARD de client ‘exigeant’ ! Pour nos rêves qui sont devenus publicités, pour nos idées qui sont devenues orientations gouvernementales et votes, pour la vie qui s’use continuellement, pour nous-mêmes qui devenons petit à petit des ombres dans une vie quotidienne qui se répète… » Voici un recueil de textes qui revient, un an après, sur le mois de décembre 2008 grec et sa révolte enflammée. Le monde a eu les yeux rivés sur cette quasi-insurrection ; nous aussi. Cependant il est très difficile de pouvoir cerner avec tout le recul nécessaire cet événement hors du commun de ces dernières décennies. Nous savons que ce maigre recueil est très très loin d’être exhaustif — tant sur la réalité de la révolte et de celles et ceux qui l’ont vécu, que sur les traces écrites (textes et analyses) qui sont parvenues jusqu’à nous. Et, aussi incomplète que peut être cette brochure, nous voulons quand même proposer un aperçu de ce mois de décembre 2008 en donnant la parole à celles et ceux qui y ont participé : deux récits détaillés des événements à Athènes et Thessalonique, deux esquisses d’analyse intitulées “Tentative de mise à jour de la force et des limites de notre lutte” et “Rien n’est fini, rien ne finira ! Tout continue, tout...”, un entretien avec des anarchistes quelques jours après l’assassinat d’Alexis Grigoropoulos, un récit des actions de solidarité avec Konstantina Kuneva vitriolée par ses patrons, des tracts de divers collectifs, des communiqués des occupations d’universités, ainsi qu’une longue chronologie de la solidarité internationale qui s’est exprimée ces semaines-là... Enfin, “Une pincée de sucre et tout s’adoucit...”, une analyse récente sur les tentatives contre-insurrectionnelles que l’État met en œuvre pour essayer de mater durablement la révolte grecque... Le mouvement ne s’est pas arrêté soudainement début 2009. Et même s’il a perdu en intensité depuis, la guerre de classe fait toujours rage. L’arrivée peu surprenante de la gauche au pouvoir en septembre dernier n’empêche pas les éclats de colère de perdurer un peu partout. Et malgré la volonté de l’actuel gouvernement socialiste de casser très clairement toute contestation par tous les moyens — utilisation beaucoup plus large de l’outil antiterroriste ; rafles dans les milieux anti-autoritaires et arrestations préventives ; création d’une brigade de flics voltigeurs (« Escadron Delta ») ; loi contre le fait de masquer son visage ; violations répétées de l’asile universitaire qui, jusqu’à aujourd'hui, interdit aux flics de pouvoir rentrer dans les facs ; alliance objective avec les fascistes qui sont de plus en plus actifs et violents,... —, on ne peut pas dire que la tension sociale ne se calme. Pour exemples dans la toute fraîche actualité : les trois jours d’émeutes venant saluer, un an après, la révolte de décembre 2008 ; ainsi que, plus quotidiennement, les manifestations qui finissent très régulièrement en affrontements avec les keufs, occupations de bâtiments institutionnels, multiples attaques contre les locaux des partis politiques de tous bords, attaques de commissariats, de banques et de personnalités politiques... Contre l’état. Contre le capital. Voilà, ce recueil n’est rien d’autre qu’un modeste geste de solidarité avec les révoltés de Grèce et d’ailleurs, ainsi qu'avec tous ceux qui se font rattraper par les griffes de la répression. sommaire : Il est possible de participer à la diffusion de cette brochure. Nous pouvons faire parvenir à qui le désire le nombre d’exemplaires souhaité (jusqu’à plusieurs dizaines) en contre-partie d’une modique somme (prix coûtant d’impression et frais de port). Pour toute demande, il suffit d’écrire un mail à fuckmay68fightnow(((AAA)))riseup.net. >> à lire et télécharger sur http://infokiosques.net/spip.php?article732 |
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