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[France: Tarnac / Villiers-le-bel] La grande escroquerie du politiqueAnonyme, Lundi, Novembre 9, 2009 - 09:02 Quelques TGV retardés plus tard, un fabuleux show médiatique commença le 11 novembre 2008. Jeu politique à multiples tiroirs, que le traitement de ces quelques sabotages. Dont un an plus tard, tous le monde semble se foutre. Du fait divers traités comme « affaire politique »... Quelques éléments du débat méritent un meilleur traitement, ici en guise d’introduction certains points abordés qui dépassent la seule dite « affaire de Tarnac ». Les medias Lorsque les médias sont aux premières loges comme on l’a vu à Tarnac ou à Villiers-le-bel, ils ne couvrent pas un événement, ils font parti de l’évènement. C’est-à-dire qu’ils ne sont pas là non seulement pour observer une perquisition, mais ils font parties du dispositif de cette perquisition. L’insurrection qui vient En vente en librairie, cet opuscule est un des éléments à charge dans l’instruction anti-terroriste en cours. Ce texte est un condensé de confusions, où un chat est un tigre, et le tigre n’existe pas. A vrai dire ce livre ne dit pas grand chose, la seule critique réelle qu’il porte est sur ce qui semble être le milieu d’origine des auteurs : la petite bourgeoisie. En gros, « notre vie consumériste est une misère affective », s’ensuit alors un appel prophétique à rejoindre un hypothétique maquis. La dynamique des luttes et des révoltes a pour moteur des considérations à la fois plus complexes et plus concrètes. Elles ne peuvent éclore, prendre corps, que lorsque les conflits d’intérêts qui traversent et opposent les différents corps sociaux se cristallisent. Dans les sociétés capitalistes avancées la réalisation d’une classe moyenne fait jeu de tampon social, et renforce la croyance que tous auraient les mêmes intérêts dans un monde démocratique. Jusqu’à la prochaine crise. La démocratie Le démocratie a le goût de l’argent. Et ce n’est pas en supprimant le suffrage censitaire que cette réalité s’est effacée. Pas la peine de faire des études d’étymologie ou de tenir une chair d’historien pour saisir ce qui s’entend derrière le vocable de démocratie. C’est exclusivement la limite de ce qui peut se faire, le cadre reconnu dans lequel le débat peut se jouer. En dehors les forces armées (policières et militaires) sont là pour le faire respecter, circonscrire toutes actes ou tout révoltes aux cadres démocratiques. La lutte de classe L’explosion toute relative des grands centres industriels et l’atomisation du monde ouvrier lors de la mutation du modèle fordiste a entrainé chez les penseurs politiques l’euphorie en affirmant la fin du prolétariat, c‘est-à-dire de la lutte des classes. Les démocraties des pays dits avancés étant alors le modèle ultime, la fin de l’histoire. Pour autant personne n’osa affirmer dans le même mouvement l’avènement d’une société sans classe. Tout de même. Cette euphorie gagna même les milieux crypto-situs, abandonnant le fétiche des ouvriers et des conseils de l’IS, se résumant à un existentialisme radical puisqu’à fleur de peau. Il n’y a plus de classe puisque tout le monde consomme les mêmes produits. Les raccourcis sont simplistes face à un réel mouvement historique, la réorganistation nécessaire du capital et donc des formes de l’exploitation depuis un trentaine d’année. On nous parle pourtant encore, comme une ellipse, de masses, de pauvres, de gueux ou de plèbe... Insurrection et communisme Avec plus de 150 ans d’histoire récente, des transformations et des évolutions du mouvement ouvrier qui allaient de paire avec celles des sociétés et le cadre du capitalisme, le temps des prophéties semblait révolu. Dorénavant les prophètes s’expriment dans Le Monde. Piètre spectacle, dont on ne saurait dire s’il influence les lecteurs de cette presse. Le communisme est la transcroissance possible de l’insurrection/révolution. Non pas comme un après idéalisé, mais en germe au sein de la confrontation. Autant, tant que le mode capitaliste perdure, aucune organisation ne peut en être en dehors. Autant la révolution doit détruire les fonctionnements prééxistant. Le communisme ne sera possible que si les rapports sociaux du capital ne sont plus reproductible. Les rôles sociaux de flics, journalistes, magistrats, DRH, artistes, représentants politiques, chefs militaire, intellectuels, matons, managers, cadres... se doivent d’être caducs. Il n’y aura pas de prophétie réalisée, de bonheur sous un ciel rouge. Des conflits existeront, à savoir les intérêts et le sens de ces conflits.... A cet égard, il est absurde d’ânonner benoîtement que le communisme est le «libre jeu des formes de vie». ce n’est-il déjà pas le cas dans le capitalisme, le marché étant le libre jeu, et de sa dynamique le possible des formes de vie ? Les guerres, la police et la justice, les moyens d’assurer la liberté de sa forme de vie à une classe ? A moins de réclamer plus de démocratie... Sans savoir si ce débat est d’actualité, il est pour le moins formoliser dans les pages de Libé ou du Monde. Il n’existe pas ou cadavérisé avec des sociologues, des spécialistes de la politique. Par contre il peut reprendre vie au sein des prolétaires. C’est-à-dire parmi tous ceux qui subissent les règles du mode capitaliste, et qui n’y ont pas de porte de sortie, d’échappatoire.
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