|
Iran: de nouvelles protestation se préparent pour le 4 nov'09Anonyme, Jeudi, Octobre 29, 2009 - 23:09 (Communiqués | Droits / Rights / Derecho | Femmes / Women / Mujeres | Repression | Solidarite internationale | Syndicats/Unions - Travail/Labor) La lutte du peuple iranien contre les dictateurs et criminel contre l’humanité Ahmadinejad et Khameneil ne s’arrêtera pas le régime et ses assassins des milices Bassij’s peut toujours faire des pieds et des mains, réprimer, tuer , violer, massacrer et torturer il ne pourra jamais retourner en arriére. Solidarité Internationale avec la lutte et le soulèvement du peuple Iranien A Bas la dictature fasciste de Ahmadinejad et Khamenei De nouvelles manifestations de rue, des manifs sur les toits, et des appels a la gréve se multiplient pour le 4 novembre 2009 Les Iraniens comptent détourner le rassemblement du "4 novembre", organisé chaque année par le régime pour célébrer l'anniversaire de la prise d’otage de l’ambassade des États-Unis à Téhéran, en une manifestation monstre contre le régime. Cette journée qui regroupe chaque année les bassidji (la milice fasciste et les assassins assermentés du régime) pour défiler contre l’Occident sera une occasion pour les Iranien-nes de redescendre dans les rues pour manifester une fois de plus leur rejet de la dictature fasciste religieuse. Une manifestation de grande ampleur a déjà eu lieu le 18 septembre dernier, à l’occasion de la “Journée de Jérusalem” que les Iraniens avaient détournée la manifestation officielle en journée anti-Ahmadinejad. Les autorités ont d'ores et déjà annoncé leur intention de réprimer sauvagement toute manifestation scontre le régime. Ahmadi-Moghadam l’un des miliciens parmi les plus sanguinaires du régime menace a nouveau le peuple par l’agence officielle de presse corrompue de l’Irna : « Nous comptons empêcher tout rassemblement visant à provoquer des tensions au sein de la société », a déclaré Ahmadi-Moghadam, commandant des forces de sécurité de l'État (FSE). Signe que le soulèvement contre le régime ne faiblit pas depuis son déclenchement au lendemain de l'élection frauduleuse du 12 juin, tout occasion est bonne pour la population pour montrer son opposition au régime Fasciste Ce sont les réseaux des étudiants, qui ont intercepté l’occasion et répandu l’info sur leurs sites internet, malgré les filtrages mis en place avec le régime avec la complicité des multinationales européennes Nokia et Siemens sur et de bouche à oreille dans la capitale et les grandes villes. Toute une génération d'iraniens se souvient qu'en 1979 durant la révolution antimonarchique, chaque jour après les cours les lycéens affluaient en grand nombre vers l'université de Téhéran et ses alentours pour participer à des manifestations monstres aux cris de " mort au Chah", " A bas la tyrannie". Ces manifestations n'ont pas cessé jusqu'à ce qu'un jour, le 4 novembre, les soldats du Chah ont ouvert le feu sur les manifestants devant le portail de l'université, faisant plusieurs morts. Le 4 novembre est ainsi devenu en Iran, le symbole de "l'unité entre les lycéens et les étudiants" dans la défense de la liberté. Avec la chute du chah, le 4 novembre a été désignée la " journée des lycéens". L'année suivante, le régime de Khomeiny a prétexté cette date pour déclencher sa prise d'otages à l'ambassade des États-Unis en le déguisant comme une initiative des jeunes étudiants. Il semble que cette année, la population et sa jeunesse, comptent redonner à cette journée son vrai sens de résistance et de combat contre la dictature en déferlant en grand nombre. Dors et déjà les autorités tremblent à l'idée de voir une répétition des manifestations de contestations qui avaient éclatées lors des journée de Al Quods du mois de septembre 2009 , une détermination qui montre une fois de plus le courage malgré la répression et des massacres qui durent depuis trente ans , la volonté du peuple iranien d'en finir avec cette dictature théocratique et fasciste.
Les derniéres nouvelles de la Résistance populaire contre le Régime : Protestation étudiante a Ahwaz Vidéos des protestations étudiantes du 27 octobre à Ahvaz : Part 3 : Part 2 : Part 1 :
Liberté pour les leaders du syndicat du sucre en Iran ! Campagne lancée par l‘UITA, fédération syndicale internationale des travailleurs de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de l’hôtellerie. Dans une mesure visant à détruire le syndicat indépendant constitué l’an dernier par les travailleurs de l’immense complexe de plantation / raffinerie de sucre de Haft Tapeh dans le sud de l’Iran, un tribunal a condamné le 12 octobre dernier six leaders syndicaux à des peines de prison immédiates sur la base d’accusations portées en octobre 2007. Les sentences prononcées l’an dernier contre trois dirigeants syndicaux condamnés pour activités syndicales et pour avoir “mis en danger la sécurité nationale” ont été renversées en appel en septembre. Deux dirigeants syndicaux, le président Ali Nejati et l’agent de communications Reza Rekhshah, qui risquent tous deux de lourdes peines d’emprisonnement, attendaient toujours le résultat de leur appel lorsque le tribunal de la ville de Dezful a prononcé les sentences contre les six dirigeants pour les accusations similaires portées en 2007. Ghorban Alipour, Feridoun Nikoufard, Jalil Ahmadi, Nejat Dehli et Ali Nejati ont tous reçu une peine de six mois d’emprisonnement ferme immédiat, assortie à un sursis de six mois supplémentaires pour les cinq prochaines années; au cours de cette période, il leur est interdit de se livrer à des activités syndicales. Mohammmad Heydari Mehr a été condamné une peine de quatre mois d’emprisonnement ferme, assortie d’un sursis de huit mois. Ali Nejati doit purger son sursis en prison, ce qui signifie qu’il pourrait passer un an complet en privation de liberté. Si l’appel de sa condamnation de 2008 est rejeté, sa peine d’emprisonnement pourrait atteindre plus de deux ans. Au cours des dernières années, les travailleurs de Haft Tapeh ont dû recourir régulièrement à des grèves et à d’autres actions syndicales pour obtenir le paiements d’importants arrérages salariaux et protester contre la détérioration de leurs conditions de travail. Le syndicat a été officiellement constitué en juin 2008 après une grève de 42 jours pour obtenir le versement d’arrérages dus depuis longtemps. Le syndicat de Haft Tapeh est affilié à l’UITA. Le président du syndicat de Haft Tapeh, Ali Nejati, n’a pu reprendre son poste au complexe et a son nom a été placé sur une liste noire de l’emploi dans toute la région depuis sa libération en avril, après un mois de mise au secret dans un centre de détention des services de renseignement. Les autres leaders condamnés le 12 octobre ont aussi été forcés de quitter leur emploi et avisés de se présenter à la prison. Le régime est clairement déterminé à écraser le syndicat en mettant l’ensemble de sa direction derrière les barreaux. Le sort réservé aux activistes emprisonnés des syndicats du transport et de l’enseignement montre que les prisonniers de Haft Tapeh risquent d’être victimes de sévices physiques et psychologiques prolongés. L’UITA appelle tous les défenseurs des droits démocratiques et syndicaux à se mobiliser pour les défendre. Agissez maintenant! – SUIVEZ CE LIEN http://www.iuf.org/cgi-bin/campaigns/show_campaign.cgi?c=452 pour envoyer un message aux autorités politiques et judiciaires iraniennes, afin d’exiger l’annulation immédiate et inconditionnelle des sentences prononcées contre les syndicalistes de Haft Tapeh! Veuillez noter que certains messages pourraient être refusés par les serveurs – ne vous découragez pas! La surcharge des serveurs est une situation fréquente en Iran. Certains messages seront transmis, faisant savoir que les syndicalistes persécutés jouissent du soutien de la communauté internationale. Les dirigeants syndicaux de Haft Tapeh ont aussi le soutien d’Amnesty International. http://www.irantravelingcenter.com/embassy.htm et vous pouvez généralement trouver les adresses de courriel en faisant une recherche sur internet pour trouver la représentation diplomatique iranienne dans votre pays. Protestation des étudiant(e)s de Yasuj contre l’apartheid sexiste Lundi 26 octobre, le site “Militants pour les Droits Humains” [ http://hra-iran.net/index.php?option=com_content&view=category&layout=bl... ] indique que les étudiantes et les étudiants de Yasuf (Province de Kohkiluyeh et Buyer Ahmad, au sud-ouest de l’Iran) ont protesté contre la décision des autorités d’appliquer la ségrégation sexiste dans les transports avec un “service pour les frères” et “un service pour les sœurs” sur la ligne de bus menant à l’université. La protestation a eu lieu avec des slogans comme “la discrimination de genre est une insulte”. Photos de la manifestation des étudiant(e)s de Yasuf Ghatering of families of Political prisoners 28 oct P2 http://www.youtube.com/watch?v=DqTCMiValZM Rassemblement des familles de prisonniers politiques Aujourd’hui, 28 octobre, plusieurs dizaines de familles de prisonniers politiques se sont rassemblées dès 11 heures devant le bureau du procureur de Téhéran pour réclamer la libération de leurs proches toujours en détention. Appelé par un collectif de familles de prisonniers politiques, ce rassemblement est “une première action pour obtenir la libération de ceux que nous aimons”. Le collectif indique que si les autorités continuent de refuser “de nous écouter et continuent dans leur comportement actuel”, d’autres actions seront menées comme un sit-in puis une grève de la faim collective”. Grève des ouvriers boulangers à Sanandaj : Information publiée dans “The Bridge n°4“, journal qui peut être téléchargé en PDF à cette adresse http://rowzane.com/0000-2009/Nashriyat/the%20bridge%20no4.pdf ou être commandé pour le recevoir régulièrement en écrivant avec la mention “SUSCRIBE” comme objet à theb...@gmail.com. Les ouvriers boulangers de Sanandaj, Kurdistan, se sont mis en grève contre la loi sur leur salaire mensuel et le manque d’amélioration de leurs terribles conditions de travail le 26 octobre. Ils avaient annoncé que leur protestation resterait au départ limitée afin de répondre aux besoins de la population. Mais, si leurs revendications n’étaient pas satisfaites, ils commenceraient une grève illimitée à partir du jeudi 29 octobre. Il y a plus de 4.500 ouvriers boulangers à Sanandaj et ils ne peuvent pas faire face aux besoins de leurs familles. Les travailleurs sont réprimés et des responsables et militants de leur syndicat sont arrêtés pour éviter les protestations. Nouvelles des travailleurs d’Ahvaz Pipe : Dans un communiqué, le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran indique que dans la matinée du 27 octobre (5 Aban), les forces de répression du régime ont empêché les ouvriers d’Ahvaz Pipe de sortir de l’usine pour manifester en ville comme ils l’avaient fait ces derniers jours. Les autorités ont également annoncé que les salaires en retard (entre 10 et 13 mois de retard selon les ouvriers) seraient payés graduellement dans un délais d’un mois ou deux. Les ouvriers arrêtés lors de la manifestation du 26 octobre auraient tous été libérés après plusieurs heures de détention. Protestations bruyantes dans un resto U de Téhéran - Rafus et tapage au resto U de la faculté Khajeh Nassir de Téhéran le 27 octobre, quand les étudiants ont laissé éclaté leur colère contre les mesures répressives qui les touchent au sein des facultés. "Mort au dictatuer" arrive en tête des slogans préférés des étudiants, suivi de près par "les étudiants préfèrent la mort à l'humiliation". http://www.youtube.com/watch?v=bPJoZmNtwJ4 manifestation ouvrière dans le sud-ouest de l'Iran - Les salariés de l'usine de tuyaux d'Ahwaz en grève de puis quelques jours, manifestent régulièrement pour réclamer plusieurs mois de salaires impayés. Le 27 ils étaient rejoints par des étudiants et des employés de la pétrochimie. Le soulèvement continue. http://www.youtube.com/watch?v=eMPNUVJ_v1k en province les étudiants s'agitent aussi - En province, du nord au sud de l'Iran, les étudiants poursuivent leurs protestations. Ici à la faculté Tchamran d'Ahwaz, dans le sud-ouest de l'Iran, une région secouée par de nombreuses protestations ouvrières et étudiantes. http://www.youtube.com/watch?v=DKy7_6kYKZ4 un mollah hué à l'université d'Ahwaz en Iran -Le 27 octobre, à la faculté Tchamran d'Ahwaz dans le sud-ouest de l'Iran, les étudiants ont empêché un mollah, membre du Majlis (parlement) de délivrer son discours sous une pluie de huées et de sifflets. Les étudiants bougent dans tout le pays et le soulèvement continue. http://www.youtube.com/watch?v=-svh1yASRYU solidarité avec les grévistes d’Ahwaz Iran Manif – A Ahwaz dans le Khouzistan (sud-ouest de l’Iran), des ouvriers de l’usine pétrochimique et des étudiants d’Ahwaz sont venus soutenir les protestations et la grève des ouvriers de l’usine de tuyaux le 27 octobre. Lors de leur défilé, les manifestants ont bloqué la rue Taleghani jusqu’à la moitié de la rue Naderi. Des heurts ont également éclaté dans divers points de la ville avec les forces de sécurité. Derniére absurdité du régime le voyeurisme institutionalisée Des caméras de surveillance qui zooment sur les filles le régime a en effet tres peur de la détemination et du courage des femmes lors des manifestations : – Ces temps-ci le régime des mollahs installent des batteries de caméras de surveillance dans les universités qui restent le fer de lance de l’agitation. Meme les salles de prières ne sont pas épargnées. C’est avec surprise que les étudiantes de la faculté d’Agriculture Mahidacht de la ville de Kermanchah ont découvert des caméras cachées dans la salle de prière réservée aux femmes. Il s’agit d’une mesure inquisitoire sans précédent. Les autorités et les miliciens Bassij’s n’ont donné aucune explication. Comme par hasard, on a aussi retrouvé des caméras cachées dans le gymnase des filles de l’université libre de Kermanchah. Un régime voyeur et violeur, cest un régime qui a peur des femmes, en première ligne du soulévement et de l’insurection populaire Iranienne MARG BAR DIKTATOR MARG BAR AHMADINEJAD MARG BAR KAMENEI |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|