|
Nous dénonçons une nouvelle vague d'executions sommaires en IranAnonyme, Dimanche, Octobre 11, 2009 - 14:21 Nouvelle vague d’executions sommaires nous réfugié-es iranien-nes en France dénonçons les crimes contre l’humanitè et ceux des miliciens Bassij’s commis quotidiennent par le régime fasciste de Ahmadinejad et de Khamenei Voici quelques cas que nous vous demandons de lire il ne faut pas que les crimes commis quotidiennent par ce régime depuis maintenant 30 ans restent impunis Communiqué d’Iran Solidarity suite à l’exécution de Behnood : Aujourd’hui, un jour après la journée internationale contre la peine de mort, la République Islamique d’Iran a exécuté à l’aube le délinquant mineur Behnood malgré la forte campagne nationale et internationale pour sauver sa vie. Il a été exécuté alors que des centaines de personnes, dont sa famille et les mères de ceux qui ont récemment été assassinés ou sont disparus, se sont rassemblées pour le défendre devant la prison Evin à Téhéran. Le régime islamique a intensifié sa machine d’exécutions et de lapidations, avec les quatre condamnations à mort de manifestants suite aux récentes protestations, de peur du renforcement du mouvement révolutionnaire en Iran. Il faut répondre par une colère et une condamnation mondiales à l’exécution de Behnood et aux autres menaces d’exécutions. Tout en présentant nos condoléances à la famille en deuil de Behnood, Iran Solidarity appelle tout le monde à intensifier les campagnes contre les exécutions d’enfants et la peine de mort en Iran. Iran Solidarity, 11 octobre 2009 http://iransolidarity.blogspot.com/ Déclaration de Nazanin Afshin-Jam suite à l’exécution de Behnood Déclaration de Nazanin, présidente et co-fondatrice de l’organisation “Stop Child Executions” (Stop aux exécutions d’enfants) peu après l’exécution de Behnood. Je reste éveillée dans mon lit. Me tournant et me retournant en pensant à son visage. Je viens d’avoir la terrible nouvelle de la perte d’un de nos enfants : Behnood Shojaei. Il est un des 160 enfants dont nous avons essayé de sauver la vie ces dernières années, mais il n’est pas un numéro. C’était un joli garçon avec des rêves et des aspirations. C’était un garçon qui s’était trouvé au mauvais moment au mauvais endroit, où a eu lieu une bagarre et où un autre garçon a été tué. Meurtre avec préméditation ? Non. Accident ? Oui. Auto-défense ? Peut-être. Nous ne saurons jamais exactement ce qui s’est passé ce jour là, mais nous savons qu’il avait 17 ans au moment des faits. C’était un mineur et selon les traités internationaux que l’Iran a signé, c’est contraire aux lois internationales des droits humains d’exécuter quiconque a commis un délit avant ses 18 ans. C’était un garçon qui avait échappé cinq fois au bourreau. A chaque fois, un bout de lui-même est mort. A chaque fois, les bénévoles de notre organisation “Stop child executions” et d’autres groupes pour les droits humains luttant pour ces enfants, avions un poids sur le cœur. Nos cœurs meurtris guérissaient avec un nouvel espoir que nos efforts feraient la différence. Nous sentions que nos demandes continuelles pour une actions urgentes des Nations Unies, de l’Union Européenne, des gouvernements du monde, des groupes pour les droits humains, des individus et spécialement des avocats courageux et désintéressés qui représentent ces enfants, feraient la différence. Cette fois nous n’avons pas réussi. Cette fois, avec le décès de Behnood Shojai, lorsque le tabouret a été retiré sous ses pieds, nos espoirs aussi ont été asphyxiés. J’ai appelé l’avocat de Behnood, Monsieur Mohammad Mostafaei, qui représente des douzaines d’enfants dans les couloirs de la mort. La première chose que je lui ai demandé est “est-ce vrai ?”. Avec une voix triste, pleine de larmes et rauque, il a confirmé le cauchemar. Il a dit que des centaines de gens étaient venus aux portes de la prison pour faire pression et stopper l’exécution et pour prier la famille de la victime de pardonner Behnood. La mère de la victime a déclaré qu’elle attendrait jusqu’à ce qu’on lui passe la corde autour du coup pour décider de son sort. Selon la législation iranienne, dans les cas de meurtre appelé crimes “ghesas”, la famille a le droit de décider du sort de l’accusé. La famille est autorisée à demander une compensation financière à la place de l’exécution. Après des délibérations pendant des années, la mère a choisi la mort. Monsieur Mostafaei a vu de ses propres yeux Behnood perdre la vie derrière les murs de la prison. J’étais en état de choc lorsqu’il m’a raconté son histoire. Tout ce que je pouvais lui dire c’était combien j’étais désolée et combien nous le remercions tous pour ses efforts. Dans des moments comme cela, je me sens si paralysée que les mots justes ne sortent pas. A la famille de Behnood, à Monsieur Mostafaei, à tous les gens amoureux de la liberté qui veulent voir la fin des violations des droits humains en Iran : Je fais le vœux que la bataille n’a fait que commencer. Chaque goutte de sang d’une victime d’un crime contre l’humanité commis par la République Islamique d’Iran agira comme une goutte de sang pour alimenter notre action pour le changement. Alors que des ailes ont poussé dans le dos de Behnood pour qu’il vole vers le paradis, notre force poussera aussi pour mener une grande lutte pour ouvrir la voie vers la démocratie en Iran avec un système judiciaire adéquat, où existera le règne de la loi et où les enfants joueront et riront plutôt que de languir derrière les barreaux et être tués sans pitié. Je fais ce vœux. Qui se joindra à moi ? Je prie Dieu que l’âme de Behnood repose en paix et que Safar Angooti, dont l’exécution est prévue dans dix jours, reçoive un sursis. Nazanin Afshin-Jam Présidente et co-fondatrice http://www.stopchildexecutions.com/index.php Quatrième condamnation à mort de manifestant-es annti Ahmadinejad-Khamenei L’unité des droits des prisonniers de Militants pour les Droits Humains en Iran rapporte que ce matin le district 28 du tribunal révolutionnaire présidé par le juge Moghiseh a condamné Hamed Rouhinejad à mort. Il fait partie des accusés dans le cadre des procès post-électoraux et a été accusé d’avoir des liens avec un groupe monarchiste interdit (Anjoman Padeshahi). Mohammad Reza Zamani-Pour, le co-accusé, avait déjà été prédemment condamné à mort. Zamani-Pour faisait partie du groupe de gens dont le procès avait été diffusé à la télévision. Cela monte à quatre le nombre total de condamnations à mort dans les procès post-électoraux. Actuellement, Hamed Rouhinejad, Arash Rahmanpour, Naser Abdolhosseini et Mohammad-Reza Zamani-Pour ont été condamnés à mort. Suivie de trois autre comdamnation a mort Trois personnes qui avaient été arrêtées à la suite des manifestations consécutives à la réélection controversée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en juin, ont été condamnées à mort, a rapporté samedi l’agence de presse iranienne Isna. “Trois personnes qui comparaissaient (pour leur rôle) dans les incidents post-électoraux ont été condamnés à mort”, a indiqué Isna, en citant un porte-parole du ministère de la Justice Zahed Bashiri Rad. Militants pour les Droits Humains en Iran 11 octobre 2009 Plus d’information en persan et en anglais sur le site SOLIDARITE AVEC LA RESISTANCE ET LE SOULEVEMENT POPULAIRE IRANIEN Marg Bar Diktator Marg Bar Ahmadinejad Marg Bar Khamenei |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|