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Iran 28 aout la résistance continue malgré la répressionAnonyme, Vendredi, Août 28, 2009 - 20:39 (Reportage ind. / Ind. news report | Droits / Rights / Derecho | Politiques & classes sociales | Repression | Resistance & Activism) Voici les toutes dernières nouvelles d’Iran que nous avons reçues via le blog secular new et d’autre source en persan, via les comités des parents et proches de prisonniers politiques exécutés en Iran, ainsi que les prisonniers politiques en exil en France et en Europe La répression continue de s’abattre implacable sur tout le pays, mais la résistance ne faiblis pas pour autant, le régime malgré ses violences, les exactions de ses miliciens bassij’s et des brigades motocyclistes anti émeutes , qui essayent de terroriser la population, sait pertinemment qu’il ne pourra pas revenir et surtout jamais, ne en arrière, preuve en est les dernières querelles internes particulièrement vives entre mollahs conservateurs et prétendus « réformateurs » qui se sont amplifiées ces deux dernières semaines , ou l’on a même vu des ayatollahs prononcer des fatwas contre Khamenei et Ahmadinejad. Et un groupe de dignitaires religieux de Qom (la ville qui compte un centre de formation des mollah) Mashad ( capitale et ville sainte des chiites) et Ispahan qui on envoyé une lettre ouverte à l'Assemblée des Experts du régime le 15 août pour demander la destitution de Khamenei et d’Ahmadinejad Malgré cette répression implacable et d’une barbarie sans nom , le peuple iranien continue d’inventer mille et une forme de résistances , elles sont soient passives ou actives, cela va des rassemblement dans les cimetières des mères de disparus et de prisonniers ou de manifestants exécutés, de rassemblement spontanés et sauvages, de manifs de nuit, et bien sur les fameuses « manifs des toits » ou les gens crient des slogans comme « a mort les dictateurs Ahmadinejad et Khamenei » et cela malgré les risques encourus ( les bassijs en effets patrouillent régulièrement de nuit aussi et marquent d’un croix a la peinture les immeubles d’où sont entendus ces cris pour les désigner a la police anti émeute et a la vevak c'est-à-dire la police politique). La route sera très longue et très dure jusqu'à la chute de ce régime fasciste nous le savons car le régime et les patrons parvenus qui se sont enrichis grâce a lui, a trop à perdre contrairement au peuple qui lui vis dans la misère la plus totale Besoin de traducteurs et de traductrices farsi français ; farsi anglais ; farsi espagnol ; farsi allemand - Des réfugié-es politiques Iraniens en exil en France Ce 28 Aout 2009 était la journée de commémoration de nos morts exécutés par le régime fasciste de Khamenei durant les années 80
Les oppresseurs de la République Islamique ont interdit aujourd’hui la cérémonie à Khavaran selon les rapports de Téhéran reçus le 6 Shahrivar (28 août). Ces dernières semaines, les familles ont été mises sous pression et menacées pour qu’elles n’aillent pas au cimetière Khavaran pour marquer le 21ème anniversaire du massacre des prisonniers politiques à l’emplacement du charnier. Aujourd’hui, les agents du régime oppressif ont tenu un siège à Khavaran et les zones aux alentours et n’ont permis à personne d’entrer dans le cimetière de Khavaran. Nous avions prévu cela. Nous sommes allés à Khavaran où une grande foule était présente. Les forces de sécurité occupaient toute la route de Khavaran et n’autorisaient pas d’entrer à Golzar. Ils arrêtaient quiconque protestait ou insistait sur son droit et ont pris leurs cartes d’identité. De façon agressives, les forces bloquaient tout rassemblement des familles. De temps en temps, des forces en motos les ont attaquées, cherchant à les disperser et les faire quitter la zone. Plusieurs familles ne sont pas venues. Une des mères expliquait que plusieurs mères, épouses et sœurs des tués avaient été appelées par le ministère des renseignements et après avoir été interrogées ont été menacées si elles allaient commémorer l’anniversaire et allaient à Khavaran. Un certain nombre de famille ont été appelées et menacées que si elles se rendaient à la cérémonie, elles seraient tenues pour responsables de ce qui arriverait. Il a aussi été dit que d’autres, comme Nasser Zarfeshan, avaient aussi été contactés et ont eu l’interdiction d’aller à Khavaran. Après avoir perdu tout espoir d’entrer dans le cimetière de Khavaran, avec des membres de quelques autres familles, nous avons pris les fleurs que nous avions amenés avec nous et les avons placés le long de la route. Un groupe est resté après que nous soyons partis avec l’espoir de pouvoir entrer après le départ des forces. La porte principale du cimetière Khavaran est resté fermée et personne ne pouvait entrer. La semaine dernière, quelques personnes des familles étaient allées à Khavaran pour poser des fleurs sur les tombes de ceux que nous aimons. Pour entrer à Khavaran, il faut passer par la porte via le cimetière Bahaï. on dit que tous les arbres qui ont été plantés à Khavaran sont maintenant desséchés et fanés.
Dévelopement des greves, protestation et manifs sauvages, la contestation essaime dans le pays particulièrement dans la région du Kurdistan iranien qui a connu de grandes opérations villes mortes ou de nombreux commerçants ont fermés boutiques en signe de solidarité avec les grévistes et le manifestant
Mercredi 26 août, Abddolfattah Soltani, avocat, a été libéré après 72 jours de détention. Il a été libéré sous caution de 100 million de Tomans (environs 100.000 $).
Jeudi 27 août, une vingtaine d’ouvriers de l’usine de sucres en morceaux Kamyab dans la ville de Khomeini Shahr se sont rassemblés devant les bureaux du gouverneur de la ville et ont protesté pour n’avoir pas été payés depuis trois mois. L’usine Kamyab est la seule usine privée de la ville et pourtant elle a des difficultés financières, mais la matière première pour la production est disponible et les travailleurs veulent retourner au travail. Grâce à cette protestation, une réunion a eu lieu avec les représentants des ouvriers avec les autorités du bureau du gouverneur pour suivre l’affaire.
Mahsa Naderi, une étudiante de 19 ans de l’université de Qom Mofid souffre d’une forme sévère de malformation des reins et d’infection de la vessie. Elle est en prison depuis maintenant 6 mois dont 3 mois en cellule d’isolement et a subit de violentes tortures. Elle a maintenant besoin de pouvoir librement utiliser les toilettes mais n’y est pas autorisée et on ne lui permet d’acheter des liquides à boire dont elle a besoin à cause de sa condition physique.
Shahou Mohammadi, étudiant en dernière année de génétique à la branche Neishabour de l’université de Mashhad est privé d’éducation et a été exclu de l’université. Il a été accusé d’acte contre la sécurité nationale et condamné à trois ans de prison. Il est maintenant à la prison de Sanandaj.
Les ouvriers de l’usine Wagons Pars (production de wagons pour trains), suite à la tension avec leurs propriétaires et directeurs à propos des salaires impayés, on fait grève pendant cinq jours et le mardi 25 août, ils se sont assis devant les portes de l’usine et ont empêché les directeurs d’entrer. Les autorités ont menacé les ouvriers, en particulier ceux qui sont en contrats précaires mais aussi les salariés titulaires, mais malgré ces menaces, ils n’ont pas pu faire reprendre le travail aux ouvriers. Ils ont finalement promis de payer environ 250 $ à chaque ouvrier immédiatement, mais ils doivent aux travailleurs entre 1500 et 2800 $. Les ouvriers ont annoncé que si les directeurs de l’usine continuaient leurs provocations, ils protesteront de façon plus sérieuse.
Une autre personne tuée lors des récentes protestations enterrée à Kermanshah (Kurdistan iranien) Le 26 août, Mohammad Javad Parandakh, une autre victime lors des récents événements, a été enterré à Gilan-e Qarb dans la province de Kermanshah. Il était étudiant diplômé en pétrole à l’université d’Ispahan qui avait participé aux protestations post-électorales à Ispahan. Sur la base d’informations non encore confirmées, il a été arrêté par les forces de sécurité et après plusieurs jours son corps a été récupéré par sa famille à la morgue. Lors de ses funérailles, la population a chanté quelques slogans et la ville vit toujours dans une atmosphère de haute sécurité. Sa famille est aussi sous pression des forces de sécurité qui lui avait dit de ne pas organiser de funérailles et d’annoncer que la raison de la mort de leur fils était un accident de voiture.
Hasan Tarlani, étudiant de 22 ans, a été condamné à une peine inhumaine de 10 ans d’emprisonnement et d’exil à la prison de Kerman.Ce verdict a été annoncé à sa famille et à son avocat le 25 août. Il est prisonnier politique et a été accusé d’action contre la sécurité nationale, de propagande contre le régime et de moharebe (crime contre Dieu), mais il avait nié toutes ces accusations. Il est aussi accusé de relations avec les Moudjahdines.
Shaou Hossein Panahi, qui a été convoqué au tribunal pour avoir participé à l’organisation du Premier Mai à Sanandaj, a été convoqué pour la troisième fois en vue d’un jugement. - Mehrdad Sabouri, membre du comité de coordination, Reza Gol Mohammadi et Farouq Moniri Niaont été libérés mais doivent passer devant le tribunal de Sanandaj le samedi 29 août. |
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