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Argentine: la canadienne Barrick Gold menace San Juan avec Pascua-LamaAnonyme, Mardi, Mai 12, 2009 - 23:08
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La compagnie a informé qu'elle a terminé l'analyse des paramètres économiques du projet minier binational (Chili-Argentine). Dénonciations pour risques pour l'environnement. L'entreprise canadienne Barrick Gold a annoncé à Santiago du Chili qu'elle commencera la construction du projet minier binational de Pascua-Lama, un complexe qui a engendré des résistances en Argentine, associé au véto présidentiel à la loi des glaciers. La compagnie a dit qu'elle a fini l'analyse des paramètres économiques du projet, a reçu les autorisations de construction, a résolu de manière satisfaisante les discussions en matière fiscale qui étaient en cours entre les gouvernements chilien et argentin et qu'elle a effectué des démarches pour se financer. Le projet est résisté par des groupes de défense de l'environnement des habitants de la zone qui alertent sur les risques qu'il suppose pour l'environnement. "Se construit Pascua-Lama, un des principaux projets miniers d'or du monde encore non développés", a annoncé Aaron Regent, président et CEO de Barrick. Le complexe implique la province argentine de San Juan et la région d'Atacama, au Chili. Le prix estimé de construction de Pascua-Lama sera entre 2,8 et 3 milliards de dollars, avec une moyenne de production annuelle attendue qui avoisinera 800.000 onces d'or et 35 millions d'onces d'argent dans les cinq premières années. On anticipe un coût entre 20 et 50 dollars par once, ce qui fera passer Pascua-Lama en l'une des mines d'or de plus bas coût de production du monde. Précisément le bas coût est déterminé par le traitement du métal. Le complexe sera ciel ouvert, avec traitement de minerai avec un broiement humide et des méthodes de récupération d'or conventionnelles. L'opération de la mine impliquera à peu près 300.000 tonnes par jour. L'énergie sera fournie par le Chili, à travers d'un accord d'achat. La province de San Juan dispose déjà de cinq projets miniers : trois en étude, un en pleine production depuis 2005 (Veladero, de la compagnie canadienne leader du secteur, Barrick Gold) et un autre sur le point d'être construit (Pascua-Lama, aussi de la Barrick). Pascua-Lama sera celui de plus grande envergure, il utilisera 17 camions de cyanure par mois, 370 litres d'eau par seconde -par hasard dans une zone semi-désertique - et 200 camions d'explosifs par mois. Ce sera aussi le premier gisement dans une zone limitrophe, les gouvernements argentin et chilien ont créé, dans la décennie passée, une loi qui permet une zone franche minière, un coup de pouce initial pour qu'une dizaine d'entreprises exploitent des montagnes le long des 5000 kilomètres de cordillère. "Les gouvernements du Chili et d'Argentine ont reçu de manière positive l'investissement et les postes de travail qu'il créera", signale le communiqué de Barrick. Cependant, d'innombrables dénonciations existent pour contamination et une centaine de villages refusent l'activité. Pour extraire des métaux on utilise des machines de dernière technologie, des pelles mécaniques, des explosifs qui altèrent l'écosystème et des piletones avec des soupes chimiques. En plus de l'utilisation d'immense quantité d'eau, toujours en zones semi-désertiques. Plusieurs associations de défense de l'environnement dénoncent ces projets miniers parce qu'ils affirment que sont gaspillés des millions de litres d'eau et contaminent l'environnement de manière irréversible. De plus, les mines à grande échelle génèrent peu de postes de travail et la richesse qui est engendrée ne reste pas dans le pays, parce que les entreprises ont de nombreuses exemptions fiscales. Pagina/12, 08 mai 2009. Traduit par http://amerikenlutte.free.fr |
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