|
Encore la violence policière contre les défenseurs de l'eau et de la TerreAnonyme, Jeudi, Mai 7, 2009 - 13:48
Coatlicue Tezcatlipoca
Les peuples défenseurs de la Terre Mère résistent, mais il faut plus de solidarité, il faut unifier les luttes. Il faut tous s'unir au sacré, comprendre que nous avons tous la même lutte: la vie. Oaxaca, OAX., Mai 6. Éléments de l'état et de la Police fédérale préventive avec des chiens et des équipements de contrôle des émeutes, ont expulsé aujourd'hui des pobladores qui bloquaient, depuis le mois de Mars, l'accès à la mine Cuzcatlán, propriété de l’entreprise canadienne Fortuna Silver Mines, situé à San José del Progreso, municipalité située Ocotlán 46 kilomètres de la capitale de l'Etat. Certains pobladores mécontents ont répondu avec des bâtons et des pierres. 18 ont été arrêtés et plusieurs blessés, dont Armando Jiménez Osorio, un fonctionnaire de l'État de prévention de la Police, qui a subi une fracture de la mâchoire par une pierre et a été à l'hôpital de l'Instituto Mexicano del Seguro Social. Les manifestants, membres de la coordination pour la défense des ressources naturelles et de notre Mère Terre et de la vallée de Ocotlán, et du Comité de défense des droits du peuple (CODEP), associée à l'Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca (APPO), ont occupé la mine et ont démandé le ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles d'annuler la concession du site parce que son fonctionnement pollue les eaux souterraines et des rivières, et il n'y a pas d'étude d'impact sur l'environnement à l'appui de son fonctionnement. L'action de la police a commencé à sept heures, lorsque 740 policiers sont sortis de la municipalité de Santa Maria Coyotepec, siège du ministère de la Sécurité publique. Les policiers ont eu une résistance de la part de certains habitants qui ont tenté de fermer le chemin pour empêcher le convoi de passer. Après plusieurs minutes de tension, les soldats sont arrivés à la mine, où une centaine de personnes les attendaient. Après un affrontement physique direct, les agents ont pris le contrôle du site. Dans l'opération, dirigée par Jorge Alberto Quezada Jimenez, commissaire de la police de l'Etat, et Armando Cabrera Vasquez, commissaire de la Police Fédérale Préventive à Oaxaca, les agents ont arrêté 18 personnes, dont deux jeunes, accusés d’attaquer les routes de communication et de provoquer des blessures. Jorge Luis Toledo, Secrétaire général du gouvernement, a déclaré que l'expulsion a été faite à la demande des autorités municipales de San José del Progreso et les concessionnaires de la mine. Il a expliqué qu'il a agit dans le strict respect de la primauté du droit et sous le contrôle des observateurs muncipales des droits de l'homme et des fonctionnaires de l'État fédéral et du ministère public. Après midi, les membres de la section 22 du Syndicat national des travailleurs de l'éducation et de l'APPO ont fait un appel d’appui à leurs bases et à 14 heures environ ils ont bloqué la route internationale Cristobal Colon en face de l'administration municipale à la demande de la liberté de détenus. Des autorités de plusieurs unités municipales ont ordonné d’évacuer l'ensemble de son personnel, qui venait tout juste de reprendre le travail aujourd'hui après le risque de santé de la semaine dernière. Les manifestants ont retenu des autobus de banlieue pour fermer la route et dans l'après-midi ils se sont manifestés face au bureau du procureur général de l'État, pour le gouvernement de l'Etat à libére les emprisonnés. Cástulo López Pacheco, membre de la commission politique de l'Etat CODEP et conseiller de l'APPO, reproche l'utilisation de la force. Il a assuré que les manifestants ont été traités comme des criminels à cause qu’ils défendent les ressources naturelles, et il a annoncé qu'ils formeraient un groupe pour répondre à la répression. Il a dit que la mine pollue l'eau avec du cyanure, de mercure, d'arsenic et de sulfate de cuivre, raison pour laquelle on exige sa fermeture.
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|