Bonjour à tous

J'écris pour donner des nouvelles sur mon conte de la colère du Musée de la civilisation qui devait faire partie comme six autres conteurs de l'exposition «Les sept péchés capitaux» pour une durée d'au moins un an.

Ils ont résilié mon contrat.
[ CMAQ (Mic) : Cette lettre ne discute pas d'un problème personnel, car elle discute de censure face aux critiques sociales de citoyen-nes et d'organismes. Merci.]

À distribuer... au gré des bonnes volontés...

Bonjour à tous

J'écris pour donner des nouvelles sur mon conte de la colère du Musée de la civilisation qui devait faire partie comme six autres conteurs de l'exposition "Les sept péchés capitaux" pour une durée d'au moins un an.

Ils ont résilié mon contrat.
Mon conte ne ferait donc pas partie de l'exposition.
Selon le contrat originel, ils devaient inscrire les raisons sur l'avis de résiliation mais ils ne l'ont pas fait.
J'aurais eu alors cinq jours pour remédier aux manquements énoncés...

J'ai quand même communiqué avec M. François Tremblay, le directeur des expositions et il m'a dit que la raison était l'incompatibilité avec Mme Cécile Ouellet, la responsable du projet. Il a refusé de l'inscrire sur l'avis de résiliation. J'ai demandé une conciliation... rien à faire...

Il ne restait qu'une demi-journée de tournage à faire, même pas le travail de Madame Ouellet.

Tout ça est plein de non-dits... qui m'apparaissent en fin compte tout bonnement comme de la censure...

Tout au long de l'écriture de ce conte, il y a eu à plusieurs reprise des demandes de changements de texte, d'interdictions de nommer tels hommes politiques comme le maire Labeaume ou des organisations comme les Caisses Desjardins parce que commanditaire etc...

Selon l'Union des artistes, il faudrait que j'aille en cour supérieure et ça me couterait $10 000.00

Ils m'ont payé la totalité du cachet du contrat civile, peut-être pour essayer de me faire taire...

Il ne reste que la force de l'opinion publique.
Mais je n'ai pas grand espoir.

Les sujets traités sont importants; frai$ d'opérations des caisses Desjardins, l'ajout du fluor dans l'eau potable et le recrutement d'enfant de maternelle par l'armée canadienne. L'écriture de ce conte est le fruit d'un an de travail.

Pour certains responsables du musée, l'art ne peut être qu'imaginaire et ne doit pas faire référence au réel actuel.

Il ne reste que l'appel aux membres des amis de la Terre, autres militants, autres sympathisants et autres artistes et citoyens de tous horizons à qui est importante la liberté de parole artistique... ceux-ci appelleraient au musée pour demander que mon conte fasse partie de l'exposition.
Peut-être reconsidéreraient-ils la chose ?

Je lance alors un appel à tous pour ce faire.

Les abus et les injustices immorales que le conte dénonce sont importants et c'est pour qu'ils aient la chance d'être entendus et connus sous un jour originale que je lance d'une faible voix cette appel pour que le musée de la civilisation reconsidère le rejet de ce conte de la colère, qui devait faire partie de l'exposition des "Sept péchés capitaux" qui débutera le 7 octobre 2009.

Voici les coordonnées des gens à rejoindre pour demander cette reconsidération:

Numéro du musée: 418-643-2158

Cécile Ouellet
Chargé de projet
cecile.Ouellet[arobas]mcq.org

Marie Émond
Responsable d'expositions
Marie.Emond[arobas]mcq.org

François Tremblay
Direction des expositions et des affaires internationales
francois.Tremblay[arobas]mcq.org

Je lance donc cette missive à la mer...

Merci et bonne semaine,
Bernard Grondin
grondin.bernard[arobas]gmail.com

[ EDIT (Mic à titre de validation au CMAQ)
* Il faut éviter d'inscrire les adresses courriel sur Internet sans masquer le @, car des engins abusifs les récoltent pour les bombarder de pourriels. J'ai donc inséré [arobas]. Incluant celle de M. Grondin avec sa permission.]