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Vers un grand printemps de lutte anticapitaliste!Eric Smith, Samedi, Janvier 10, 2009 - 20:44
Le Drapeau rouge-express
Avec la parution du numéro 79 du journal Le Drapeau rouge, le Parti communiste révolutionnaire (PCR) lance une importante campagne afin de préparer un grand printemps de lutte contre le capitalisme, et en particulier contre le rejet du fardeau de la crise sur le dos des travailleurs, des travailleuses et des plus pauvres, qui constitue le programme actuel de l'ensemble des gouvernements bourgeois dans les pays impérialistes. Comme le souligne l'article publié à la une du journal, cela fait maintenant trois mois que les capitalistes nous annoncent que les prochains mois seront catastrophiques, et pire encore. À travers leurs plans diaboliques et leurs tentatives parfois désespérées de se sortir de leur crise et de sauver leur peau, ils nous répètent inlassablement que «tout le monde devra faire un effort»: en termes clairs, cela veut dire que c'est nous, travailleurs et travailleuses, qui devront assumer la plus grande part du fardeau de la crise, afin que les riches de tous les pays puissent relancer leurs profits. Licenciements massifs, coupures de salaires systématiques, augmentation de la misère et de la précarité: tel est le sort que nous réservent les détenteurs du capital. La résistance s'impose contre cette offensive tous azimuts et les «plans» des Harper, Obama et Ignatieff, dont les capitalistes seront les seuls bénéficiaires. Pour nous, prolétaires, il devient urgent de se battre et de garder la tête haute; mais nous devons aussi remettre à l'ordre du jour la grande lutte historique que notre classe a amorcée il y a plus d'un siècle, pour mettre fin au système qui produit toutes ces crises, ces guerres et cette misère et qui menace désormais l'avenir de l'humanité. Puisque la bourgeoisie nous promet un hiver et un printemps de crise, alors on doit se préparer pour un printemps de lutte, à la mesure des attaques qu'elle nous fait subir! Dès maintenant, et jusqu'au 1er mai prochain (qui est la journée internationale des travailleurs et des travailleuses), on doit s'organiser dans chaque ville, chaque entreprise et chaque quartier. Le 1er mai, nous serons des milliers, dans la rue, à manifester notre rejet du capitalisme et notre aspiration au socialisme et à la révolution! Au sommaire du numéro 79 du Drapeau rouge, l'on retrouve également des articles sur les Jeux Olympiques de Vancouver, les dernières élections provinciales, le féminisme révolutionnaire prolétarien, la victoire de Barack Obama, la révolte de la jeunesse grecque, ainsi qu'un texte de Samir Amin sur la révolution au Népal. Pour obtenir votre exemplaire ou vous abonner, écrivez à info (at) pcr-rcp.ca ou téléphonez au 514 409-2444. * * * Le mercredi 7 janvier s'est tenue la première assemblée de la campagne Printemps étudiant anticapitaliste, lancée à l'initiative du Mouvement étudiant révolutionnaire (MER-PCR). Les participants et participantes (plus d'une vingtaine d'étudiants et étudiantes, de jeunes travailleurs et travailleuses) ont accepté à l'unanimité de travailler ensemble dans le cadre d'une campagne anticapitaliste dans le milieu étudiant et la jeunesse. De plus, ils et elles ont adopté des bases d'unité et de fonctionnement (documents disponibles sur le site provisoire de la campagne: www.everyoneweb.fr/peac). Ils et elles mettront en commun leurs différentes initiatives par le biais des assemblées de campagne qui se dérouleront à toutes les deux semaines et dont la prochaine aura lieu le mercredi 21 janvier à 19h au 1710, rue Beaudry, salle 3.7, à Montréal. (Pour plus d'information, on peut contacter le secrétariat de l'assemblée à l'adresse suivante: peac2009 (at) gmail.com). EXTRAITS DE L'APPEL DU MER-PCR: La campagne Printemps étudiant anticapitaliste est une initiative d'étudiants et étudiantes révolutionnaires regroupéEs autour du MER-PCR. En mettant de l'avant cette campagne, nous souhaitons rassembler dans la jeunesse, toutes les forces qui veulent travailler ensemble et agir contre les effets de la crise du capitalisme sur les exploitéEs et contre les mesures de crise adoptées par les capitalistes que l'on veut nous forcer à accepter. Pour nous, la crise du capitalisme est le produit de la nature du capitalisme; on ne peut l'éviter ou l'arrêter qu'en éliminant le système capitaliste, sans quoi elle suit son cours. Elle produit déjà aujourd'hui des souffrances énormes pour le prolétariat et parmi les masses populaires et elle en produira encore de bien pires si nous laissons notre destin aux mains des capitalistes. Alors que la crise du capitalisme sème de plus en plus de misère, elle nous oblige à trouver de nouvelles solutions. La crise secoue les formes actuelles de domination de la bourgeoisie impérialiste sans que celle-ci soit en mesure de proposer d'autres formes de domination déjà toutes prêtes. Profitons de la crise du capitalisme pour clarifier les enjeux, éveiller les consciences. Si on veut sortir de la crise du capitalisme, la seule voie possible et réaliste pour les étudiants et étudiantes, les prolétaires et les membres des masses populaires, est de s'engager dans la lutte révolutionnaire et de renverser le capitalisme, ce système injuste et exploiteur. Aujourd'hui cela veut dire combattre contre les capitalistes et l'État capitaliste en mettant en oeuvre dès aujourd'hui les pratiques qui prépareront et permettront ce renversement. Il ne faut plus se contenter de dénoncer les politiques de tel ou tel parti bourgeois, de Bush ou de Harper, les excès et les abus du néolibéralisme, mais expliquer comment la crise actuelle, les injustices permanentes, les gigantesques inégalités et les guerres meurtrières trouvent leur source dans les contradictions même du système capitalisme. Il ne faut plus se contenter de dénoncer les injustices, la misère, l'exploitation, le haut coût de la vie, comme tant d'autres peuvent le faire. Aujourd'hui, il faut plutôt apprendre à lutter et chercher à mettre de l'avant l'action révolutionnaire comme moyen d'agir, à l'échelle de nos forces, sur la réalité présente. [...] Quand nous parlons de transformer la société, on ne peut plus se contenter de la simple et timide évocation «d'un autre monde possible», mais plutôt parler franchement de l'alternative concrète que représente la société socialiste. C'est pourquoi nous disons, faisons du Canada un pays socialiste au service des masses! -- Article paru dans Le Drapeau rouge-express, nº 201, le 11 janvier 2009.
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