Désolé pour l'absence de traduction-

Aux camarades italiens,

la France militante suit avec intérêt les luttes actuelles en italie dans les universités. Nous voulons intensifier la lutte au niveau européen.

Des Assemblées Générales se déroulent dans toute la France en ce moment, par les sociaux-démocrates de l'UNEF mais aussi par nombres de gauchistes, anarchistes et adeptes de l'autogestion.

TENEZ BON, LA FRANCE EST SOLIDAIRE !

Voici l'exemple d'un tract à Strasbourg, parlant notamment de l'Italie en lutte :

ON NE PAYERA PAS VOTRE CRISE :

IATOS, ENSEIGNANTS, ETUDIANTS…
FACE AUX ENJEUX, SOLIDARITE DANS LA LUTTE.
POUR UNE RESISTANCE INTERPROFESSIONELLE !

• Strasbourg fera partie des dix gros pôles universitaires, et l’université unique est en marche. Le Plan Campus et la fusion des facs n’ont rien d’anodins :
-Ils s’inscrivent dans un cycle de casse de l’éducation entamé depuis des années : du LMD à la LRU, de la LRU au Plan Campus, c’est l’objectif des gouvernements européens actuels que d’introduire une logique de profit dans l’enseignement supérieur. Celle-ci entraînera une compétition imbécile entre les facs, mais aussi entre les filières. Les fonds privés délaisseront les UFR dites non-rentables tels les Arts, les Lettres, la Philosophie, la Sociologie et les Sciences Humaines en général au profit de celles dites « utiles ». Les personnels de l’université, inquiets, s’attendent à des licenciements et à une précarisation accrue de leurs fonctions.
-Cette logique est européenne : il y a des CPE et des LRU en Italie, en Allemagne, en Espagne… Et ce sont déjà, dans ces pays, plusieurs millions de personnes, issues du public comme du privé, qui se sont lancées dans la lutte.

• Depuis quelques semaines, l’Italie est dans un mouvement fort, massif, offensif.
Trois millions de personnes dans la rue il y a deux semaines, un million et demie la semaine dernière, blocage des périphériques et des gares de Milan à Turin, occupations des facs de Rome à Naples…
-L’Allemagne, qui se bat depuis plusieurs années déjà contre la privatisation des universités, se met de nouveau en branle avec 130 000 personnes dans la rue à Berlin en octobre ;
ILS APPELLENT EGALEMENT LA FRANCE
A SE JETER DANS LA LUTTE.
L’ENSEIGNEMENT NE SERA PAS UNE ENTREPRISE !

• La crise financière
a montré qu’ils sont capables de débloquer ces fameux fonds dont ont tant besoin la santé et l’éducation sur lesquelles le gouvernement français se targue de faire « des économies », prétextant un « manque de moyens ». Des centaines de milliards sont investis à la va-vite pour sauver quelques banques, tandis que les budgets des lycées et des facs sont chaque année plus serrés. Des budgets que l’université devra s’astreindre à gérer avec des entreprises privées, tandis que des dizaines de milliers de postes de profs seront tout bonnement liquidés dans les lycées.

Il est temps d’engager un mouvement offensif sur la base d’une coordination interprofessionnelle.
Ne nous enfermons dans aucun corporatisme,
c’est toute l’éducation publique qui est en jeu :
d’emblée faisons la jonction avec les personnels iatos et enseignants pour une résistance commune.
seule une mobilisation de masse peut nous permettre d’éviter le désastre annoncé, comme de reprendre ce qui, déjà, nous a été volé !

SOYONS NOMBREUX A L’ASSEMBLEE GENERALE-
12h30 le jeudi 13 novembre au patio de l’université MARC BLOCH