Mais voter, c'est agir ! Sous l'écrasante propagande des médias élitistes et essoreuses d'idées, en quoi ça dérange un autre son de cloche ? À partir du moment où quelque chose nous amène à réfléchir, à mettre en doute la sempiternelle litanie de nos partis siamois (ils se remplacent, mais se ressemblent en perpétuant les mêmes sujétions).

Vrai, il est difficile de tirer du sommeil une population endoctrinée, d’où l’importance de ces sons de cloches que vous critiquez, car elles ont le potentiel d’amener d'aucuns à voter différemment et peut-être ainsi à changer le cours des choses. Ça s’appelle réfléchir.

O. Simon

Primo, en lisant le document, on voit qu'il parle très peu des partis et des plateformes, il vulgarise plutôt des concepts politiques actuels au Québec. Il est vraiment pédagogique et dénonce avec des faits des injustices québécoises.

Néanmoins, sur la question du vote, j'ai une position entre les deux :

a) Oui, informer sur les actions des partis parce que les gens vont voter de toute manière et il vaut mieux que le monde vote selon les actions plutôt que selon les discours électoraux; et encourager à voter pour que les classes peu fortunés votent de manière à ne pas être ignorées par les politicien.nes

mais b) les mouvements d'éducation populaire devraient promouvoir davantage le pouvoir populaire dans ces genres de documents.


N'empêche que ce document offre des informations visant à politiser les gens au sens large, bien au-delà des trucs électoraux insipides.

J'ai beau préférer le socialisme libertaire, j'accepte de combattre l'élitisme et la droite politique partout, même sur le terrain électoral. Nous sommes trop loin d'une culture-société coopérative démocratique pour espérer remplacer le système politique actuel (mais c'est parfait aussi que des anarchistes font de l'éducation populaire sur pourquoi les élections sont de la frime).

Michaël Lessard [me laisser un message]

Un modèle plus ancien de ces groupes qui veulent revitaliser la démocratie bourgeoise est démystifié dans la brochure Du nationalisme à l’internationalisme.

« Un exemple plus récent nous vient d’un texte intitulé UniEs pour l’avenir du Québec et du monde et signé par des dizaines de groupes sociaux le 26 août 2007. Il nous montre bien la Sainte Alliance entre la bourgeoisie et ce melting-pot de groupes populaires, syndicats et groupes religieux.

Ces groupes financés par l’État ou par les cotisations de prolétaires sont des ardents défenseurs de la démocratie bourgeoise et ils tiennent à le faire savoir. C’est entre autres une de leur justification pour la quête perpétuelle de subventions auprès de l’État.
« C’est vrai, nous sommes fatiguantEs parce qu’il le faut, parce que dans une démocratie qui avance par des débats publics et non par la violence, le progrès social ne s’obtient que par un travail incessant et par l’insistance digne de ramener à l’avant-plan des considérations humanistes qui ne seront jamais démodées. »

Oui, ils sont fatigants mais ils ne se fatigueront jamais de répéter la même sornette : tout le monde est gentil, nous sommes tous des citoyens égaux, vive le débat avec les politiciens et les hommes et femmes d’affaires, etc. Ils tentent de faire croire qu’il y a un progrès social alors que les conditions des prolétaires reculent sur tous les plans avec la décadence du capitalisme.

Tout en niant l’existence de la lutte des classes, ils affichent une tolérance nauséabonde envers la classe des exploiteurs et exploiteuses.
« Nous sommes l’avenir du Québec non seulement dans la tolérance mais dans la fraternité parce que pour nous les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les francophones, les anglophones, les allophones et les autochtones, les croyantEs, les non-pratiquantEs, les agnostiques et les athéEs, les hétérosexuelLEs, les gais, lesbiennes, bisexuelLEs, transexuelLEs et transgenres, les riches, les pauvres et la classe moyenne, les puissantEs et les poquéEs, les bien-portantEs et les personnes handicapées, les petites familles, les grandes familles, les reconstituées et les monoparentales, les urbains, les ruraux et les banlieusards, sont avant tout des êtres humains, citoyenEs d’un Québec qui ont tout à gagner que chacunE puisse s’épanouir et vivre pleinement. Et nous croyons qu’il faut faire tous les efforts possibles pour s’expliquer les unEs aux autres et mieux se comprendre, afin que la liberté des unEs se prolonge là où commence celle des autres. »

Selon eux afin que l’utopie d’un capitalisme à visage humain puisse continuer « il faut faire tous les efforts possibles pour s’expliquer les unEs aux autres et mieux se comprendre, afin que la liberté des unEs se prolonge là où commence celle des autres. » Ils mettent donc de l’avant le nationalisme, « l’avenir du Québec, la collaboration de classes, « la fraternité » avec les riches et les puissants des « citoyenEs d’un Québec qui ont tout à gagner que chacunE puisse s’épanouir et vivre pleinement »

En d’autres mots, que l’ouvrier et l’ouvrière travaillent dans le respect de son patron et celui-ci fera la même chose bien sûr s’il y a débat et tolérance de part et d’autre. Quelle maudite merde ce jargon de groupes et syndicats complètement intégrés à l’État capitaliste. »

Il ne reste plus qu'à aller voter pour des pareils qui ne changeront absolument rien à conditions de vie et de travail.
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Il est possible de commander la brochure, au coût de 6$, (comptant ou chèque au nom de Réal Jodoin) en écrivant à CIM_ICM, C.P. 55514, Succ. Maisonneuve, Montréal, QC H1W 0A1

Ce que les anarchistes proposent et veulent? La liberté et le pouvoir d'agir et de jouir de nos vie sans contraintes ni limites dicté ou imposé sauf c'elles que nous nous serons donné nous même et en communauté. Concrètement, les libertaires on tenté et expérimenté des projes d'alternative. Des projets sans attente envers un décideur ou qui sont tabletté dans l'espoir de négocier ave les élites comptable et gardienne de l'ordre établis. Agir ici et maintenant. Les SQUAT, Les différente bibliothèques à traver le monde, Les comités foods not bombs qui redistribut de la bouffe, Les médias autonome, plusieur maisons d'édition, certaine acte de réapropriation d'usine ou de quartier, etc. Voilà en partie ce que les anarchistes propose de concret et démontre les possibilités.

Les anarchistes ne se résume pas au simple discour maxiste pro ouvrier ouvriers. Nous travailon bien plus largement et avons une axe de lutte bien plus large et qui touche toute les questions: le genre, la liberté, le travail, le racisme et l'exclusion, l'environement, l'alimentation et j'en passe.

Le bien commun nous appartiens et nous devons nous même, ceux qui le produisent et ceux qui en bénéficient le « gérer ». Il est trop important pour le laisser dans les mains des crosseurs financier , de députés laque, de gérant d'estrade ou de toute autre avant garde qui disent vouloir notre bien. Arrêtons d'être de simple électeur comptabilisable et producteur et soyons maître de nous même et de ce qui nous reviens.

La discution, voilà le problème. C'est bien plus une tentative de noyé le poisson. Il faut discuté débatre, ne pas agir sur un coup de tête, être présentable, beau, propre et fin. Bâtard! Y'a des gens qui n'arrive pas à bouffer ou à ce loger merde. Et c'est sans compté les enfants qui n'on pas les moyens d'avoir une qualité de vie déscente. Allez leur dire qu'il faut discuter avant de trouver une solution... allez leuir dire qu'on vas gérer leur problèmes. Ça faits des dizaine d'anné qu'on entend la mêm rengaine et rien ne change, la pauvreté et la misère sociale sont toujours là. Quand c,est rendu que le communautaire fait le calcul entre sa survie comme institution et celle des gesn qu'il dis représenter c'est à faire vomir.

Aujourd'hui on stagne et on débats, ya des problème qui traine depui des lustres et rien ne bouge. Quand on critique on nous accuse de diviser et de nuire à l'avancement. Désoler mais sans la critqiue je suis pas mal certain que ce serait pire...